[E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

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[E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Camila le 25 Août 2012, 22:19

[HJ : Ce rp se passe quelques jours après les jeux du Colisée]

La journée était magnifique. L’astre solaire gouvernait un ciel d’un bleu tout aussi intense que la chaleur qu’il produisait et qui se reflétait sur les pierres des maisons et des bâtisses. J’avais laissé Caeso, seule, dans ma grande demeure. Bien que parfois, nous donnions toutes les deux l’image d’une maitresse avec son androïde esclave, la vérité était tout autre. Mais personne ne devait savoir, se douter de quoi que ce soit ou bien Caeso et moi-même finirions en piteuse état : Elle, certainement, démantelée. Moi, jetée en prison pour ma traitrise, renonçant à tout rôle au sein de la cité. Et là, je ne pouvais accepter la moindre erreur de nous deux. Je profitais donc de la douce matinée, évitant le marché aux esclaves qui m’insupportait de plus en plus, tout comme ce cher Spurius – c’est ironique, ne vous inquiétez pas – qui devenait à chaque fois plus soupçonneux envers moi. Que savait-il exactement ? Aucune idée pour le moment. Il faut beaucoup de patiente mais tôt ou tard viendra le jour, où j’aurai toutes les cartes en mains.

En parlant de mains, je tenais serrée contre moi, un sac en bandoulière correspondant plus à une très vieille besace qui avait servi à mon père. A l’intérieur j’avais placé dans une pochette plusieurs feuilles qui comprenaient des dessins très particuliers, des schémas que j’avais moi-même dessinés et sur lesquels j’avais passé presque une année entière à glaner des informations un peu partout pour avoir un rendu quasiment impeccable. Je longeais les différents stands. Je n’avais pas le temps, ni l’envie, pour le moment, de chiner devant les travaux des artisans de Rome. Mes sandales foulées la terre et les pavés du chemin que je venais d’emprunter, saluant quelque fois des visages familiers, d’un simple hochement de tête ou d’un sourire.Un peu en retrait, et après avoir zingué parmi la foule, j’aperçus enfin la devanture et l’étale de la forge de Maximus. C’était la toute première fois que je venais ici. Toutes les armes que je possédais, glaives et épées, m’avaient été offerts en différentes occasions. Aujourd’hui, c’était très différent. Avec le revers de ma main, je poussais sur le côté le rideau qui dissimulait l’antre du forgeron. La chaleur y était oppressante même si le foyer principal était assez éloigné de l’entrée. Il n’y avait personne jusqu’au moment où une silhouette imposante se dressa à quelques mètres de moi.


- Consul Maximus, je vous présente mes plus sincères salutations en cette belle matinée.

Je n’étais pas une femme à tergiverser très longtemps. Au contraire, j’étais direct, j’allais toujours au but de mes idées, balayant les détails inutiles. Ma longue tunique blanche rehaussait d’un bordeau lumineux bougea au rythme de mes mouvements, me rapprochant du colossal silencieux. Entre nous, un plan de travail sur lequel je posais ce qui m’était précieux à cet instant précis. Je délaçais la besace pour y sortir le dossier que j’ouvris devant lui, étalant les croquis qu’il pouvait voir à présent.

- Vous êtes le meilleur pour forger les épées, les glaives ainsi que les plus petites pièces métalliques qui puissent exister. Je souhaiterai votre aide.
Ces dessins viennent de moi. J’y passais presque une année à me documenter sur de nombreux points pour éviter tout illogisme. Bien que je sache manier les armes, je ne sais pas les créer ni les fabriquer. Voici donc, ce que j’ai nommé Larius. Lorsqu’on regarde ce premier schéma, on peut penser à un cercle qui se tient en son centre. En fait, c’est plus complexe que cela.


Je lui montrais le second et le troisième croquis.

- Cet anneau se lance avec force contre l’adversaire. Il prend sa vitesse grâce à ses diverses rotations lorsqu’il fend l’air. Il peut se diviser en deux demi-cercles qui sont aussi tranchants que la plus terrible des lames d’un guerrier.

Maintenant, il était bien évidement que ma demande pouvait lui paraitre dès plus particulière, et j’en étais consciente. Je répondrai à toutes ses questions.

- Pouvez –vous me créer cet anneau, cher Consul ?

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Re: [E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Maximus le 27 Août 2012, 22:12

La jeune femme était élégante et son regard témoignait de sa détermination. Depuis l'incident Octavius, le Consul regardait son prochain différemment et s'attardait sur les yeux. La sénatrice Vetura Noctua était réputée pour son franc-parler et son honnêteté. Il était rare qu'une femme honnête réussisse au Sénat. On parlait beaucoup de la sénatrice, notamment depuis sa confirmation par Tiberius. Il n'avait pas assisté à cette scène ayant préféré porter assistance à son esclave. Mais les échos de la colère de Mettius étaient nombreux, souvent déformés. Mais l'oreille avertie pouvait imaginer une part de la réalité.

La sénatrice se voulait directe et lui présenta ses sincères salutations. Le Consul fut surpris qu'elle fasse mention de son titre alors qu'elle avait besoin du forgeron. Mais, peu coutumier de l'étiquette, il notait qu'il valait mieux faire appel au plus haut titre de son interlocuteur.

Elle délia une besace, pleine de plans. Il comprit aisément le but de son arme. Tant emporté dans son exposé, elle ne remarqua pas la gène de Maximus. Le colosse jeta un coup d'oeil derrière lui, vers son androïde Vita. Elle se tenait en retrait, comme souvent. Elle n'aimait pas les étrangers, encore moins les femmes. Connaissant son passé, il ne lui en tenait aucune rigueur et n'en prenait pas ombrage. Le forgeron n'osait interrompre la sénatrice. Celui qui l'avait conseillée avait omis un détail important. Et elle le sollicitait en vain.

Sénatrice Vetura, regardez ma forge !

Il ne fut guère difficile pour Camila de comprendre. La forge présentait de fines pièces ouvragés, de fines pièces d'armure. Des plaques de métal précieux pour leur résistance étaient entreposées ça et là, mais il n'y avait nul glaive. Aux yeux de Camila, il comprit qu'elle réalisait l'erreur de celui qui lui avait conseillé Maximus.

Oui, je suis navré Sénatrice. Certains disent que je ne fabrique pas de glaives parce que cette pièce est trop simple. Fabriquer un glaive équilibré est complexe. En réalité, je ne fabrique pas d'armes Sénatrice. Votre talent est indéniable, l'idée de ces anneaux est excellente et les équilibrer est un défi que j'aurai aimé relevé. Mais je ne fabrique plus d'armes.

Maximus était ennuyé pour la sénatrice. Il la regarda et prit un de ses papiers encore vierge de tout fusain. Il ramassa un morceau de charbon froid et l'écrasa entre ses doigts pour en garder une petite pointe. Comme au fusain, il redessina le coeur des cercles, cette vague qui permet à son propriétaire de les prendre en main.

Je vous propose de demander cela à un armurier, demandez lui de rendre ces pièces tranchantes comme des rasoirs. Pendant ce temps, je vous forgerai des gants aussi fin que de la soie, mais résistant aux déchirures. Ils ne vous protégeront pas de l'écrasement, mais de vos propres disques. Vous serez ainsi la seule à pouvoir vous en servir. Je peux faire cela Sénatrice. Mais je suis navré, je ne veux plus fabriquer d'armes.

Maximus reposa la fusain. Il venait de dessiner les gants et en avait grossièrement présenté les mailles. Il posa ses deux grosses mains de chaque côté de la table et attendait la réaction de son interlocutrice, espérant ne pas l'avoir froissée.
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Re: [E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Camila le 11 Septembre 2012, 11:15


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Re: [E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Vita Proteus le 11 Septembre 2012, 18:20

Depuis le début de la matinée, j'observe mon maître forger, stupéfaite par la précision dont il est capable de faire preuve. Qui le dirait en observant l'homme, le colosse, sans se soucier du reste ? Personne et c'est sans doute dans ce fait que réside sa meilleure protection contre les manipulateurs en tout genre. Les clients n'ont cessé d'aller et venir depuis l'ouverture de la boutique. Je sais mon maître contre le corps expéditionnaire mais je me réjouis, pour ma part, de voir la cité se vider de ses soldats. Voilà une ouverture qui pourrait bien servir les intérêts de la rébellion. Seule inconnue pour moi, la participation, ou pas, de mon maître à cette expédition. Une chose est certaine, un certain nombre de soldats ne reviendra pas. Pourtant, rares sont les clients qui ont remarqué ma présence. Je prends soin de rester dans le fond de la boutique, observant sans être vue. Il est vrai que j'en ai eu certains comme clients aussi.

Uniquement des hommes jusqu'à son arrivée. Une femme, très belle au demeurant, dont la façon de se tenir indiquait un rôle certain dans le milieu politique. Sénatrice Vetura... Encore une qui a les dents longues ! Je soupire avant de me mettre en mode « enregistrement ». Qui sait ce que veut cette femme... Je t'entends parler d'une arme. Je hausse un sourcil. Ainsi donc, certaines femmes feront partie de ce corps... je l'écoute décrire sa commande. C'est bel et bien une combattante. J'ignore si Lia est au courant du danger potentiel que la sénatrice représente. La réponse de mon maître m'arrache un sourire mais je me contracte rapidement. Les paroles de cette femme me dérangent. Mon maître lui a dit non ! Comment ose-t'elle insister ? Elle exige des explications en plus ! Je me retiens de ne pas lui foncer dessus pour la remettre à sa place.

Je me redresse doucement, époussetant ma robe sans faire le moindre bruit. Le regard que mon maître a posé sur moi un peu plus tôt ne m'a pas échappé. Il n'a cependant dit à personne que je me trouvais là. Il sait que je n'aime pas les étrangers et que je préfère me tenir loin des humains. Pourtant, je ne compte pas rester sans agir cette fois ! La main de cette femme sur le bras de mon maître me révolte. Je découvre un nouveau sentiment chez moi : la jalousie. À croire que ma présence au Colisée durant les jeux a fait que ces humaines s'intéressent enfin à Maximus... Je m'éclipse, sans me faire voir, à l'étage pour préparer un cocktail de fruits rafraîchissant. Je sais que mon maître en raffole quand il passe la journée dans la fournaise. Je redescends ensuite, faisant une arrivée remarquée. Tout sourire, je m'approche de mon maître avant de lui servir un verre que je lui tends. Ce qui a pour effet de le dégager de la main de la sénatrice.

Bonjour madame, puis-je vous offrir un rafraîchissement ?

J'affiche un sourire radieux. Mon maître m'observe, sans doute intrigué par mon arrivée soudaine. Il est vrai qu'en temps ordinaire, je ne viens lui porter à boire que lorsqu'il est seul. Au passage, je grave en mémoire l'arme que cette femme veut. J'en fournirai les plans aux rebelles plus tard. Je tends le second verre à la sénatrice qu'elle saisit sans doute par politesse avant de rester aux côtés de mon maître. Essaie maintenant de l'approcher encore ma jolie ! Si mon visage reste neutre, je sais que je n'ai pas pu empêcher mon regard d'afficher ma méfiance envers la femme l'espace d'un court instant. Espérons que Maximus ne se soit rendu compte de rien. Docile, je patiente, attendant les ordres.
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Re: [E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Maximus le 14 Septembre 2012, 15:34

Le visage du colosse se referma. Il observait la sénatrice et son attitude changea peu à peu. Par politesse due au rang de la sénatrice, il avait proposé une alternative pour ne pas rejeter purement et simplement son arme. Son carnet de commandes se remplissait et il était en capacité de fabriquer ce qu'il voulait. Il s'était trompé à ouvrir le dialogue. Il aurait dû refuser simplement. Il prit le fusain et le rejeta dans la forge. Il n'avait nul envie de se justifier. Il ne fabriquait plus d'armes depuis un moment déjà et les raisons ne regardaient que lui.

Non contente de demander les explications, elle vantait la fabrication de ces dessins comme un défi que lui seul pourrait relever. L’appâtait-elle ? La situation l'agaçait de plus en plus. Elle dut s'en rendre compte, car elle s'inquiéta. Malheureusement à demander des explications, à jouer la carte du défi à relever, elle avait perdu du crédit aux yeux de Maximus. Il n'apprécia ni cette proximité, ni ce contact. Et Vita intervint. Habituellement, elle restait en retrait. Loin d'être stupide, il se doutait des raisons de cette pudeur. Elle le protégeait de mauvaises rumeurs. Maximus prit le verre et en but une gorgée, ne prêtant pas plus attention au jeu de Vita.

-- Sénatrice Veturia, je ne suis point un homme de plèbe et n'ai pas à vous justifier mes choix. J'ai assez de travail avec les armures et les pièces de ferronnerie pour les herses aux portes de Pluton. J'apprécie l'intérêt que vous semblez porter à mon travail. Je n'apprécie pas votre insistance, encore moins votre demande de justification. Je ne forgerai pas vos armes.

Il posa le verre sur le plan de travail et réunit les documents de la sénatrice. Il les lui remit la contraignant en quelque sorte à reposer son verre. La sénatrice ne le savait pas, mais venait de réveiller de douloureux souvenirs et avait fait sa demande à un moment particulièrement inopportun. Les adeptes de Minerve, particulièrement les hommes et femmes de pouvoir, n'avaient plus grâce aux yeux du Consul. Il pensa à ce que lui avait dit Votum, il pensa aux votes au Sénat, à sa démission rejetée par le tribunal sous la houlette du Président, un adepte de Minerve.

Il reprit les deux verres et les posa sur le plateau de Vita stoppant la conversation.

-- Je ne pense pas que nous nous reverrons, Sénatrice Veturia.

C'était une façon plus polie et surtout moins menaçante que de dire «Adieu». Mais derrière la politesse se cachait une autre vérité. Il témoignait de son mécontentement quant aux élections sénatoriales et aux décisions prises.
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Re: [E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Vita Proteus le 15 Septembre 2012, 16:57

Je n'en reviens pas ! Mon maître semble furieux après cette orgueilleuse sénatrice. Tant mieux, comme cela, elle ne l'aura pas sa maudite arme mais la rébellion si. J'en fais la promesse. Reste que le comportement du colosse n'est pas logique. Il est Consul et en cela, il doit le respect à cette femme. Je suis la scène, cherchant à comprendre ce qui a pu déclencher une telle réaction chez mon maître. C'est tout juste si il ne la met pas à la porte ! Les verres sur mon plateau, je recule doucement. Pas vraiment envie de me retrouver entre les deux humains. La voix de la sénatrice est froide, même glaciale, quand elle prend congé. Je me retiens de rire devant sa mine déconfite. Je m'éclipse dans l'appartement avec mon plateau. Le bruit du métal frappé reprend et je constate, au bruit, que mon maître ne semble pas calmer. J'hésite à redescendre dans la forge.

De longues, de très longues minutes même, avant que je ne me décide à reprendre ma place, non loin de mon maître qui travaille. Je ne sais même pas si il s'est rendu compte de ma présence. La visite de la sénatrice l'a mis de mauvaise humeur et je crains faire les frais de sa colère. Reste que je n'aime pas le voir ainsi. Je n'ose imaginer ce qui se passerait si le colosse se laissait submerger par sa colère. Il serait redoutable. Avec précaution, je quitte ma place et me rapproche du brasier. Je pose une main sur l'avant-bras de mon maître, non sans trembler.

Maître, cette femme est très influente. Vous ne craignez pas qu'elle se venge suite à votre refus. Si vous voulez, apprenez-moi et je la ferai sa commande. Elle me fait peur...

Ce n'est pas vrai mais je dois donner le change. Ma voix tremble, tout comme mon corps. Et je n'ai pas l'impression que mes paroles sont celles que veut entendre mon maître. Il a dit ne plus fabriquer d'armes. Je me demande bien pourquoi. Réalisant que je suis sans doute aller trop loin, je recule jusqu'à ma place, priant je ne sais pas qui pour ne pas me faire réinitialiser sur le champ. Je fixe la porte de la boutique. Fuir... Si seulement c'était aussi simple. Même si parvient à fausser compagnie à mon maître, je n'ai nulle part où me réfugier et je serai officiellement considérée comme une rebelle. Je connais la colère des humains. Je l'ai souvent côtoyée et je ne veux plus le faire.
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Re: [E3] Même les armes ont une âme [Maximus]

Messagepar Maximus le 16 Septembre 2012, 21:12

Quelques secondes plus tard, Maximus battait seul le fer. La sénatrice l’avait quitté et Vita ne s’était pas éternisé. Grand bien leur en avait pris, car le sujet était sensible. Il s’attelait à la forge de fer à chevaux pour passer sa colère. Il ne voit pas les minutes, ni même les heures défilées quand le bras de Vita se posa sur son avant-bras. Le bruit des métaux entrechoqués s’interrompit. Maximus entendit Vita. Son visage se referma et il frappa encore une fois le fer qui se brisa sur l’enclume. Du revers de la main, il repoussa le fer incandescent pour que Vita ne se brûle pas.

Vita, je ne forge plus d’armes. Ce sujet est clos. Ne porte pas de jugement hâtif !

Il marqua une pause en soupirant longuement.

La sénatrice Camila Vetura Noctua vénère Minerve. Elle fut la seule à s'opposer au départ du corps expéditionnaire. Elle s'est levée seule pour affirmer ses convictions haut et fort. Elle espérait beaucoup de cette arme et j’ai brisé son élan. À ses yeux, ma décision réduit certainement ses chances de revenir. Elle a insisté. J’ignore pourquoi. Par élan, par déception, par peur ! Je ne sais pas. Mais tu as raison, elle est influente. Seulement, je ne l’imagine pas nous frapper dans le dos et quand bien même elle le ferait, je ne suis pas un homme qu’on intimide facilement.

Un homme approcha de la forge. Maximus le regarda et l’avertit qu’il fermait pour la soirée. L’androïde présenta ses excuses et allait s’en aller. Ce client fut salvateur. Remarquant les codes barres et conscient des risques que couraient l’androïde, Maximus lui vendit les gonds de porte qu’il demandait. Il revint vers Vita et posa son bras sur son épaule.

C’est gentil de m’avertir néanmoins. Mais changeons de sujet !
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