[E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Roenna le 28 Août 2012, 20:51

Je l’avais assez vécu pour le savoir, nouvelle demeure voulait dire nouvelles moeurs, de nouvelles choses à apprendre, de nouvelles façons de de penser. Ces Maîtres étaient différents de ce que j’avais connu jusque là, ils semblaient s’inquiéter de moi, ils voulaient que je sois à l’aise avec eux, que je prenne du plaisir. Je ne sais pas encore si ça me faisait peur ou si ça me faisait plaisir, d’un côté ils semblaient différents des autres humains, pas à me renvoyer parce que mon plot est inactif, mais ça pouvait n’être qu’un piège pour s’assurer que mon plot soit toujours actif ou non. J’étais partagée, ils semblaient tous les deux si honnêtes et puis grâce à eux j’avais à nouveau un toit, une raison à mon existence servile, je ne comprenais pas, comment pouvait-on vivre « libre » ? J’avais été conçue pour obéir, pour protéger mes Maîtres, c’était ma raison d’exister comme celle de mon Maître Caïus semblait être de protéger cette cité. Il ne saurait pas vivre autrement comme j’avais le sentiment que je ne saurai pas vivre autrement que dans la servilité vis à vis d’humains que j’appellerai « Maître ». Et pourtant jamais ce mot ne m’avait fait tant réfléchir que récemment, en quoi étaient-ils différent de nous ? En quoi meilleurs pour avoir le droit de nous traiter comme des esclaves ? Je ne comprenais pas vraiment, mais je savais que seule dans la maison de feu mon Maître, je m’étais sentie parfois bien à faire ce que je voulais finalement et parfois complètement perdue à imaginer que ma vie puisse continuer de la sorte sans avoir un vrai but à atteindre, quelque chose de vrai à faire, d’autres que simplement … pas grand chose. Bien sûr le fait de devoir rester cloitrer limitait mes actions mais malgré cela je n’aurais su que faire je devais l’avouer.

Aujourd’hui ma principale inquiétude était à nouveau de satisfaire mes Maîtres et même si je me permettais parfois quelques libertés dans ma façon de procéder, cela restait discret, trop pour qu’on s’aperçoive de quelque chose car au final le résultat était toujours là. Seulement il y eut cette discussion avec Dame Valentina une vingtaine de minutes avant cet instant. Elle me demandait si je croyais en une religion, j’avais bien sûr répondue que non, je ne suis qu’une androïde comment pourrai-je prier un Dieu autre que celui de mes Maîtres ? Elle me parla du culte de Venus, son culte, celui en lequel elle croyait et je réalisais lentement ce que cela impliquerait sans doute un jour. Alors qu’elle me demanda si j’avais eu des aventures avec des femmes, je me dus de secouer la tête. J’avais eu des Maîtres, hommes comme femmes, et si certains hommes avaient vu en moi un objet purement sexuel, ça n’avait jamais été le cas de mes Maîtresses. C’était donc un domaine dans lequel je pêchais, mais loin de s’emporter pour cette incompétence, ma nouvelle Maîtresse se contenta de me confier pour tâche de me rendre au Temple de Venus et d’apprendre un peu. Apprendre sur les relations avec les femmes, cela pouvait-il se faire dans un livre ? Je l’ignorais, et ça serait la première fois que j’entrais dans un Temple seule, sans la présence d’un Maître. La première fois que je le ferai en quête de quelque chose à apprendre, cela m’inquiétait un peu. Je n’en laissais rien voir, je hochais la tête, affirmant que je m’y rendais de ce pas et sans perdre un instant, je me mis en chemin.

Bien que j’arborai un masque d’impassibilité, j’étais à la fois curieuse et même avide d’apprendre et pourtant un peu inquiète. Comment apprenait-on dans un livre à faire ce genre de choses ? Si j’avais lu comment pratiquer avec un homme, je n’aurais jamais été aussi capable qu’en le vivant et en l’expérimentant. Toutefois ma Maîtresse voulait que j’apprenne et comme je savais parfaitement que cela finirait par arriver sans quoi elle n’en aurait jamais parler, je m’exécute sans plus réfléchir plus avant. Le chemin est bref et le temple m’apparait rapidement. J’y entre, visiblement perdue et en manque d’assurance, je me sens comme un cheveu sur la soupe, mais je m’aventure à l’intérieur du temple. Il est tout simplement magnifique, la déesse est représentée dans son plus simple apparat et aucun ne pourrait mieux lui convenir que celui-ci. J’observe les tentures, les sculptures et les représentations, m’émerveillant devant ce spectacle sans pareil. Tout est riche sans faire dans l’excès, c’est un lieu magnifique mais je n’y suis que peu habituée. Je me repère péniblement pour trouver ce qui semble être un lieu dédié aux ouvrages. Comme dans le reste du temple, le confort est surprenant, le rangement parfait me permet de trouver rapidement des ouvrages qui sans doute pourraient m’aider à apprendre. J’en prends une petite pile et m’assoit sur quelques coussins prévus à cet effet. j’entame ma lecture et au fil des pages me trouve de plus en plus dubitative. C’est bien expliqué, chaque mot à du sens et chaque phrase est compréhensible mais bout à bout … Rien n’y fait je ne comprends pas. Enfin je comprends à demi, je comprends comment il faudrait faire mais je ne parviens à m’imaginer le faire ainsi que c’est écrit. Je repose mon ouvrage, me grattant la tête dubitative, je ferme les yeux et je tâche d’imaginer la scène, de m’imaginer faisant ce que j’avais lu, cherchant de ma langue un point sensible sur le corps de ma Maîtresse que je me rends compte imaginer avec une aisance prodigieuse d’ailleurs. Je soupire :


« Mais comment … Je ne comprends pas. »

Entendant des pas, je redeviens silencieuse, espérant qu’on ne m’ait entendue et je me replonge dans un ouvrage incroyablement illustré, dubitative et cela se voit sur mon visage, je tourne et retourne le livre pour comprendre cette position … incompréhensible. Mais ces choses-là s’apprennent-elles vraiment dans les livres ?
Image
Avatar du romain
Roenna
Androïdes
 
Messages: 68
Inscription: 24 Août 2012, 17:06
Prénom: Roenna
Nom de famille: Aquilius
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Thalie Helvius le 28 Août 2012, 21:46

Cela avait été une belle journée. En ce jour baigné sous un soleil délicieusement chaleureux, je m’étais évertuée à offrir à la déesse qui m’avait choisit dès ma naissance pour la servir, une jouissance envoûtante et passionnée. Les heures depuis avaient filé et pourtant, je restais perchée sur ce petit nuage sur lequel j’avais atterrit malgré moi, ayant un mal fou à reprendre une activité qui me demanderait trop de concentration, ou d’investissement personnel. A bien y repenser d’ailleurs, j’avais une vie vraiment merveilleuse et il me faudrait remercier toujours la déesse Venus de m’avoir choisit moi, pour la servir, la prier. C’était plus qu’un honneur pour moi et aujourd’hui, j’appréciais toujours un peu plus cette dévotion envers elle. Ma tunique est celle que je revêtis d’ordinaire lorsque je me déplace dans le Temple. Blanche, s’arrêtant à mi cuisse, elle souligne parfaitement mes fesses, ainsi que ma poitrine. Elle est taillée pour mettre en valeur mes formes, mes courbes. Beaucoup de prêtresses ici portent ce genre de tunique, toutes dans le même style. Mes cheveux sont coiffés et je déambule dans le Temple à la recherche de Lucretia, une autre prêtresse. J’ai profité de sa visite au Temple pour la rencontrer et parler avec elle, passer du temps ensemble. C’est une prêtresse qui ne vit pas ici. Elle possède sa propre demeure. Ce n’est certainement pas un cas isolé. Ici, quelques prêtresses ont choisi de vivre dans de petites maisonnées, adossées au Temple. D’autres encore, vivent plutôt en ville. Au Temple, ce sont surtout les novices qui y vivent, ainsi que les prêtresses préférant la vie de communauté. C’est mon cas. J’ai sans cesse besoin de me sentir entourée. Je déteste être seule…

J’entre dans le hall, m’incline respectueusement devant la statue immense qui trône dans l’immense hall d’accueil. La pièce est de dimension impressionnante, bordées de colonnes somptueusement taillées, sculptées, grimpant vers le plafond et les cieux avec élégance. Je ne saurais dire si c’est parce que je vis ici depuis des années maintenant ou si parce que je suis réellement amoureuse de ce lieu, mais à chaque fois que je contemple le travail d’orfèvre qui a été fait ici, en ce Temple, je suis impressionnée de la minutie des détails, des sculptures, des finitions. Les courbes ne sont pas brutes ou carrées non, ici, tout est arrondis, délicats, doux. Ce Temple a véritablement été bâtie sur le modèle féminin, pour honorer belle et bien une déesse. Le sol en marbre, les colonnes d’un blanc immaculé, les teintures et mosaïques évoquant des scènes érotiques, d’orgies, tout ici plonge le visiteur, le serviteur dans une atmosphère de volupté. Rien n’est agressif, rien ne se démarque réellement et pourtant, tout semble attirer la curiosité, le regard. Le hall est un endroit important pour le Temple. C’est là qu’arrivent les adorateurs, là que nous recevons les personnes désireuses de prier, ou s’entretenir avec un prêtre. J’aime parcourir cette pièce, m’y perdre, réfléchissant ici en faisant les cent pas tout en me promenant de long en large. Mais en cet instant, je me rends en une autre pièce…

Ici et là, des novices viennent à allumer quelques torches, lampes. La nuit commence lentement mais surement à tomber au dehors. Une journée s’achève de nouveau. Et tandis que je suis perdue dans mes pensées sur les récents événements, je me dirige lentement vers la bibliothèque. Je me dois de me dépêcher, je sais que Lucretia doit arriver. D’ailleurs, je lui ai donné rendez-vous ici. Je crois savoir qu’elle aime à lire, tout comme moi, même si je ne puis passer de longues heures à parcourir les ouvrages que je voudrais. Mais je souhaite échanger avec elle et également lui monter un ouvrage qui a retenu toute mon attention. La bibliothèque du Temple est très fournit en ouvrages. Ils sont bien sur beaucoup spécialisés sur les choses de l’amour, le sexe. On y trouve beaucoup d’œuvres expliquant bien des choses sur la reproduction, mais aussi sur le plaisir. De longues rangées s’alignent parfaitement dans le sens de la pièce, tandis qu’à l’opposé, on peut observer un coin agréablement aménagé pour consulter sur place les œuvres qui l’on souhaiterait parcourir, découvrir. Des coussins confortables, des banquettes, ainsi que des tables. Les novices sont souvent ici le matin, ou du moins en début de journée. Elles passent beaucoup de temps ici durant les deux premières années suivant leur arrivée au Temple. Il leur faut apprendre bien des choses. La théorie, puis la pratique. Je souris d’ailleurs en repensant à certains moments vécus ici, lorsque j’étais moi-même novice, où nous expérimentions diverses postures vues dans des ouvrages, testant nous même sur le moment, des gestes et caresses…


« Mais comment … Je ne comprends pas. »

J’entends une voix, discrète et pourtant bien affirmée. Il est tard et la bibliothèque est quasiment déserte en cette heure. D’un pas gracieux et agile, j’avance alors doucement, pour ne pas déranger les fidèles ou visiteurs qui pourraient être occupés à lire. Une demoiselle, à la chevelure d’or est assise là, un ouvrage dans les mains. Je la contemple quelques instant. C’est une femme d’une grande beauté. Ses traits sont délicats et doux. A l’expression de son visage, je comprends qu’elle semble perplexe face à ce qu’elle est en train de lire. Il faut dire que l’on trouve de tout ici et moi-même, j’ai bien souvent besoin de relire plusieurs fois quelques œuvres pour les assimiler correctement. Je suis de toute façon loin d’être une érudit. Avec douceur, je m’approche d’elle, essayant de faire le moins de bruit possible, pour finalement m’installer assise à côté d’elle, sur un oreiller, pliant mes jambes que je rabats sous mes fesses. Toujours en de doux gestes, je me penche et observe les illustrations de cet ouvrage. Je peux y voir aisément deux femmes, en diverses positions, se faisant l’amour et se donnant du plaisir. Je souris à cette vue, devinant que cet ouvrage parle précisément du plaisir entre femmes…

"Un très choix de lecture."

Mes mots n’étaient que murmures. Je ne suis pas là pour m’imposer, même si je suis prêtresse œuvrant dans ce Temple non. Je suis ici avant tout pour guider, aider, renseigner, accompagnant les fidèles mais aussi, pour prier Vénus, cela va de soit. Après quelques secondes de silence, je décide d’engager une légère discussion, afin de proposer mon aide…

"Je suis la prêtresse Thalie. Puis-je t’aider ? Tu sembles assez… intriguée par cet ouvrage."

Je lève la tête juste le temps d’observer la porte ouverte donnant sur le grand hall. Lucretia n’est pas encore arrivée. Je sais qu’elle trouvera aisément la bibliothèque pour y être déjà venue. Je puis donc l’y attendre, prenant ainsi le temps nécessaire pour aider cette fidèle…

"J’aime beaucoup cette œuvre. Elle est très bien illustrée. Je la lisais beaucoup lorsque je n’étais qu’une novice. Je peux peut-être répondre à des questions que tu te poses ?"
Avatar du romain
Thalie Helvius
Joueur absent
 
Messages: 402
Inscription: 29 Juillet 2012, 21:28
Prénom: Thalie
Nom de famille: Helvius
Surnom: Éoce
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Lucretia Albinus le 29 Août 2012, 17:12

Thalie ! Décidément, cette demoiselle a un don particulier pour réussir à me faire venir au Temple régulièrement ces derniers temps. À moins que cela ne soit dû aux temps troublés que nous traversons. Il faut dire que les résultats des dernières élections ont surpris beaucoup de monde et que l'idée du corps expéditionnaire est sur toutes les lèvres. Une hérésie à mes yeux et je ne suis pas la seule à le penser. Beaucoup mourront et il n'est pas impossible que Rome connaisse une nouvelle période sans naissance. Ce qui aurait pour conséquence de renforcer cette rébellion qui ne faiblit pas, bien au contraire. Comment les sénateurs peuvent oser prétendre que ce n'est qu'une vulgaire peccadille ! Sont-ils donc aveugles au point de ne pas voir le danger que représente les rebelles pour notre société.

J'ai passé une grande partie de la journée à guider des novices dans leur découverte du Temple. Beaucoup d'entre elles sont curieuses de comprendre le choix que j'ai fait : celui de vivre en dehors des murs protecteurs de l'endroit. Patiemment, calmement, j'explique mon choix tout en précisant que cela ne change rien quant au fait que ma dévotion envers la Déesse est restée aussi intacte que le jour de mon arrivée au Temple. Je ne prends nullement ombrage de leurs questions. J'ai moi aussi été novice en ces lieux et parler aux prêtresses confirmées me rassuraient. Les premiers temps du moins, car rapidement, mon besoin de vivre ma vie s'était fait sentir. Quelques règles de base aussi. Bien qu'ayant dédié leurs jeunes vies à Venus, les novices ne doivent jamais oublié le principal : tout doit être source de plaisir dans le moindre de nos actes.

Le soir tombe quand je me décide à prendre la direction de la bibliothèque, lieu de mon rendez-vous avec Thalie. Contrairement à moi, elle habite au Temple et ne peut se passer de l'atmosphère qui y règne. Il faut que je pense à l'inviter chez moi un jour prochain. Je suis certaine que Cassia va lui plaire. Seule inconnue réelle avec Thalie, le programme de la soirée. Je remets un peu d'ordre dans ma tenue sur le chemin. Comme à chacune de mes venues ici, je porte une toge en lin blanc très courte, révélant mes épaules puisque nouée à l'arrière de mon cou. Une fois certaine d'être présentable, je me dirige vers l'entrée de la bibliothèque. Je m'arrête, surprenant une conversation dont je connais au moins l'une des participantes. Thalie ! Écoutant avec plus d'attention, je comprends vite qu'elle se propose d'expliquer l'art du plaisir entre femmes à une jeune femme de passage. Ce qui ne me surprend pas vraiment venant de sa part. Par contre, je ne connais pas la jeune femme qui se tient à ses côtés. Jolie mais visiblement dépassée par sa lecture.

Après toutes ces années, tu ne sais toujours pas que rien de vaut la pratique Thalie ?

Mon rire cristallin les surprend toutes les deux. Encore plus l'inconnue qui ouvre de grands yeux. Il est connu de tout le monde au Temple que Thalie est la seule que je fréquente vraiment. Je m'installe avant d'enlacer mon amie pour l'embrasser langoureusement. Une habitude prise depuis notre première rencontre. Mon regard se pose ensuite avec bienveillance sur la visiteuse.

Bonsoir, je suis la prêtresse Lucretia. Il semble que tu aies besoin d'aide...

Avec douceur, je m'empare du livre étudié par la jeune femme. Un sourire et je la détaille lentement. Pourquoi chercher à connaître les plaisirs saphiques ? Bien que cela soit monnaie courante à Rome, rares sont celles qui viennent pour n'apprendre que cela. Je pose le livre au sol avant de saisir la main de l'inconnue.

Qui es-tu ? La discussion sera plus facile si nous savons comment te nommer. La raison de ta présence est évidente et tu ne dois surtout pas te sentir gênée en quoi que ce soit.

Contrairement à Thalie, je suis beaucoup plus directe. Sans doute parce que je vis hors du Temple. Avec le temps, j'ai appris à me défendre et à faire valoir mon point de vue. Ma voix n'en demeure pas moins d'une douceur extrême et j'opte pour créer une illusion incitant au calme pour rassurer notre invitée. Pas longtemps cependant mais assez pour qu'elle ressente un minimum de bien-être. Mon regard croise celui de Thalie. Je sais qu'elle a perçu ce que je viens de faire mais le garde pour elle. Je la prends dans mes bras, mes doigts glissant sur sa chevelure soyeuse, avant de reporter mon attention sur la demoiselle qui semble... nous étudier !
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Roenna le 29 Août 2012, 18:40

Mais qu’est-ce que je faisais là ? Je me le demandais véritablement. Ma Maîtresse m’avait envoyée ici pour apprendre à donner du plaisir à une autre femme, pour qu’un jour je lui donne du plaisir, toutefois je me sentais perdue dans ce Temple si majestueux. Je me sentais perdue et pas qu’un tout petit peu. Le Temple était immense, les femmes que je croisais magnifiques et je n’osais demander de l’aide à aucune. Par chance on ne m’aborda pas, ce qui m’évita de passer pour la greluche perdue et qui ignore ce qu’elle fait vraiment ici. Comment apprenait-on à donner du plaisir dans un livre ? Cette conception m’échappait encore, mais je n’imaginais pas ma Maîtresse m’envoyer ici sans que ça ne soit possible. Je cherchais donc ce qui, le plus probablement, me conduirait à mon but, la bibliothèque. Pour apprendre, il faut bien passer par les livres non ? Toutefois je dois dire que j’imaginais mal comment on apprenait ce genre de choses dans un livre, j’avais comme un doute sur le fait que ça soit possible, au moins apprendrai-je à distinguer les points sensibles du corps d’une femme, j’apprendrai quelques positions, des gestes à avoir que je n’aurais peut-être pas en dehors, mais je dois dire que j’imaginais mal apprendre de la sorte. Sans doute me trompais-je, je devais avoir confiance en mes nouveaux maîtres. Tout avait été depuis le début ainsi que Maître Caïus l’avait dit, aucune souffrance, aucune violence, aucun abus, pire ils semblaient tous deux s’inquiéter de moi, de mon bien aller, ça me touchait, c’était tellement nouveau, j’avais du mal à m’y faire, mais je m’y ferai plus facilement qu’à l’inverse je suppose. Voilà donc la bibliothèque, les livres, je fais une sélection très rapide, certains très complets, d’autres simplement illustrés, une petite pile d’une dizaine d’ouvrages que je commence à lire. J’en entame, un je passe à un autre, je me perds dans les lignes sans comprendre, les dessins et illustrations me semblent obscures et je me demande comment deux corps peuvent parvenir à prendre ces positions et puis je suis interrompue dans ma curiosité.

Je ne peux pas nier que la femme qui semble venir voler à mon secours soit d’une grande beauté, toutefois je me voyais mal expliquer les raisons de ma présence ici. Enfin avec ce livre dans les mains et les ouvrages à mes côtés, c’était plutôt clair mais qu’allait-elle faire ? Me montrer ? Cette seule pensée brouille un peu plus mon esprit déjà perdu dans tout cela, quel comportement apporter, que puis-je dire et que dois-je nier, puis-je avouer que c’est une sénatrice de ce Temple qui m’envoie ? Que moi, son esclave fraichement acquise, j’ai autant de connaissance sur les plaisirs partagés entre femmes qu’un nourrisson pleurant pour la première fois ? Je m’inquiète un peu de tout ça, je ne voudrai nuire à la réputation de ma Maîtresse, ne pas être vendue de nouveau parce que au fond, ça ne fait que quelques jours, mais je m’attache à ces Maîtres, à lui autant qu’à elle. Je m’apprête à répondre quand une seconde voix vient prendre part à la conversation, encore une fois une très belle femme, cet endroit semble les rassembler décidément ! Ce qu’elle dit empourpre mes joues. Pratiquer comme dans « faire » ? Voilà qui était inquiétant, je ne serai pas capable, je n’avais aucune connaissance, je serai dépassée, je ferai honte à ma Maîtresse. Bien que ces deux femmes sachent, ou doivent fortement se douter, que je suis une néophyte en quête d’un savoir nouveau.

Je les regarde, elles se connaissent c’est évident. Carrément flagrant quand elles s’embrassent devant moi, sans aucune chasteté et je ne peux que ressentir un certain trouble à cette vision très plaisante, une envie de … participer. D’essayer. Je me découvrais curieuse depuis que mon plot avait été rendu inactif par un coup de trop. J’ai même du mal à reprendre pieds quand la seconde femme se présente, je n’arrive pas même à bredouiller, je me contente de hocher timidement la tête. Je suis intimidée, moi qui pourrais désarmer un gladiateur sur-entrainé, j’étais tétanisée et incapable face à ces deux créatures de rêve apparemment décidées à m’enseigner, par la pratique, ce savoir qui me faisait défaut, un comble. Je la laisse prendre ma main, frissonnant doucement à ce contact, je m’inquiète de l’idée qu’elles vont se faire de moi à ce rythme ! Elle me demande de me présenter, je me sens inquiète, perturbée, pas prête à le faire et pourtant je m’apaise un peu en imaginant un sourire de ma Maîtresse quand je pourrai lui montrer mes nouveaux savoirs. Pourtant c’est toujours intimidée, plus encore quand je me retrouve dans les bras de cette femme, mes propres bras ballant lamentablement et tremblante d’appréhension et pourtant aussi d’une certaine impatience, je réponds, timide :


« Je me nomme Roenna Aquilius, je suis esclave de Caïus et Valentina Aquilius. C’est ma Maîtresse qui m’a demandée de venir ici car je ne connais rien du plaisir entre les femmes. Ces ouvrages me semblaient parfaitement adapté pour m’apprendre cela, je ne voudrai pas vous déranger. Ma présence ne doit pas vous importuner, vis vous le souhaitez, je peux lire ailleurs. »

Je reste intimidée, une part de moi consciente que mon discours ne va pas me « tirer d’affaire » et autant qu’une partie de moi espère se sortir de là, une autre a soif d’apprendre, de découvrir, et pas seulement pour pouvoir contenter Valentina, mais bien par une vraie curiosité. Pourtant je reste sans bouger, simple corps entre les bras de cette femme magnifique jusqu’à ce que je remarque que je lui rendais son doux geste, celui qu’elle avait dans mes cheveux et que je lui rendais, vivement comme brulée je retire ma main, me levant, rougissante pour mieux m’agenouiller :

« Je suis navrée, j’ignore ce qui m’a pris. Pardonnez-moi. »
Image
Avatar du romain
Roenna
Androïdes
 
Messages: 68
Inscription: 24 Août 2012, 17:06
Prénom: Roenna
Nom de famille: Aquilius
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Thalie Helvius le 03 Septembre 2012, 15:04

Je rigole en entendant la remarque de Lucretia. Mon baiser est aussi langoureux que le siens, je suis ravie de la voir s’installer avec nous. Lucretia est une prêtresse qui aime son indépendance. Elle vit en dehors du Temple mais chacune de ses visites est un moment de joie pour moi. Je me suis attachée à elle, plus qu’à d’autres prêtresses, c’est certains. Je la regarde prendre les choses en mains, enlaçant la jeune romaine qui semble toujours aussi perdue. Ma consœur a toujours été beaucoup plus directe que moi. Je suis plus joueuse qu’elle je crois ou je manque peut-être encore d’assurance, de confiance en moi. Je me plais à regarder les deux femmes discourir, ne pouvant m’empêcher de sourire en écoutant Lucretia. Il est vrai que l’on vient souvent nous demander conseils sur les choses de l’amour. Au Temple, la pudeur, la timidité ne doit en rien être un obstacle. Elles n’ont tout simplement pas leurs places ici. J’écoute la jeune romaine se présenter. A priori, je lui donne mon âge ou pas loin. Mais il est bien difficile de tenter de donner un âge à une inconnue. J’apprends avec stupeur qu’elle est une esclave et donc, logiquement une androïde. Je n’aime pas cette espèce, je la maîtrise bien souvent, trop souvent. Si je possède moi-même l’un d’eux, je reste méfiante vis-à-vis de ces machines. Ce ne saurait dire d’où cela provient. Peut-être parce qu’au fond de moi, je reste persuade que le sentiment d’aimer ne peut être qu’humain. Eux ne doivent éprouver qu’un semblant d’attachement. Le fruit d’un calcul hasardeux, d’une probabilité d’enchainement de situations, de réponses conduisant à un résultat, à une ébauche de réaction de leur part, s’adaptant sans cesse pour toujours plus nous copier, nous imiter. Les anciens devaient être inconscients à l’époque de la création de ce blasphème…

"Je connais bien ta maîtresse Roenna"

Je souris en prononçant ses mots. Valentina vient de temps à autres me rendre visite au Temple. C’est une fidèle qui s’est découverte une réelle affinité avec notre déesse et j’espère la guider de la meilleure façon qu’il soit en cette voie. Comme toutes bonnes esclaves, Roenna semble vouloir requérir le moins d’aide possible, préférant se débrouiller seule certainement. Je ne peux que comprendre sa réaction et si je méprise ceux de son espèce, je suis avant tout une prêtresse. C’est mon rôle d’aider celles qui ont besoin de conseils, d’aides. Mon visage se tourne vers Lucretia…

"Lucretia a raison je le crains Roenna, on apprend bien plus en pratiquant qu’en lisant."

L’esclave a des réactions assez soudaines. La voici agenouillée, comme-ci elle nous craignait en cet instant. Ce serait bien là la première fois qu’une romaine aurait peur de moi. Moi qui cherche tout le contraire, je reste assez perplexe et ne sais trop comment réagir. Je me lève alors, venant dans le dos de l’androïde, m’agenouillant à ses côtés pour l’enlacer à mon tour, avec affection et tendresse…

"Allons Roenna, tu ne vas pas nous craindre quand même ?... comment veux-tu apprendre si tu as peur de nous toucher… nous effleurer ?"

Je rigole amusée, prenant grand soin de garder au chaud dans mes bras la jeune femme, essayant par ce simple geste, de la rassurer comme je le peux. Mon regard croise celui de Lucretia et j’espère lui faire comprendre de venir m’aider sur ce coup, l’invitant à venir me rejoindre. J’attrape d’une main le livre laissé à terre, le rapproche pour en reprendre la lecture avec l’androïde, ma joue frôlant la sienne alors que mon visage reste au côté du siens…

"Regarde… as-tu vu dans ces illustrations un seul instant les deux partenaires se fuyant l’une l’autre ?"

Moqueuse, taquine, j’essais de détendre un peu l’atmosphère en usant d’humour, de malice, demeurant souriante…

"Moi je crois que c’est plus tout le contraire non ? Qu’en penses-tu Lucretia ?"
Avatar du romain
Thalie Helvius
Joueur absent
 
Messages: 402
Inscription: 29 Juillet 2012, 21:28
Prénom: Thalie
Nom de famille: Helvius
Surnom: Éoce
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Lucretia Albinus le 05 Septembre 2012, 20:10

Ainsi donc, cette demoiselle est une androïde. Contrairement à Thalie, je ne connais pas la maîtresse de Roenna mais si je me fie au sourire de mon amie, elles se connaissent très bien toutes les deux. Par contre, je sais sa méfiance à l'égard de ces machines. Toujours dans mes bras, Roenna semble se détendre doucement et prend même l'initiative de me rendre ma caresse. Avant de s'excuser ! Il ne manquait plus que cela. Thalie est la première à réagir et je l'observe enlacer notre invitée. Livre en main, elle lui explique doucement qu'elle ne doit pas avoir peur de nous et rien n'est effrayant dans les plaisirs charnels. Nos regards se croisent mais je me contente de lui sourire.

Je pense que nous ne sommes pas au bon endroit...

De la main, j'invite Thalie à se relever puis Roenna dont je garde la main le temps de gagner une petite pièce à l'écart. Inutile de poursuivre notre discussion avec le risque d'être dérangées. Une fois à l'intérieur, je referme la porte, attirant Thalie à moi.

Ici, nous serons mieux.

Je reporte mon attention sur Roenna qui nous regarde en silence.

Je n'ai pas l'honneur de connaître ta maîtresse mais elle est l'une de mes sœurs et nous allons t'aider à apprendre. N'aies aucune crainte, la seule chose que nous t'apporterons s'appelle « Plaisir ».

Tout en discutant, je m'approche de Roenna, qui ressemble de plus en plus à une statue. Je la guide vers des coussins avant de revenir vers Thalie. Mes doigts se perdent dans la chevelure soyeuse de la prêtresse avant que nos lèvres se scellent le temps d'un baiser. Je mets fin au baiser avant de passer derrière Thalie. J'aime le contact de son corps contre le mien. Mon regard plonge dans celui de Roenna tandis que je chuchote à Thalie un simple « montrons-lui alors ».

Je viens m'installer aux côtés de la jeune androïde avant de l'attirer à moi. Elle ressemble à une petite chose toute effrayée par ce qui peut se passer. Je caresse son visage du bout des doigts, descendant sans hâte vers son cou. Roenna semble si craintive que je me demande si elle ne va pas prendre ses jambes à son cou et s'enfuir. D'une main, j'invite Thalie à s'allonger derrière elle. Au moins, elle ne pourra pas s'enfuir. Je dépose un doux baiser sur les lèvres de Roenna. Je la sens perturbée, réservée. Ce qui ne me choque pas outre mesure. Bien des novices le sont à leur arrivée au Temple. Mais contrairement à elles, Roenna n'a guère le temps d'apprendre si elle veut se mettre au service de sa maîtresse rapidement.

Tu vois, c'est aussi simple que cela Roenna. Tu trouveras tout ce qui concerne la théorie dans nos livres mais rien ne remplace l'expérience pour se familiariser avec.

Tout en discutant, mes mains glissent sur le corps de l'androïde. Je découvre des courbes charmantes qui ne demandent qu'à être découvertes le temps d'un moment de plaisir, court ou long selon l'instant. Je remonte le bas de sa tenue, dévoilant ses jambes, glissant sur sa peau nue comme sur du satin. Ma main rencontre celle de Thalie qui me sourit alors que je la regarde. Nous avons bien fait de nous isoler...
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Roenna le 05 Septembre 2012, 20:57

Je me sens perdue, déplacée, je me sens mal et lire ces livres n’aide pas vraiment car je ne me sens pas plus avancée après que avant. Quand en prime on vient me proposer de l’aide, j’avoue que je commence doucement à paniquer, c’est tellement déconcertant. Les voir s’embrasser était loin de ne pas m’avoir donnée envie d’essayer mais quand l’humaine s’approche de moi, je me fige, comme tétanisée, je panique un peu alors que pourtant j’ai dans l’idée que je ne ferai que profiter, j’ai peur d’abuser. On m’a demandée d’apprendre, pas d’essayer, d’expérimenter et de … euh … coucher avec deux personnes du temple dont je ne sais absolument rien. Ma Maîtresse pourrait s’en offenser et si je ne suis pas douée, que vont-elles pouvoir lui raconter à mon service ? Et ensuite retour au marché alors que j’étais enfin dans une famille que j’appréciais vraiment et auprès de laquelle je voulais m’épanouir ? Ca m’inquiète un peu je dois dire, et mon inexpérience me rend rigide, quand je parviens apparemment à me détendre un peu, ce n’est que pour mieux m’inquiéter de mon geste, moi qui appréciait ne pas avoir une programmation basée sur le domaine sexuel, en cet instant quelques sous-programmes seraient appréciés pourtant. Quand en prime j’entends qu’une d’elles connait ma Maîtresse, je marche sur des oeufs, pas littéralement bien entendu, mais ça ne me rassure pas franchement. Une nouvelle remarque et je baisse la tête, quelque peu honteuse :

« Non, je ne vous crains pas, j’ai peur de vous décevoir, de ne pas être à la hauteur de vos attentes. »

Et les chances que je ne le sois pas étant énormes, ça ne m’aidait pas franchement à me détendre malgré toute la gentillesse dont elles étaient en train de faire preuve à mon égard. Le contact que m’offre la jeune femme est délicieux, chaud, plaisant, je sens son souffle chaud dans mon cou, je sens son parfum, tant de douceur, je regarde les images qu’elle me montre et je secoue doucement la tête quand elle me demande si les partenaires se fuient. Non elles ne se fuient pas, elles sont même plutôt très proches, très très proches. Encore intimidée par tout ça, je perds un peu le fil de ce qui se dit et je suis bien docilement les deux femmes quand elles m’emmènent dans une autre salle où, telle une victime de Méduse, je ne bouge plus, changée en statue de sel apparemment. Je les regarde, elles sont d’une grande beauté et d’une assurance dans leurs gestes que je n’ai pas, que je n’aurai jamais, elles veulent me donner du plaisir, elles veulent m’apprendre, je n’ai rien à craindre, oui mais ce n’est pas ce qu’elles vont faire qui m’inquiète mais bien ce que moi je saurai faire, arriverai-je à leurs donner au moins un peu ?

Je me laisse docilement guidée vers les coussins et quand je dis docilement, comprenez par là qu’une poupée de chiffon opposerait peut-être même plus de résistance que moi. Je les observe, curieuse, intriguée, désireuse d’apprendre et même impudique pour le coup tant je suis fascinée par leur baiser. Elles rendent ça apparemment tellement simple et je paierai cher pour savoir ce qu’elle vient de lui murmurer à l’oreille car je sens que ça ne va pas me plaire. Ou au contraire véritablement me plaire d’une façon dont je suis peu habituée. A nouveau la prêtresse Lucrétia approche de moi, elle me touche du bout des doigts, puis moins timidement, je tremble sous ces contacts agréables. Avec un homme je suis tellement facilement à l’aise, pourquoi est-ce que là ça m’inquiète tellement, les femmes ne sont -elles pas plus douces ? Alors que Lucrétia reste devant moi, la seconde prêtresse vient se mettre dans mon dos, se blottir contre moi, je suis piégée, captive entre ces deux beautés. Evidemment je suis consciente que ça pourrait être bien pire mais ça ne me rassure pas sur mes capacités que je crains bien trop médiocre pour cet endroit. Tout le monde doit apprendre mais on ne pardonne pas vraiment aux androïdes de ne pas savoir. Des remarques sur comment mieux apprendre, je hoche la tête sans un son, je sens les mains des prêtresses sur mon corps, entamant de relever mon vêtement.

Doucement je me détends un peu, la chaleur des leurs corps est très communicative et puis, je suis là pour apprendre et elles ne me veulent que du bien pas vrai ? Je me penche un peu en avant, timidement, j’embrasse du bout des lèvres la prêtresse qui me fait face, c’est un baiser chaste, intimidée par cette femme à l’apparence mature. Le baiser s’intensifie un peu, juste à peine moins chaste et je me recule, ma langue passant sur mes lèvres pour goûter encore le goût des lèvres de la prêtresse. Je me tourne alors doucement vers Thalie et je viens l’embrasser. Je ne sais pas si son apparence plus jeune m’impressionne moins ou si je commence à vraiment me détendre mais mon baiser d’abord timide perd sa timidité et finalement perd toute timidité quand en prime ma langue vient chercher la sienne. J’appréhende mais je me détends, leurs corps réchauffent le mien et leurs mains me sont tendres, j’apprécie et je savoure … j’apprends.
Image
Avatar du romain
Roenna
Androïdes
 
Messages: 68
Inscription: 24 Août 2012, 17:06
Prénom: Roenna
Nom de famille: Aquilius
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Thalie Helvius le 09 Septembre 2012, 05:45

Lentement, doucement, l’androïde se laisse apprivoiser, baissant petit à petit ses gardes. Lucretia est douce et sait tout mettre en œuvre pour mettre à l’aise notre hôte. Je me plais à la regarder embrasser la jeune esclave avec douceur, tandis que j’effleure l’épaule de celle-ci sous mes lèvres, embrassant sa peau douce et chaude, mes doigts jouant avec la chevelure blonde et soyeuse agilement. Ainsi en son dos, il m’est possible de capter le regard de mon amie, devinant l’intérêt qu’elle porte à cette novice venue solliciter notre aide. Je lui souris, à la fois amusée, excitée par la situation mais aussi par jeu. Et lorsque la belle androïde se retourne, pour m’offrir à mon tour un doux baiser, je ne peux que lui rendre celui-ci avec affection, sensualité, envie et légèreté. Ma langue entre au contact de la sienne dans un effleurement léger et délicat, la câlinant avec sensualité, prenant son temps pour en apprécier la caresse, la présence, jouant avec malicieusement, tandis qu’un léger soupire s’échappe de mon être. Ma main, dans une délicate caresse vient effleurer sa joue, gardant son visage à proximité du miens. Mon autre main vient se poser sur la cuisse mise à nue par Lucretia, caressant la peau satinée de l’androïde, avant de la contempler tendrement, continuant d’effleurer sa joue, mon pouce glissant sur ses lèvres sensuelles lorsque je mets fin au baiser…

"Tu n’as pas à avoir peur de nous décevoir… tu es là pour apprendre…"

Je lui souris avec charme et tendresse. Cet instant doit être doux pour Roenna. Elle se doit de se souvenir de ce moment avec douceur, nostalgie lorsqu’elle y repensera plus tard. C’est important. Je glisse mon visage dans le creux de son cou, embrassant avec amour et envie sa peau chaude, laissant ma langue effleurer celle-ci délicatement, tandis que je viens chercher toujours plus de contact avec l’esclave, mon corps épousant le siens autant qu’il m’est permise. Ma poitrine effleure la sienne à travers les tissus, provoquant de délicieuses sensations, alors que ma main joue sur sa cuisse à lui provoquer des frissons. Je me plais ainsi à griffer coquinement sa peau, pour la caresser aussitôt, remontant et descendant légèrement, lentement vers l’intérieur de celle-ci, pour mieux effleurer cette zone inexplorée encore. Du bout des doigts, je remonte alors très doucement vers son entre jambe, son sanctuaire, sans jamais venir l’effleurer. Je ne fais qu’attiser la flamme, la sensation d’une caresse qui semble vouloir s’inviter pour mieux se dérober. Mon regard, de nouveau, croise celui de Lucretia, lui exprimant toute mon envie, mon désir. Je me penche alors par-dessus l’épaule de Roenna pour embrasser avec fougue l’autre prêtresse, ma langue allant immédiatement chercher une caresse de la sienne…

"Et si tu déshabillais l’une de nous Roenna ?"

Je viens lui déposer une suite de doux baisers sur ses lèvres. Ma respiration s’est légèrement accélérée et je me surprends soudainement à ronronner délicatement, dans un son régulier et réconfortant, me faisant néanmoins rougir de gêne, mais aussi et surtout de plaisir face à la présence de Lucretia et Roenna…

"Tu t’en sens capable ?"

Mes mots sont doux. Je ne suis pas là pour brusquer l’esclave, bien au contraire. Avec sensualité, je viens effleurer ses lèvres du bout de ma langue, l’embrassant aussitôt avec envie, mes mains effleurant ses cuisses avec douceur, caressant sa peau douce tandis que je reste cambrée face à elle. Je sais que Lucretia ne reste pas inactive, même si en l’instant, il m’est difficile de voir ce qu’elle peut bien faire à notre chère novice dévouée…
Avatar du romain
Thalie Helvius
Joueur absent
 
Messages: 402
Inscription: 29 Juillet 2012, 21:28
Prénom: Thalie
Nom de famille: Helvius
Surnom: Éoce
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Lucretia Albinus le 12 Septembre 2012, 12:41

Adorable demoiselle totalement perdue face à ce qui arrive. Je sais, ce n'est pas vraiment gentil mais je ne peux m'empêcher d'être amusée par le trouble de Roenna. Sait-elle seulement ce qu'est le plaisir... J'avoue avoir un doute. Il est de coutume au Temple de laisser les novices progresser à leur rythme. J'agirais volontiers de même avec cette androïde mais le temps doit malgré tout lui être compté. Je la vois venir quémander un baiser à Thalie qui ne se fait pas prier pour y répondre. Ma douce amie ne vit pas ici par hasard. Les contacts charnels tiennent une place importante dans sa vie. J'en profite pour observer le comportement de Roenna, visiblement plus à l'aise avec ma cadette. Ce qui ne m'étonne guère d'ailleurs. Thalie vient m'embrasser avec envie et nos langues ne tardent pas à se mêler le temps d'une danse sensuelle que nous apprécions l'une et l'autre. Roenna se détend au fil des minutes qui s’égrènent. Voilà une bonne chose.

Et elle n'est pas la seule. Un ronronnement que je connais bien ne tarde pas à se faire entendre, me faisant sourire. La demoiselle Thalie est loin de rester indifférente à la situation. Je l'écoute proposer à Roenna de déshabiller l'une de nous sans obtenir de réponse de la part de l'androïde. Je me relève, entraînant non pas Roenna mais Thalie dans mon mouvement, avant de venir me coller dans son dos. Ma compagne au Temple se cambre d'envie mais elle va devoir patienter. De la main, je fais signe à l'androïde de venir devant la jeune prêtresse. Avec douceur, je prends les mains de Roenna dans les miennes avant de venir les poser sur les hanches de Thalie. Lentement, je la fais caresser les courbes parfaites de mon amie, la guidant dans ses premières caresses saphiques. Subtilement, je viens poser ses mains sur les bretelles de la tunique que porte Thalie. Avant de retirer les miennes qui redescendent lentement, effleurant avec une envie non dissimulée le corps de la jeune prêtresse. Mon regard plonge dans celui de Roenna.

Thalie a raison. Nous pouvons t'apprendre bien des choses mais tu dois les expérimenter pour savoir. N'aie aucune crainte, nous avons toutes été, un jour, maladroites et effrayées. Ce sentiment est normal.

Toutes, je ne sais pas mais une majorité des novices s'enfuie au premier contact charnel, apeurée. Roenna ne peut le faire, c'est une esclave. Mais ce n'est pas une raison pour la rabaisser et lui apprendre de force ce qu'elle doit savoir pour satisfaire sa maîtresse. Je sais trop ce que cela engendre. Je n'ai qu'à observer Cassia pour le savoir. Dans un sourire, 'j'invite Roenna à faire glisser le haut de la robe de Thalie pendant que je fais de même avec celle portée par l'androïde. Ses seins se dévoilent, révélant leurs pointes tendues en attente d'un peu de considération. Après un baiser dans le cou de mon amie, je viens me mettre derrière Roenna, mes mains se refermant sur sa poitrine avec douceur. Après de longues secondes d'hésitation, je la vois dénuder Thalie à son tour, ses mains tremblant légèrement. L'esclave s'efforce de nous faire plaisir mais elle agit encore plus par obligation que par plaisir.

Ma chère, je crains que nous n'ayons oublié le plus important...

L'air mystérieux que j'affiche intrigue Thalie mais mon sourire en dit long sur la suite. J'achève de dévêtir Roenna avant de l'allonger sur les coussins. Il n'y a rien à dire, son corps est superbe et semble fait pour le plaisir. J'attire Thalie contre moi, l'embrassant avec volupté tandis que mes doigts viennent taquiner le bout de ses seins.

Cette demoiselle ignore tout du plaisir apporté par les caresses d'une femme... Si nous commencions par cela déjà...

Je n'ai nul besoin d'en dire plus à la jeune prêtresse. Je m'allonge aux côtés de Roenna, dont les joues ont pris une jolie couleur rouge. Avant de venir l'embrasser, ma langue se mêlant à la sienne toute en retenue, histoire de l'apprivoiser un peu plus qu'elle ne l'est déjà. Mes doigts parcourent son corps, à la recherche des zones les plus réactives, évitant avec soin son sanctuaire. Je poursuis mes baisers, les déposant sur sa peau nue, ma langue glissant par moment sur son corps, descendant sur sa poitrine avant de venir s'enrouler autour de la pointe gauche. Thalie nous a rejointes et n'est pas en reste non plus. Nos mains se frôlent par moment tandis que je sens le corps de l'androïde réagir sous nos attentions. C'est certainement le moment le plus délicat, celui où elle doit prendre conscience de son plaisir et l'accepter pour poursuivre cette initiation. Je sais que certaines de mes sœurs n'ont de contacts charnels qu'avec les hommes, ne se sentant pas en phase avec une autre femme. Roenna ne peut choisir, elle, mais je ne veux pas que sa maîtresse soit déçue par l'apprentissage de l'androïde. Car si Thalie connaît bien Valentina, il n'en va pas de même pour moi, ne l'ayant croisée que peu de fois au Temple.
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

Messagepar Roenna le 12 Septembre 2012, 14:52

Je me sens piégée, horriblement piégée. Je pourrai sans doute mettre hors service les deux prêtresses avant qu’elles n’aient le temps d’esquisser un mouvement, mais ça serait trahir mon plot désactivé, ça serait prendre un risque inconsidéré puisque de secondes en secondes l’idée qu’elles ne puissent véritablement me vouloir due du bien devenait la plus forte dans mon esprit. Je n’avais pas véritablement peur, j’étais même curieuse, désireuse d’apprendre, seulement il y avait quelque chose qui m’impressionnait. Je ne pourrai pas le nommer, aucun mot ne me venait à l’esprit, mais cette femme me faisait ressentir un sentiment d’infériorité. Son amie, belle et ravissante jeune femme aux cheveux couleur des blés m’attirait vraiment énormément, elle m’impressionnait car à sa façon de se comporter je comprenais son savoir faire et son expérience. La prêtresse aux cheveux d’ébène m’attirait tout autant c’est vrai, mais il y avait une différence, devant elle je ne tenais pas son regard, je me sentais soumise, elle m’impressionnait véritablement, comme si tout mon corps acceptait la blonde comme une égale mais était prêt à complètement se soumettre devant l’ainée. Sans doute est-ce d’ailleurs mieux alors que ce soit elle qui mène la danse ou du moins qui me mène moi. Je me laisse sagement faire entre ses mains, je ne résiste pas quand elle me relève, réalisant que je n’avais toujours pas réagis à la demande de la prêtresse de déshabiller une d’elles, mais à choisir mon choix était fait, celle qui avait posé la question serait ma « victime ». Seulement je viens de perdre contrôle sur cette décision, guidée comme une enfant je laisse les choses arriver, n’osant poser que le bout de mes doigts pour découvrir les courbes parfaites de la jeune femme. Je suis toujours aussi rigide mais un tout petit peu moins timide quand finalement mes mains se trouvent posées sur les bretelles du vêtement de la blonde. Je suis prête à parier qu’elle n’a rien dessous, qu’en un tout petit mouvement je pouvais la mettre à nue, la voir, admirer son corps mais je ne bouge pas, je reste figée, tremblant comme une feuille sous le vent d’automne, j’hésite, pousse les bretelles et me ravise. Aux mots de Lucretia, je peine à croire, comment cette femme avait-elle un jour pu être aussi timide et impressionnée que moi ? Il y avait en elle une telle assurance que ça semblait impossible. Je hoche pourtant doucement la tête tout en répondant timidement comme si mes seuls mots risquaient de provoquer une réaction catastrophique :

« D’accord. »

Un seul mot, merci de ne pas demander plus, la Roenna que vous demandez est temporairement indisponible. Je sens la prêtresse me déshabiller, laissant apparaître ma poitrine, une petite poitrine menue et dont les pointes trahissent d’ores et déjà mon trouble et ce début d’excitation que tout cela fait naitre en moi. Finalement je parviens à pousser les bretelles du vêtement de Thalie, sursautant en sentant les mains chaudes et douces qui s’emparaient de ma poitrine, je me fige complètement, le regard captivé, obnubilé par la poitrine offerte à ma vue. Ce n’est que quelques secondes plus tard que je réalise que le vêtement a complètement abandonné le corps de la prêtresse, mon regard est aussi timide que je le suis pour descendre un peu plus bas encore, mais il remonte vivement pour chercher une réaction sur le visage de Thalie aux mots de la prêtresse dans mon dos. Qu’ont-elles pu oublier ? Avais-je oublié quelque chose moi aussi ? Sans aucune réponse, je me retrouve mise à nue, allongée sur les coussins, jambes serrées de façon on ne peut plus stricte, bras le long du corps, les mains et doigts tendus à m’en blanchir les phalanges. J’admire le spectacle de leur baiser, la dextérité des doigts de la prêtresse pour jouer avec les seins de son amie, j’essaye de retenir ce geste, d’apprendre mais je n’ai qu’envie de faire exactement pareil. Tendant l’oreille j’écoute attentivement ce qu’elles se disent et je rougis vivement, rouge tomate, quand je réalise ce qu’elles ne vont sans doute pas tarder à faire. Je les regarde approcher, me figeant encore d’avantage comme si j’avais eu le drame de croiser le regard de Méduse.

Chacune d'un côté de mon corps, un baiser doux, chaud, brulant, je peine à répondre, complètement tétanisée, et si je n'aimais pas ? Je n'avais pas le choix, ma Maîtresse n'accepterait surement pas que son culte ne soit pas le mien également. Les doigts de la prêtresse se perdent sur mon corps, elle évite habilement mon intimité, elle semble chercher des points sensibles et ne tarde pas à en trouver, notamment la courbure de mes fesses. Je ne sais pas si c'était ma programmation au moment de ma création ou si c'était moi qui aimait vraiment ça, mais mes fesses étaient cruellement réactives aux caresses. De son côté, la plus jeune des deux prêtresses se prête aussi au jeu, les sensations se multiplient et rapidement je m'entends gémir. Je sens mon corps qui se détend, mes bras finissent par ne plus être tendus, mon corps lui aussi se détend, je m'affaisse et rapidement je me rends compte que j'aime ce qui arrive et que ça me détend. Les mains de femmes sont plus douces que celles des hommes, plus tendres mais leurs caresses sont plus précises, plus excitantes. Et je me surprends à vouloir les toucher moi aussi. D'une main timide, j'effleure la hanche de Thalie, me ravisant immédiatement et puis j'y reviens, du bout des doigts, constatant qu'elle se laisse faire. Je pense faire la même chose avec Lucretia, constatant alors qu'elle est la dernière vêtue, je me tourne vers elle, m'échappant quelque peu à leurs mains si douces et ennivrantes. Je la regarde dans les yeux, dans mon regard ma soumission est évidente, mes doigts se saisissent de son vêtement. J'approche un peu d'elle, un peu plus, un peu plus, je l'embrasse. Moins timidement mais toujours avec beaucoup de retenue. Sa tenue finalement retirée, je la contemple, et le mot est faible, j'approche pour un nouveau baiser quand un traitre de coussin se dérobe, je lui tombe dessus, allongée sur son corps. Je l'observe, un peu paniquée mais captivée par sa beauté et surtout ses lèvres que je ne quitte plus de mes yeux. Je me penche, je l'embrasse à pleine bouche, un baiser maladroite mais avide de goûter à plus, avide d'apprendre. Le baiser se termine et je sursaute :


« Désolée, j'ignore ce qui m'a prise ! »

Peut-être que mon discours aurait eu une chance si mes mains n'avaient pas eu l'indécende de s'emparer pour l'une d'un sein de la prêtresse allongée sous mon corps et pour l'autre de chercher la nuque de la seconde prêtresse pour la faire approcher. Finalement si, je sais ce qui m'a prise. Jouant très maladroitement avec ce sein dans ma main, j'embrasse Thalie, et je me rends compte de mon excitation devenue évidente désormais, je me rends compte aussi que :

« Je veux apprendre. »
Image
Avatar du romain
Roenna
Androïdes
 
Messages: 68
Inscription: 24 Août 2012, 17:06
Prénom: Roenna
Nom de famille: Aquilius
Compte principal: Oui

Suivante

Retourner vers Épisode Trois : Le corps expéditionnaire



Qui est à Rome ?

Romains parcourant ce forum: Aucun romain en ville et 6 touristes

cron