[E3] Un "dur" apprentissage [Lucretia, Thalie]

[Thalie Helvius]

Je me laisse guider par la main sur ma nuque de l’esclave, venant l’embrasser avec tendresse et souplesse, mes lèvres venant se souder aux siennes dans une caresse sensuelle, avant que ma glisse ne m’immisce lentement, coquinement entre pour chercher sa compagne, l’effleurant adroitement et agilement, tandis que mes ronronnements ne se font que plus entendre. En un instant pareil, dans une situation si troublante mais oh combien délicieuse, il m’est bien difficile de penser à maîtriser ce don bien bruyant et peu discret. Est-ce bien le plus important ?

« Je veux apprendre. »

Je ne peux que sourire à Roenna qui demeure si attirante, délicieusement ravissante dans son innocence, sa soif d’apprendre. Un regard échangé avec Lucretia qui se retrouve sous la belle blonde, dans une position qui doit, assurément la satisfaire et je reviens embrasser aussitôt l’androïde avec passion, mêlant de nouveau ma langue à la sienne pour entamer un concert de caresses, d’effleurements sensuels, tandis que des soupirs s’échappent ici et là. Mon corps ne reste pas inerte et j’en profite pour venir me blottir contre les deux filles, cherchant un peu de chaleur dans ce contact divin, ma main glissant sur le dos de l’androïde. Mes doigts, agiles et taquins descendent le long de la colonne de l’apprentie, me plaisant à provoquer des frissons. Je quitte les lèvres de Roenna pour venir embrasser désormais Lucretia, n’hésitant pas longtemps avant de glisser à mon tour ma langue au contact de la sienne. Le baiser est fougueux, presque sauvage…

"L’art des caresses est très important Roenna…"

Ma langue vient effleurer ses lèvres, avant de me pencher pour capturer le sein laissé libre de Lucretia, le prenant en bouche pour le suçoter avec gourmandise et envie, ma langue se plaisant à frotter, caresser, taquiner le téton de la belle prêtresse. Sous mes doigts malicieux, je sens l’androïde se raidir, se cambrer au fur et à mesure que ceux-ci s’approchent de ses fesses. J’ai toujours adoré caresser, câliner cette partie si envoûtante. Roenna possède des fesses somptueuses, véritable appel aux caresses. Je ne peux guère plus attendre longtemps pour venir les parcourir sous ma main, les effleurant, caressant, découvrant cette contrée si attirante, si envoûtante. Mes lèvres quittent le sein de Lucretia et viennent s’emparer du lobe d’oreille de la jeune esclave, pour le sucer avec désir, fougue…

"Je suis certaine que ta maîtresse appréciera tes caresses…"

Ma voix se fait malicieuse, alors que mes doigts, très lentement, délicatement, se font soudain plus explorateurs, moins timides, remontant en ce sillon délimité par les fesses de la belle esclave, me plaisant à découvrir cette zone lentement. Je remonte jusqu’à sa chute de rein, puis, sans attendre guère plus, redescent aussitôt pour parcourir le même chemin dans le sens inverse, sans néanmoins m’arrêter, afin de venir caresser ses lèvres intimes dessous. Ma bouche se dépose sur son épaule, sa joue, contemplant les réactions que je pourrais susciter chez Roenna…

[Lucretia Albinus]

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Toutes mes excuses, j'avais oublié de poster ma réponse

Apprendre, enseigner, initier. Il existe bien des façons de décrire ce que nous sommes en train de faire toutes les trois. Pour ma part, je préfère parler de partage, bien que Roenna soit une androïde obéissant à un ordre donné uniquement. Allongée, la demoiselle subit pour l'heure mes caresses, ainsi que celles de Thalie. Elle se détend peu à peu et semble prendre conscience de son plaisir. Ne lui reste plus que l'envie et tout ira pour le mieux. Je note qu'elle semble plus à l'aise avec mon amante qu'avec moi. Je souris. C'est souvent le cas chez les novices. Je n'en poursuis pas moins mes attentions à son égard. Étonnement, quand Roenna se décide à intervenir, je deviens l'objet de son attention. Je la laisse retirer la tenue que je porte sans esquisser le moindre geste. La situation se complique lorsqu'elle veut m'embrasser une seconde fois, un coussin se dérobant, la voilà qui se retrouve allongée sur moi. Son trouble est visible mais la situation m'amuse en réalité. Je réponds volontiers à son baiser, la laissant pour l'heure agir comme bon lui semble. Ses excuses se trouvent rapidement étouffées par l'intervention de Thalie qui en profite pour s'approcher encore plus, nos corps s'entremêlant.

Ma bouche se soude à celle de la jeune prêtresse, le temps d'un baiser passionné, avant qu'elle ne descende jouer avec mon sein libre, l'autre étant entre les mains inexpérimentées de Roenna. Je sens d'ailleurs la jeune esclave se cambrer, preuve que les mains de Thalie sont déjà à l’œuvre sur son corps. Contrairement à cette dernière d'ailleurs, je reste maîtresse de mes émotions. C'est aussi ce qui fait de moi une prêtresse particulière. Je me dégage doucement pour réinstaller Roenna entre nous deux. Je retrouve ainsi ma liberté de mouvements. Je ne perds d'ailleurs pas de temps, mes doigts venant se mêler à ceux de Thalie pour intensifier les réactions de Roenna. Je trouve rapidement l'objet de ma convoitise, confortablement niché à l'abri des regards. Avec une lenteur calculée, je le dévoile avant de venir l'effleurer du bout de mes doigts. Si Thalie a une passion pour les fesses, que je partage à l'occasion, c'est le bouton de plaisir de Roenna qui retient mon attention dans l'immédiat. Mon regard plonge dans le sien. J'y lis son envie, son plaisir aussi.

Mes doigts emprisonnent l'excroissance de chair, la faisant lentement rouler entre, tandis que ma bouche finit par happer la pointe du sein droit de l'esclave. C'est un vrai délice que de la mettre ainsi au supplice surtout que Thalie semble s'en donner à cœur joie. L'androïde vibre de tout son corps, maintenant sous l'emprise de son plaisir, toute notion de pudeur disparue. C'est ce qu'il fallait pour progresser. D'autorité, je m'éloigne légèrement pour basculer le corps de l'androïde sur le ventre, laissant libre accès pour Thalie à ses fesses. Je me relève, les laissant seules le temps d'aller chercher de quoi pimenter notre jeu. Et puis, le respect, voir la soumission, que je lis dans les regard de Roenna doit être pris en compte. Quelques minutes me suffisent et je rejoins la prêtresse et notre élève de la journée. Qui n'ont pas bougé de place. Ce qui ne me surprend guère concernant Thalie.

Et si nous vérifions que cette demoiselle peut donner du plaisir...

Ma voix les surprend toutes les deux. Roenna me regarde, sans comprendre. Thalie se contente de ronronner, sachant que tout est possible avec moi, même l'inattendue. Je reviens m'installer, faisant se mettre l’esclave à genoux, avant de l'embrasser, ma langue venant chercher la sienne impérieusement. Je mets fin au baiser avant de sourire à Thalie.

Rassure-toi ma chère, je ne compte pas te priver de ton péché mignon...

D'un geste, je fais se rallonger Roenna, prenant soin de l'installer entre mes jambes, offrant ainsi sa croupe à la jeune prêtresse qui ne se fait pas prier pour s'en occuper. Je guide Roenna, sa bouche du moins, vers mon intimité. Recevoir est une chose, donner en est une autre et si Thalie se charge de lui donner du plaisir, l'androïde va devoir m'en donner à son tour. Ses lèvres se posent sur ma vulve, timides et maladroites. Je la laisse agir. Au besoin, je la dirigerai.

[Roenna]

Une petite partie de moi se demande encore ce que je fais ici. J’obéissais à un ordre de ma nouvelle Maîtresse, mais de quelle façon étais-je en train d’y obéir ? Est-ce que Maîtresse Valentina savait que cela pouvait arriver, avait-elle eu prévue que je me retrouve accaparée par deux somptueuses prêtresses désireuses de me faire apprendre ces jeux que je ne connais pas ? Tout cela me semblait avoir été un guet-apens savamment orchestré par ma Maîtresse mais je ne pouvais pas lui en vouloir, ainsi que me l’avaient dis les deux prêtresses, on apprenait jamais aussi bien que la pratique. Combattante que j’étais je savais que c’était le cas, mais je savais aussi qu’il y avait une importante différence entre apprendre à se battre, parfaitement vêtue et ne cherchant guère le plaisir, que de se retrouver entre deux femmes si somptueuses que votre regard les contemple sans cesse, que votre corps entier semble attiré et inspiré d’envies que vous ne vous connaissiez pas jusqu’à cet instant. Elles semblent toutes les deux se délecter de cette façon atroce dont je suis perdue, j’ai l’habitude de contrôler et de gérer ce qui arrive, c’est ainsi que je peux protéger les gens, mais là je suis totalement perdue entre cette femme qui m’impressionne tant et cette jeune prêtresse qui me captive avec autant de force. Je ne sais pas comment réagir, tous mes gestes me semblent si maladroits face aux leurs si experts qu’ils me font frisonner encore et encore. Je tente de donner une bonne image, je tente de faire en sorte que mon inexpérience ne soit pas trop remarquable mais ça ne marche pas bien. Je fais vraiment pâle figure à côté de ces deux femmes si douées et qui déjà me donnent du plaisir. Je finis même par en devenir maladroite ce qui est une chose assez nouvelle pour moi. Dame Lucretia se retrouve sur le dos, moi au-dessus d’elle, je tente de m’excuser, me justifier, je tente de faire en sorte de rationaliser un peu tout ça mais c’est apparemment vain. Alors je fais la seule chose qu’il semble rester à faire, je cède à mes envies quand bien même je ne parviens pas à comprendre exactement ce qui m’arrive.

Une main maladroite joue avec le sein qu’elle tient, mes caresses ne semblent pas habiles mais pas si malhabiles car je finis par sentir la pointe de chair se dresser sous la paume de ma main, une petite victoire qui me fait sourire. Rapidement pourtant tout se complique, perdue entre mon désir de donner et celui de recevoir car Dame Thalie commence a devenir très exploratrice de mon corps et je ne parviens pas à rester indifférente. C’est un plaisir étrange que je ressens, très différent de celui que j’ai connu avec les hommes, c’est comme si il y avait plus de douceur, comme si … Je ne sais pas, c’était différent et toujours très agréable. Je suis toujours aussi perdue, mais les choses « empirent » lorsque les deux prêtresses jouent avec mon corps, l’une de mes fesses puis mes lèvres intimes, l’autre de mon bouton de plaisir. Je me tends aux premiers contacts mais rapidement les réactions de mon corps me détendent complètement. Tant bien que mal je promène une main sur le corps somptueux de Lucretia, mon autre main caressant Thalie ainsi qu’elle peut le faire sur chaque zone de son corps que je peux toucher. Le plaisir monte rapidement en moi, je me sens rougir, le mots de la prêtresse me font ouvrir de grands yeux, que voulait-elle dire par là ? Un peu inquiète, je la vois revenir prendre place. Elle me met à genoux, accentuant le contact de mon corps avec celui de la belle blonde dans mon dos. Péché mignon de Thalie ? De quoi parle-t-elle ? Je m’inquiète un peu, je suis quelque peu raide à nouveau mais je suis également un pantin sans vie entre les mains des prêtresses. Lucretia n’a aucune difficulté à m’allonger ainsi qu’elle le souhaitait. Dans mon dos, Thalie n’a pas perdu une seconde pour venir jouer avec mon corps et notamment mes fesses. Visiblement cela semblait être la partie du corps humain avec lequel elle préférait jouer, elle le faisait habilement et j’en frissonnais tout en gémissant.

Je comprenais très bien ce qu’attendait de moi Lucretia, après une petite hésitation finalement, c’est une langue très timide qui vient s’aventurer dans un contact très léger sur son intimité. La pudeur n’a pas sa place ici mais je reste intimidée, et si je ne parvenais pas à lui donne ce qu’elle voulait ? Si je la décevais ? Qu’adviendrait-il alors ? Ma langue se fait plus aventureuse, mes mains s’emparent des seins de Lucretia alors que je subis les assauts délicieux de Thalie. Je joue avec les tétons de la belle humaine, maladroite et les pinçant parfois un peu fort, les faisant rouler de façon malhabile, une main parfois trop autoritaire s’empare de tout un sein. Ma langue est à l’inverse de mes mains baignée dans l’hésitation et le manque d’assurance. Douce, beaucoup trop, n’appuyant aucune caresse. La main de Lucretia dans mes cheveux se fait plus ferme et je comprends ce qu’elle attend, des caresses plus soutenues, plus plaisantes. Mes fesses se dandinent doucement sous l’effet des attentions de la plus jeune des prêtresses. Finalement ma langue oublie sa timidité dans toute l’intensité de l’excitation que je ressens. Mes caresses s’intensifient, ma langue plonge en elle autant qu’elle le peut, venant parfois trouver son bouton de rose. Je laisse mon corps agir et réagir, espérant que tout se passait bien.

[Thalie Helvius]

Allongée ainsi, telle une Nymphe, l’androïde est plus que jamais désirable. Lucretia aime à guider visiblement l’initiation de l’innocente servante, la faisant s’installer entre ses jambes, profitant de cette soumission extrême, de son abandon total pour profiter d’un plaisir réclamé, attendu. Je ne peux sourire, contempler la vision féerique, envoûtante de cette scène. Suis-je pour autant délaissée ? Non, car mon amante, amie me connait que trop bien et rapidement, je me retrouve à embrasser le dos délicat de Roenna, ses fesses délicieusement douces offertes à mon simple plaisir. Lucretia a toujours su que je trouvais cette partie du corps tellement sensuel, divin. C’est une sorte de cadeau silencieux qu’elle me fait là et je ne peux que la remercier en lui souriant chaleureusement, mon regard pétillant de malice. Très vite, les gémissements se font de nouveau entendre, signe annonciateur d’un plaisir qui fait son retour avec impatience. La peau frissonne et cela m’amuse encore plus. Mes lèvres effleurent cette peau si douce, soyeuse, bien plus délicate et satinée que celle d’une humaine. La conception d’une androïde pareille est une perfection. C’est peut-être pour cela aussi que je n’aime pas cette espèce. Elles sont un affront à notre déesse Vénus. Ou peut-être est-ce Vénus qui a inspiré les créateurs de ces machines ?

"Merci ma tendre Lucretia"

Complicité démultipliée dans un instant pareil. Nous partageons tout elle et moi, jusqu’à cette androïde. Ma langue, légère et souple suit le tracé de la colonne de la machine, jusqu’à sa chute de rein, que je parcours sous ma bouche, embrassant encore et encore sans jamais me lasser cette peau sublime. Mes mains ne restent certainement pas inertes, car déjà, elles glissent sensuellement sur ce corps frêle et pourtant doté d’une force qui dépasser largement la mienne, descendant sur ses côtes, ses hanches, pour venir enfin découvrir sous mes doigts, ses fesses offertes. Je ne peux guère résister longtemps avant de venir les couvrir à leur tour de tendres baisers, devenus très rapidement passionnés, tandis que mes mains se mettent à masser les deux globes de chair tendre. Un désir, une excitation, une envie qui n’aide certainement pas mon ronronnement à se calmer, bien au contraire. En plus des gémissements, des soupires, des respirations devenues de plus en plus rapides se mêlent bientôt le bruit de mon ronronnement, qui a ce don précieux d’apaiser les esprits, les plonger dans un bien-être total…

Je lève la tête pour capter l’émotion, le plaisir présente sur le visage de Lucretia, ravie de voir combien elle apprécie l’obéissance de Roenna. A mon tour, je laisse courir lentement, insidieusement, coquinement ma langue entre ses fesses, le long de ce sillon délicat, pour provoquer davantage de frissons chez l’androïde qui semble se cambrer sous cette caresse que je sais délicieuse. Je souris intérieurement, satisfaite de mon initiative, me plaisant à continuer cette caresse envoûtante, déroutante, appuyant même ma langue dans ces passages pour venir finalement taquiner son petit œillet discret. Je sens alors tout son corps se raidir, signe que cette action ne laisse définitivement pas insensible l’esclave de mon amie Valentina. Elle a là une androïde particulière, délicieuse, que je jalouserais presque. Mes mains avec une habille délicatesse, viennent alors à masser les fesses affectueusement, tirant légèrement dessus pour les écarter, avant de rendre visible le lieu du futur supplice imposé à l’androïde. Une fois celui-ci dévoilé, je peux m’amuser à venir frotter, appuyer, glisser ma langue dessus, autour, dessinant ses contours coquinement, me plaisant même à enfoncer sensuellement et très lentement le bout de ma langue dans cet endroit d’ordinaire si difficile d’accès…

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[HJ : Désolée pour le délai, je bloquais un peu sur cette réponse ]

[Lucretia Albinus]

Mes visites au Temple m'offrent parfois de bien jolies surprises. Roenna en fait partie. Sa pudeur, sa maladresse, éveillent mes sens et mes envies. Mais en ces lieux, je sais aussi que je dois prendre garde et ne pas me laisser aller à certaines de mes envies. Pour cela, j'ai Cassia, ma douce et adorable esclave qui ne demande qu'à apprendre. Pour l'heure, je me joue donc gentiment de la retenue de l'androïde. Retenue qui s'effondre au moment où Thalie jette son dévolue sur les fesses de l’innocente demoiselle. Redoutable amante, la jeune prêtresse excelle dans cet art et ne manque pas une occasion d'offrir du plaisir quand cela se présente à elle. De mon côté, ma main posée sur la tête de l'esclave me sert à la guider, à la rassurer tout en l'incitant à se laisser aller à ses envies. Et nul doute aussi que les actions de Thalie l'aident à se détendre. J'observe la jeune androïde onduler de plaisir sous les caresses de mon amante.

Progressivement, la langue de Roenna de fait plus précise, plus libre aussi, pour mon plus grand plaisir. Mon bassin ondule doucement sous les caresses de l'esclave tandis que mon intimité s'humidifie de façon significative, s'ouvrant sous l'effet du plaisir. Je me laisse aller, chose rarissime il faut dire, profitant de ce moment hors du temps tout en me faisant la promesse de rencontrer Valentina dans les plus brefs délais. J'ignore encore à cet instant que ce sera chose impossible avec de longues semaines et que ma vie allait prendre un tout autre tournant. J'appuie un peu plus sur la tête de Roenna, mes soupirs et gémissements se faisant maintenant parfaitement audibles. Mon amante, quant à elle, ronronne comme à son habitude. J'aime l'entendre ainsi. Cela m'informe de son état d'esprit. Les contacts charnels sont bien plus importants dans la vie de Thalie que dans la mienne.

Redresse-toi Roenna, prend appui sur tes mains.

Je l'observe s'exécuter, sa position offrant désormais un accès parfait de ses fesses. Thalie va adorer ce fait. Je me dégage doucement avant de rejoindre mon amante le temps d'un baiser passionné mais très vite, mon amante retrouve son péché mignon. Je reste à observer les deux femmes quelques minutes, souriant devant l'esclave qui a, visiblement, définitivement perdu pied sous la langue de la jeune prêtresse. J'ai conscience que Roenna se demande pourquoi je me suis éloignée mais il faut aussi qu'elle apprenne à obéir à la moindre sollicitation, sans que cela débouche pour autant en une joute charnelle où elle aura du plaisir. Ma méthode peut apparaître « barbare » mais dans l'ignorance du comportement de Valentina envers les androïdes, je me dois de la préparer à toute éventualité. C'est la raison qui me pousse à enlacer Thalie pour l'obliger à détourner son attention, l'embrassant doucement avant de venir murmurer à son oreille un « tu sais comme moi qu'elle doit savoir servir sans ressentir de plaisir ». Mon amante le sait bien sur mais je ne pense pas qu'elle aime cette éventualité.

Roenna, viens donc montrer à Thalie à quel point tu es agile avec ta langue...

Sans attendre une réaction de sa part, mes lèvres s'emparent de nouveau de celle de mon amante tandis que mes mains trouvent rapidement le chemin menant à sa poitrine. J'agis comme si l'esclave n'était pas présente dans la pièce. Mes doigts courent sur la peau satinée de mon amie, glissant, pinçant, effleurant sans répit ses seins, me régalant de sentir ses pointes durcirent sous mes attentions. Ma bouche reste soudée à la sienne, nos langues se livrant à une danse sensuelle qui me ravit.

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HRP : je sais, je suis impardonnable

[Roenna]

Piégée par les deux jeunes femmes, je me sentais pourtant étrangement à mon aise. Je n’avais jamais joué à des jeux entre femmes mais je savais que ma Maîtresse et moi y viendrions surement avant longtemps. Elle semblait me trouver à son goût même si j’avais bien compris qu’avoir une androïde garde du corps n’était pas forcément pour lui plaire, je la trouvais pleinement et totalement à mon goût, une très belle femme que Valentina, alors j’étais prête à m’aventurer dans ces jeux. Toutefois en bonne androïde consciencieuse, je ne voulais pas apparaitre complètement inexpérimentée et incapable de donner le moindre plaisir à ma Maîtresse, je ne m’attendais toutefois pas à me retrouver dans une position aussi indécente que la mienne en venant au Temple de Venus faire un peu de lecture sur les plaisirs saphiques. Non que j’oserai me plaindre de ma situation actuelle, face à moi, livrée à mes caresses inexpérimentées mais apparemment aptes à donner du plaisir, une très belle femme dotée d’un charme très adulte, le genre de femme qui impressionne prestance et de charisme, de celles qu’on peut juger inaccessibles pour le tout-venant. Derrière moi une autre humaine, splendide dans un charme plus jeune mais dont la jeunesse apparente masque définitivement une expérience des plaisirs significatives. Ses mains me rendent folles, sa langue est d’une perversité sans pareille, j’ai de la peine à continuer les caresses que je réalise tant mon plaisir grandit et mon excitation me fait bouillonner. Clairement si on pouvait croire que Thalie dans sa jeunesse pouvait manquer de savoir, elle faisait démentir cela avec beaucoup de brio, je crois que je pourrai finir folle de plaisir ici entre ses mains expertes et sous sa langue … habile disons. Je suis pourtant heureuse de constater que je parviens à donner du plaisir à Lucretia, d’une parce qu’elle impressionne indéniablement d’assurance et de prestance et que lui donner du plaisir semble un défi, et de deux tout simplement parce que ça prouve que j’en suis capable et donc que je saurai sans nul doute faire le plaisir de ma Maîtresse.

Sans comprendre de suite pourquoi elle me demande de prendre appui sur mes mains, je m’exécute, sans arrête mes caresses toutefois, du moins avant de voir l’humaine se dérober à mes attentions. Tournant la tête pour la suivre dans sa progression, je comprends rapidement sa demande quand il devient évident que si la belle prêtresse aux cheveux d’or me caresse désormais avec plus de précision, c’est aussi parce que l’accès à mon intimité est largement plus aisé. Sans oublier le côté complètement indécent de ma position. Cela dit, j’imagine mal la pudeur avoir sa place entre trois femmes nues se donnant du plaisir. Voir d’ailleurs le spectacle de la jeune prêtresse flattant mon intimité de sa langue mais également de voir la seconde prêtresse caresser Thalie tandis qu’elle jouait avec mon plaisir était très excitant. Gémissement de frustration impossible à contenir quand Lucretia arrache la belle blonde à mon plaisir, je me cambre, me reculant pour rapprocher mes intimités brulantes de la prêtresse mais non, plus aucune attention ne me sera accordée. Gémissante de frustration autant que d’excitation, j’entends les mots de l’humaine et me tourne vers les deux humaines qui s’embrassent, j’observe un instant le spectacle magnifique de ces deux corps qui se donnent du plaisir. J’aimerai être peintre et immortaliser cet instant, Lucretia derrière Thalie, toutes deux s’embrassant tandis que sans répit Lucretia caresse la magnifique poitrine de son amante, ce tableau du plus pur érotisme me fait frissonner tandis qu’après une hésitation sur la position à tenir, je me décide à venir donner du plaisir à la prêtresse.

M’allongeant sur le dos, je serpente pour me retrouver entre les jambes de Thalie puisqu’elle était agenouillée. L’indécence de ma position ne me dérange pas, l’humaine agenouillée, une jambe de chaque côté de mon visage au-dessus de moi semble n’attendre que des attentions. Mes mains trouvent ses cuisses, les caressant avec sensualité, quand à ma langue, elle trouve son sanctuaire complètement offert à mes attentions. Mes mains se déplacent sur ses fesses, jouant avec elle comme elle l’avait fait avec moi, ma langue est toujours maladroite mais comme libérée de toute notion de décence et de pudeur, elle se livre à des caresses profondes et intenses et finalement une main abandonne les fesses de Thalie pour venir trouver l’intimité de Lucretia et avec douceur un doigt puis rapidement un second de se glisser en elle pour aller et venir.

[Thalie Helvius]

"Roenna, viens donc montrer à Thalie à quel point tu es agile avec ta langue..."

Un ordre de la part de mon amante, de mon amie, de ma sœur de Temple qui ne peut que me ravir. Je rougis, je soupire d’aise, je lèche une dernière fois l’intimité de la belle Roenna ainsi offerte, en cette posture délicieusement outrageuse, coquine avant de répondre au baiser que m’offre Lucretia. Un doux gémissement s’échappe de mon être, tandis que les mains de la prêtresse jouent avec ma poitrine, mes pointes dressées malicieusement sous l’excitation, le désir. Elle se plaît à les pincer, les frotter, les caresser et provoque à chaque passage de ses doigts, de doux soupires de bonheur. Ma langue câline la sienne avec aisance, passion, fougue tandis que je prolonge davantage le baiser qu’elle partage avec moi, me penchant pour toujours mieux goûter ses lèvres, sa bouche. Ainsi unies sous le regard de l’esclave venue ici pour apprendre, nous retrouvons elle et moi très vite, cette complicité qui nous connaît si bien, qui nous rassemble lorsque nous sommes toutes les deux. Amantes de cœur, de passion, au cœur du culte de Vénus, nous aimons à nous donner du plaisir, à le provoquer, à le partager…

"Mmmh"

Je n’ai pas pu la voir se faufiler ainsi entre mes cuisses et lorsque je sens une langue coquine, furtive et agile glisser mon intimité qui exprime là tout le désir que je ressens, rendue humide par l’envie, la passion, je ne peux empêcher mon corps d’exprimer sa fougue. Lentement, sensuellement, encouragé par les caresses de l’androïde, mon corps, mon bassin ondule au dessus d’elle. Mon sanctuaire se plaît à jouer avec la langue de la demoiselle soucieuse de toujours mieux apprendre, mon intimité s’amuser à effleurer sa bouche, tandis que je me cambre sous le plaisir toujours plus grand. Je le sens au plus profond de moi, la délivrance en une jouissance délicieuse est proche. Du coin du regard, j’observe comme je le peux le corps magnifique de l’androïde allongée sur le dos, sous moi, sans abandonner à aucun moment la bouche de mon amante, que je continue à embrasser avec passion. J’aime à l’entendre soupirer, gémir tout comme moi, unies ainsi dans le plaisir partagé. Ma main vient parcourir la poitrine délicieusement tendue de ma partenaire, effleurant un à un chaque sein dans des caresses tendres, douces, affectueuses, flattant ses petites pointes tendues sous mes doigts. Mon autre main n’en demeure pas moins inactive, se perdant sur le ventre chaud de l’androïde, remontant masser le premier sein à sa portée amoureusement, affectueusement…

Un nouveau gémissement, plus fougueux, puissant s’échappe de mes lèvres alors que j’ondule toujours plus de mon bassin sur la langue de la délicieuse Roenna. Ma main aventure, quitte sa poitrine, pour descendre avec aisance, sensualité sur son ventre, finissant par se perdre sur sa toison, avant de découvrir son intimité, mes doigts s’évertuant à caresser, frotter sa fente humide, chaude, si sensible sous l’attention de mes doigts. Ma bouche quitte finalement celle de mon amante, la ravissante Lucretia, tandis que je me penche pour capturer son sein avec, mes lèvres s’emparant de son téton délicieux que je suce aussitôt, avant de gober autant que je peux le globe appétissant, le tétant avec fougue, passion tout en le regardant avec amour, envie. Mon corps exprime toute l’intensité du plaisir qui m’envahit, alors que ne cesse de soupirer, gémir, me cambrant davantage à chaque nouvelle caresse, pour finir par me crisper soudainement. Soumise à une série de contractions, je suis parcourue soudainement par le désir qui explose en moi, alors que je profite de cet orgasme offert autant que je le puis, tétaniser sous le plaisir qui s’exprime…

[Lucretia Albinus]

Guider, enseigner, diriger. Voilà pourquoi je viens au Temple en règle générale. Mais contrairement à Thalie, je le fais rarement en usant de travaux pratiques. Du moins, je suis spectatrice la plupart du temps. C'est certainement ce qui fait ma particularité au sein du Temple de Venus. Mais aujourd’hui, l'une de nos adeptes a demandé à son esclave de venir s'instruire et voilà que je me retrouve en compagnie de mon amante à l'initier de la façon la plus agréable qu'il soit. Roenna est une bonne élève, je ne peux dire le contraire. Docile et dévouée à sa maîtresse visiblement pour se laisser faire avec une telle facilité. Bien des novices se montrent plus réservées à leurs débuts. L'androïde se laisse aller au plaisir sans la moindre retenue. Il faut dire que Thalie fait des merveilles avec sa langue. Ma chère amante ne tarde d'ailleurs pas à se retrouver prise à son propre jeu lorsque la belle androïde se glisse entre ses cuisses pour obéir à mon ordre. Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre notre baiser.

Rapidement, je me désintéresse de Roenna, concentrant mon attention sur mon amante. De toute façon, Thalie s'occupe très bien de la demoiselle qui s'acquitte fort bien de sa tâche si je m'en réfère aux gémissements de la prêtresse blonde. Étonnant duo que nous formons toutes les deux d'ailleurs tant mon amante ne pense qu'à vouer sa vie à la Déesse alors que j'ai fui il y a maintenant de longues années. Pourtant, dès notre première rencontre, l'osmose a été parfaite. Elle est l'une des rares à savoir qu'il y a une part sombre en moi même si elle ne l'a, fort heureusement, jamais vue. Mes gémissements se mêlent aux siens quand ses doigts prennent possession de mon corps. Mon amie déborde de plaisir et de désir, je le lis sans peine dans son regard qui semble rivé au mien. Sa bouche finit par s'emparer de ma poitrine, me soumettant à un merveilleux délice, comme elle seule peut me procurer.

Mais, bien que j'apprécie grandement ce moment de partage, je n'en oublie pas pour autant la raison première de notre présence en ces lieux. Avec douceur, je me dégage de l'emprise de mon amante au moment où le plaisir la terrasse. Je me redresse, l'observant alors qu'elle s'offre entièrement, qu'elle se lie ainsi à la Déesse. Sans bruit, je me relève sans quitter des yeux les deux demoiselles. Ma tenue retrouve rapidement sa place. Je suis de nouveau celle que tout le monde connaît, à la fois distante et ensorcelante. J'en profite pour aller m'installer confortablement sur des coussins non loin. Thalie va certainement me foudroyer du regard mais elle a tendance à oublier certaines choses.

Voilà à quoi ressemble le plaisir entre femmes, Roenna. C'est ce que ta maîtresse attend de toi. Parfois, votre plaisir sera commun, parfois non. Tu dois savoir qu'elle pourra ne choisir que le sien ou le tien. Mais comme toute esclave, tu n'auras pas ton mot à dire. Du moins, j'en doute.

Ma voix ressemble à un véritable coup de fouet après ces moments délicieux mais je ne peux faire autrement. Il ne faut surtout pas donner à Roenna de faux espoirs, ni même commettre l'erreur d'en faire notre égale. Ma méthode peut sembler brutale, dure même, mais c'est à ce prix, et uniquement celui-ci, que je m'assure du bien-être de sa maîtresse.

[Roenna]

Douce et gentille petite androïde que je suis, je démarrais une nouvelle vie désormais. Une nouvelle vie voulait toujours dire de démarrer quelque chose de nouveau, d'apprendre quelque chose de nouveau. Donc me voilà dans un Temple où je n'avais jamais mis les pieds jusqu'à ce jour, et donc de découvrir de nouvelles choses, d'apprendre de nouvelles choses, et de rencontrer de nouvelles personnes. Ces deux femmes que je rencontrais me plaisaient énormément, tant la belle blonde aux formes parfaitement attirantes et une beauté d'une grande douceur très agréable à admirer que la belle brune aux courbes de femme mure et à la beauté bien plus froide mais tout aussi sublime. Toutes deux semblaient désireuses de me venir en aide, de me guider, me montrer, me faire voir ce que je devais apprendre et me faire évoluer vers des choses que j'ignorais mais que je me devrai désormais de connaitre afin d'être à même de satisfaire ma Maîtresse. Alors comme toute personne à ma place, comme tout androïde, je me devais d'apprendre, d'où ma présence ici. Bien qu'encore un peu intimidée, je savais qu'on apprenait mieux en se donnant totalement et complètement à ce qu'on fait. Aussi j'oublie pudeur et toute autre idée pour me donner corps et âme à ce que l'on attend de moi et cela est rendu facile par le désir que suscite chez moi les deux adeptes de Venus.

Il m'est plus facile d'être à l'aise avec la prêtresse Thalie pourtant, moins impressionnante que sa consoeur Lucretia, ce n'est pas qu'elle me fasse peur mais je me suis toujours fiée à mon instinct quand aux gens et étrangement je ne me sentais pas totalement en confiance vis-à-vis de la future Grande-Prêtresse du Temple de Venus. J'ai presque le sentiment d'avoir eu raison dans cette impression lorsque la jeune femme me donne un ordre qui semble terriblement humain, donner sans recevoir, un mal nécessaire à connaitre pour un androïde. Je me prêtais donc au jeu sans hésitation et puis je dois avouer que j'aime donner du plaisir à ces deux magnifiques femmes. Me retrouver dans cette position, entre les cuisses de la prêtresse agenouillée est terriblement excitant, je ne reçois plus aucun plaisir mais j'en prends énormément à en donner. La prêtresse n'est pas avare en vocalise, sons encourageants et motivants qui ne manquent pas de me donner envie de continuer à la gâter de milles attentions. Je continue donc mon oeuvre avec la plus grande application afin de contenter pleinement la belle blonde. Si l'on m'avait dit qu'un jour j'aurai pareil rapport avec une femme, j'aurai dis, sans doute que c'était peu probable sauf pour en avoir l'ordre, finalement ça arrive de mon chef et pour mon plus grand plaisir je dois le concéder ! Un peu frustrée d'être désormais privée de plaisir mais sentir soudainement l'explosion de plaisir qui inonde la blonde est une satisfaction qui m'emplit de fierté. Toutefois c'est un froid violent qui s'abat à travers les mots de Lucretia. Me redressant sur mes genoux je réponds docilement :

« Le choix appartiendra toujours à ma Maîtresse, je le sais parfaitement. Je vous remercie toutefois de m'avoir laisser découvrir le plaisir que l'on a à donner et aussi celui qu'on a à recevoir. »

Cela dit les mots de cette femme semblaient avoir jeté un froid dans ce moment pourtant chaleureux et plaisant, j’ignorais désormais quel comportement tenir, pouvais-je me rapprocher encore un peu de cette belle blonde qui me tentait tant ? Devais-je au contraire rester sage puisque je n’avais reçu aucun ordre ? Je ne savais pas quelle attitude tenir, j’ignorais comment me comporter, aussi je restais docilement à genoux, sans savoir ni quoi dire, ni quoi faire, la tête légèrement baissée en signe évident de soumission. Mon propre plaisir n’avait pas été totalement assouvi, j’étais encore extrêmement excitée et j’adorerai sentir cette femme que j’avais aidé à atteindre l’orgasme me rendre la politesse mais je ne suis qu’une androïde et comme aimait le faire remarquer cette femme aux airs mystérieux et désormais sombres, je suis esclave, je n’ai pas voix au chapitre. Me tournant donc vers la belle jeune femme encore dénudée je demande timidement, inquiète de ce que pourrait être sa réponse :

« J’espère avoir su vous satisfaire comme je me dois de le faire. Pensez-vous que cela plaira à ma Maîtresse ? »

[Thalie Helvius]

Partager des moments pareils avec Lucretia est toujours un bonheur véritable, sincère. Nous formons un duo de choc elle et moi. Plus qu’une simple prêtresse, j’éprouve une amitié profonde pour cette femme élégante, au caractère bien plus éprouvé que le miens. Je vois en elle un peu une guide, une grande sœur que je n’ai pas eut. J’aime parfois à prendre exemple sur elle. Le contraste qu’il existe entre nous est plus qu’intéressant d’ailleurs. Lucretia, femme d’une rare puissance, qui sait conduire les autres là où elle le souhaite, alors que de mon côté, bien trop souvent, je ne pense qu’à m’amuser, charmer, jouer avec les novices, les autres prêtresses, ou avec Festus. Je suis la fougue et l’impatience d’une jeunesse, alors que Lucretia possède une sagesse que je ne possède pas encore. La jouissance est arrivée comme une délivrance. Mon corps encore est émoustillé par ses sensations divines, enivrantes, tandis qu’il me faut encore quelques instants pour retrouver mes esprits. Roenna se libère, Lucretia se lève, enfile sa toge de nouveau. Pour ma part, je reste assise sur mes genoux, regardant mes complices…

"Voilà à quoi ressemble le plaisir entre femmes, Roenna. C'est ce que ta maîtresse attend de toi. Parfois, votre plaisir sera commun, parfois non. Tu dois savoir qu'elle pourra ne choisir que le sien ou le tien. Mais comme toute esclave, tu n'auras pas ton mot à dire. Du moins, j'en doute."

Une fois encore, Lucretia me prouve sa sagesse. Elle n’a, à aucun moment, perdu le fil conducteur de cette rencontre, son but, son origine. Moi, je me suis laissée totalement prendre au jeu, j’en ai oublié la raison de ma présence ici, ma fonction. L’on m’a offert un instant de volupté, je m’y suis totalement abandonnée, offerte aux attentions délicieuses de l’androïde. A cet instant, je n’étais plus Thalie la prêtresse de Vénus, même si cet instant lui était consacré durant chaque seconde. Je n’ai plus pensé à Roenna, sa fonction d’androïde, ni à mon rôle de guide en plaisirs saphiques. Lucretia elle, n’a jamais perdu de vue tout ceci. Elle montre une fois encore sa maturité bien supérieure à la mienne. Quelque part, je crois que je suis éprouvée par cette constatation. J’aimerais être prise plus au sérieux, devenir une figure de proue pour le temple. Je fixe intensément Lucretia. Mon regard exprime un peu ma déception quant à sa façon de mettre fin à cette rencontre. Le protocole, c’est bien, il en fait, mais je ne conçois pas de vivre enfermer dans un carcan qui finira par m’étouffer…

« Le choix appartiendra toujours à ma Maîtresse, je le sais parfaitement. Je vous remercie toutefois de m'avoir laissé découvrir le plaisir que l'on a à donner et aussi celui qu'on a à recevoir. »

"Merci Lucretia."

Je me tourne vers Roenna, effleure sa joue avec tendresse, lui adressant un sourire taquin qui ne peut pas être vu de Lucretia. Je n’ai pas l’envie de me faire gronder non plus devant une androïde…

"Tu as été parfaite Roenna. Je suis certaine que ta maîtresse va être satisfaite de toi."

Ce n’est pas mon rôle d’encourager une esclave. Même si je n’aime pas les androïdes, je ne suis pas du genre à jouer d’indifférence avec l’une d’elle, surtout après un moment pareil. A mon tour d’enfiler ma toge, pour m’apprêter à prendre congé. Je salue humblement Lucretia, puis Roenna…

"Que Vénus guide vos pas."

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[HRP : Fin d'intervention pour moi dans ce rp. Merci les filles pour ce RP. Au plaisir ]