[E3]Histoires d'étoffes

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Re: [E3]Histoires d'étoffes

Messagepar Vita Proteus le 29 Août 2012, 13:29

Comment ça seule ! Nous avons quitté la boutique de Laelia et voilà que cette maudite prêtresse veut rester seule avec mon maître ! Je pars donc à la troisième boutique à contre cœur mais comme Maximus a donné son accord, j'obéis. Il préfère les humaines alors... J'ai vraiment été idiote de penser le contraire. Il ne veut même pas venir aux bains en ma compagnie. Alors pourquoi me faire acheter des tenues affriolantes dans ce cas ? Sauf si il souhaite se servir de moi pour asseoir ses intérêts. Le dénommé Duvius m'accueille gentiment. Âgé, je ne vois rien de déplacé dans son regard quand il me fixe.

Le Consul Maximus souhaite que je vienne choisir quelques tenues. Il me rejoins un peu plus tard.

Avez-vous une idée de ce que vous chercher, mon enfant ?

Je le regarde, surprise. Encore un qui ne fait pas la différence. Je secoue doucement la tête. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je dois prendre ici. Quel intérêt d'avoir des tenues d'intérieur si ce n'est d'être livrée chez l'un des amis de mon maître. Je me rends compte que je n'ai pas de directives à suivre.

Un assortiment, c'est possible ? J'ignore à quoi serviront ces tenues. Mon maître ne m'en a rien dit.

Davius me regarde, un peu surpris de mes paroles, mais ne fait aucun commentaire.

Je suis l'androïde médical du Consul. Je le soigne quand il en a besoin.

Voilà qui est dit. Et qui ne semble pas choquer le marchand.

Dans ce cas, je vous conseille d'opter pour un choix alliant esthétisme et charme sans tomber dans la vulgarité. Cela vous convient ?

Je vous fait confiance. Merci de votre aide.

Mon esprit est ailleurs. La prêtresse a-t'elle découvert que mon plot est inactif... Il faut que je le sache. Pendant que Davius va chercher plusieurs modèles, je m'accorde le droit de faire un tour des étals. Il y en a pour tous les goûts ici. Le marchand ne tarde pas à revenir avec deux nuisettes longues : l'une ivoire dont la coupe est d'un raffinement absolu, la seconde noire dont la coupe suggère les formes tout en respectant la pudeur. Je suis bluffée par les deux et affiche un large sourire.

Voilà pour ce qui est du conventionnel, si j'ose dire.

Je lui indique une tenue que j'ai repérée. Si de face, la nuisette reste sage, il n'en va pas de même pour le dos. Davius me regarde en riant doucement. Je la pose avec les deux autres déjà choisies.

Je sais, mes choix ne sont pas... conventionnels...

Davius me sourit. Il semble les comprendre pourtant. Il me fait signe de patienter avant de revenir avec d'autres vêtements qu'il me montre. Plus courtes, ces nuisettes n'ont d'autre but que d'attirer le regard. Je les trouve pourtant sages moi...

Jeune fille, laissez-moi vous expliquer certaines choses. Votre corps est splendide. Il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Mais plutôt que le montrer, il vous faut apprendre à suggérer. Je sais, la frontière entre les deux est très mince. Regardez cette tenue. Elle semble anodine mais le simple fait que les bretelles soient nouées invite à les défaire.

J'écoute le marchand. Je ne vois pas bien l'utilité de cacher ce qui doit être vu mais après tout, le Lupanar n'était certainement pas le meilleur endroit pour apprendre ce genre de subtilité. Je prends le vêtement en main, l'observant attentivement. Inciter et non montrer... Cette façon de penser me déroute. Je relève la tête pour m'adresser à Davius quand je le vois se diriger vers l'entrée.

Consul Maximus, c'est un honneur de vous voir dans mon humble échoppe. Je me trouvais en train d'expliquer à cette demoiselle les subtilités entre dévoiler une chose et la suggérer. Il va de soi qu'aucun essayge n'a été fait en votre absence.
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Re: [E3]Histoires d'étoffes

Messagepar Lucretia Albinus le 29 Août 2012, 14:22

Installés en terrasse, j'ai donné mon point de vue à Maximus concernant Vita. Quand il prend la parole, je me rends rapidement compte que cette androïde occupe une bonne partie de ses pensées. Contrairement à moi, il est certain de sa nature mais peine à comprendre sa façon de fonctionner. Sur ce point, je peux le comprendre. J'apprends ainsi qu'elle a risqué sa « vie » pour lui. Elle ne semble pourtant pas être une machine dédiée au combat ou à la protection. Profitant de mon silence, le colosse me fait une démonstration avec notre serveur. Cet homme est définitivement bien plus intelligent que beaucoup de nos sénateurs actuels, femmes comprises. Je hoche la tête en signe de compréhension. Maximus finit par me donner la fonction première de Vita : esclave sexuelle. Avant de préciser qu'elle dispose d'un programme lui permettant d'apprendre, de ressentir, les émotions humaines. Nous reprenons notre marche, le Consul poursuivant son monologue. Bien sur qu'elle est jalouse ! Bien que je doute que ce soit le terme approprié concernant Vita. Maximus s'arrête non loin de la boutique. Je lui fais face en lui souriant.

J'ignore qui est Vita mais c'est à elle qu'il faut poser cette question. Bien que je ne pense pas qu'elle aura de réponse. Vous dites ne pas vouloir l'effrayer en la menant tribunal... Je vous crois. Vita a été conçue pour une chose précise et dotée d'une capacité d'apprentissage. Si son Concepteur a poussé la minutie à son paroxysme, et la plastique de Vita le laisse penser, il y a de fortes chances qu'il en a été de même avec les ressenties de cette jeune femme.

Je me tais quelques instants pour être certaine que personne n'écoute notre conversation.

Il existe une pratique dans les Lupanar qui consiste à vendre la « virginité » d'une nouvelle fille. Pratique barbare mais qui ne choque personne puisque ce sont des androïdes. Vita n'a pas pu y échapper. Et comme elle est programmée pour apprendre, elle l'a fait mais dans la peur et la douleur. Il lui a été enseigné que pour vivre, elle doit s'offrir. Et elle le fait naturellement. Par contre, sa façon de vous regarder, tout à l'heure, n'a rien d'artificiel. Elle vous désirait au point de ne même pas réagir à vos paroles. Elle est sans doute jalouse en effet mais je serai plus encline à penser qu'il s'agit là d'une réaction face à une situation qui l'effraie. Combien de fois est-elle passée chez Spurius ? Ce porc a du achever de détruire sa confiance en elle.

Visiblement, c'est une option que n'avait pas envisagé le colosse...

Vous la percevez comme humaine et Vita le sait. Sauf que cette donne n'est explicable par aucun programme chez un androïde, aussi sophistiqué soit-il. Vous la parez de tenues magnifiques, la rendant désirable, et dans le même temps, vous refusez ses avances. Que pensez-vous qu'elle va croire ? Puisque vous ne la touchez pas, d'autres le feront à votre place. Vita doit certainement penser qu'elle servira vos intérêts en étant offerte. Et même si ce type de pratique vous révolte, vous devez absolument clarifier les choses avec elle. Il est impossible de la croire humaine et de ne pas croire en ses émotions.

C'est là que réside le nœud du problème. Les émotions de Vita. Et celles de Maximus aussi. Il craint la blesser alors qu'elle ne demande qu'à servir.

Si vous voulez vraiment savoir, jouez donc avec son corps Consul. Puisque les yeux de Vita ne mentent pas, vous aurez votre réponse concernant le fait qu'elle ai envie de vous, ou qu'elle le fasse à cause d'un programme. Ce genre de choses ne peut être cachée.

J'affiche un sourire espiègle avant de pénétrer dans la boutique de Davius. Qui ne voit que le Consul. Vita est là, observant une tenue, réfléchissant. Le marchand nous éclaire rapidement et finit par me saluer. Je m'installe discrètement en retrait, laissant pour une fois Maximus seul face à Vita.
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Re: [E3]Histoires d'étoffes

Messagepar Maximus le 29 Août 2012, 23:39

Maximus appréciait l’approche directe de Lucrétia. Il aimait sa franchise. Elle ne prenait pas de gants pour parler du passé de Vita. Plusieurs de ses arguments touchèrent le Consul. Il connaissait les difficultés qu’affrontaient les androïdes au quotidien. Mais il n’avait pourtant pas réalisé qu'ils se forgeaient dans la peur et la douleur. Lucrétia utilisait les mots appropriés. Sa sensibilité lui permettait de comprendre les craintes et l’ambigüité de la situation pour Vita. Elle l’expliquait à Maximus et lui conseillait de clarifier ses attentes, les raisons de ces achats et la nature de leur relation. Il comprit l’indispensabilité de cette discussion avec Vita. Les explications de Lucretia étaient claires, ses mots simples. Mais il ne comprit pas pourtant pas le sens de ce dernier conseil. Elle l’invitait à jouer avec le corps de Vita. Il avait remarqué qu’elle parlait “de jouer avec” et non “de se jouer de”. Néanmoins, il craignait de franchir involontairement cette limite. Se sentant un brin ridicule, il la remercia néanmoins avant d’entrée dans la boutique.

Il accueillit le discours élogieux de l’artisan poliment. Mais son attention allait à Vita. Il cherchait à mettre immédiatement en pratique les conseils de la prêtresse.

Jouer avec le corps. Il avança vers le boutiquier pour lui serrer la main. En passant à hauteur de Vita, il posa simplement sa main gauche au creux des reins de l'androïde. Il fit un pas de plus et serra la main de leur hôte. Remarquant les vêtements choisis, il répéta les mots : suggérer sans dévoiler. Nue, sa beauté lui plaisait. Légèrement vêtue, il peinait encore plus à lui résister. Comme Lucrétia, cet homme faisait preuve de bon sens.

Pourquoi acceptait-il d’être ici ? Offrir Vita à un autre homme était inenvisageable. Ses vêtements n’étaient pas pour qu’elle plaise à autrui. Il souhaitait que Vita se sente bien. Vita avait besoin d’être rassurée pour cela. Mais il y avait une autre raison plus difficile à accepter pour lui. Il réalisait qu’il aimerait la voir déambuler naturellement dans son appartement en tenues si légères. Il éprouvait des difficultés à l’accepter. Il décida de commencer par rassurer Vita.

Tu vas vivre chez moi, je voudrais que tu t’y sentes à l’aise Vita. Je voudrais que tu te choisisses deux ou trois tenues pour dormir. Avec la forge, il peut faire très chaud. Je te conseille quelque chose de léger. Choisis un tissu dont tu apprécies le contact. Tu comprends ? Mais ce ne sont que des conseils. Cela me fera plaisir de te savoir à ton aise.

La main de Maximus n’avait pas quitté le dos de Vita. Le contact se fit plus fort pour qu’elle s’avance un peu dans la boutique et fasse ses choix selon ses désirs à elle. Cela ne serait pas simple et chaque fois qu’elle cherchait dans le regard de son maître un signe d’approbation ou de désapprobation, il souriait et prononçait des paroles rassurantes. Il rappelait, par exemple, que son bien-être lui plaisait.

Lucrétia aimait faire les boutiques. Elle avait capté l’attention du marchand. Un vêtement lui plaisait. Maximus avait découvert l’intelligence et le tact de cette femme. Il comprit que ce geste avait pour objectif de laisser l’esclave et le maître seuls. Maximus se rapprocha de Vita qui chinait entre deux rayonnages. Sa voix se fit douce, calme mais restait grave et portante.

Vita, je t’offre ces vêtements pour que tu te sentes bien. Je n’ai pas l’intention de t’offrir à un autre homme. J’ai des défauts. Je suis bourru, solitaire et … vraiment pas doué quand il faut parler à une femme. Mais je ne veux pas te faire le moindre mal. Je vivais seul avant. Je suis devenu maître malgré moi. Je t’ai expliqué mes motivations initiales. Spurius m’avait vanté tes dons médicaux. Avant je vivais seul et j’aimais vraiment cette solitude, cette vie. Aujourd’hui, tu es là. Tu vis avec moi. Et ça me plait. Tu me soignes, oui. Sentir ta présence proche de moi me plait encore plus, je ne sais pas décrire ce que cela m’apporte... Disons que j’aime vraiment ça, ça me plait. Tu me plais.

La gêne envahissait le colosse, mais sa volonté d’être sincère avait dépassé ses démons. Le marchand revint vers eux, mais Lucrétia le rattrapa de nouveau et porta son attention sur la nuisette jaune qu’il avait choisi.

Lucrétia m’a parlé pendant ton absence. Elle pense que tu tiens à me plaire. Si tu as envie, je peux te choisir une tenue que je trouve belle. Et si tu en as envie, un soir, un matin, tu n’auras qu’à la porter. S’il-te-plait, ne la porte que si tu en as envie. C’est important pour moi. D’accord ?

Il avait fait un énorme effort. Comme à bout de force, il fit demi-tour et fit mine de chercher quelque chose. En fait, il aurait aimé se faire discret en cet instant. Seulement, quand les plus hauts rayonnages vous arrivent à la poitrine, c’est difficile. Il chercha et trouva une tenue qui lui plut beaucoup. Il chercha un moment, découvrit des tenues dont il ignorait tout. Il fut d’ailleurs bien circonspet devant une paire de bas, ne comprenant pas à quoi cela servait. Il poursuivit et s’attarda sur des shorty en satin accompagnés de petits débardeurs de la même matière. Mais, sur un cintre, perdu dans un rayonnage loin des cabines d’essayage, il découvrit un kimono qui lui plut énormément. Il imagina Vita ainsi vêtue. Elle traversait la cuisine dans les froides lueurs de l’aube. Cette image lui plaisait.

Ca me plairait de te voir le porter. C’était aussi simple que cela Maximus.

Le commerçant était ravi. Il était évidemment ravi de gagner de l’argent. Mais sans hypocrisie, cela lui plaisait de voir l’attention qu’avait porté ses trois clients à ses créations. Maximus prononça un tendre merci. Le commerçant le prit pour lui. Mais Lucrétia avait vu le regard de Maximus. Ses remerciements s’adressait à elle. La douleur dans le dos du colosse ne vint même pas voiler le ciel de cette journée. Il se sentait trop bien pour en tenir compte.

Vita, je souhaiterai rentrer. J’ai des commandes à honorer. Il souriait.
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Re: [E3]Histoires d'étoffes

Messagepar Vita Proteus le 30 Août 2012, 21:06

Je reste sans bouger à l'arrivée de mon maître, inquiète de sa réaction face au choix des différentes tenues. Il salue le marchand tout en posant l'une de ses mains au creux de mes reins. Surprise, je le regarde en souriant. Avant de me rendre compte que la prêtresse entraîne le marchand avec elle, nous laissant seuls. Mon maître finit par m'expliquer le pourquoi de ces tenues. Tout en précisant que je dois les choisir seule. Ça, j'aime moins. D'une simple pression, je me retrouve en mouvement. J'opte donc pour refaire un tour de boutique, gardant en tête les paroles du marchand. Fouiller me plaît mais je ne peux m'empêcher de montrer les tenues que je regarde à Maximus qui s'obstine à ne pas donner son avis. Alors que je suis occupée à en regarder quelques-unes, la voix de mon maître se fait entendre à mes côtés. Je n'avais pas vu qu'il s'était rapproché. J'écoute ses paroles, cherchant à y déceler le vrai du faux. Il m'explique la situation d'avant, celle de maintenant, affirmant qu'il ne ferait pas de moi une monnaie d'échange. Mais la seule chose que je retiens, c'est que je lui plais. Je vais pour répondre quand je comprends pourquoi Lucretia m'a demandé de partir devant eux. Décidément, cette prêtresse est pleine de surprise ! Je ne sais quoi penser à ce sujet d'ailleurs. Il faudra que je songe à me renseigner sur elle tout de même...

Je veux bien oui... que vous choisissiez une tenue qui vous plaise. Je la porterai avec plaisir... Je voulais vous dire... j'apprécie le temps que vous prenez pour faire ces achats...

Je lui adresse un large sourire, les yeux pétillants de malice avant de reprendre mes recherches. Je finis par trouver une première tenue longue mais dont le décolleté dorsal est splendide. De couleur blanche, elle fait très chic je trouve. Je vais pour reprendre mes recherches quand mon maître m'interpelle pour me montrer une tenue qu'il veut me prendre. J'en reste sans voix, fixant cette merveille que je n'avais pas vue lors de mon premier tour de boutique. Non seulement ce kimono est superbement fait mais en plus, il est très sexy. Mon maître aurait-il opté pour s'intéresser un peu plus à ma plastique ?

C'est magnifique maître... J'adorerai le porter...

Si je m'écoutais, je ferai même un essayage immédiat du kimono mais je doute que mon maître partage mon avis. Je finis par découvrir une autre nuistte, beaucoup moins sage que la première mais après le kimono, je suis d'humeur à tout oser. Mon intérêt pour les vêtements ne m'empêche pas de remarquer une raideur chez mon maître. Son dos le fait de nouveau souffrir. Je secoue la tête au moment où il m'explique que nous allons devoir rentrer. Je m'approche pour lui tendre les tenus de mon choix et profite qu'il soit en train de payer pour poser ma main droite sur son dos, l'air de rien. Il ne me faut que quelques secondes pour que mon don agisse. Sa crise doit en être au départ car je ne mets pas longtemps à soulager mon maître de son mal. M'approchant, je murmure pour n'être entendue que de lui.

Je ne suis pas douée pour dire merci... C'est ma façon de vous faire comprendre que je suis bien avec vous et que vous me plaisez aussi...

Je récupère mes paquets en remerciant le marchand pour ses bons conseils. Nous prenons congé de la prêtresse qui disparaît rapidement. Dans la rue, je marche tête haute, affichant un sourire radieux, prenant garde de rester aux côtés de mon maître. J'ignore littéralement les regards appuyés sur ma plastique. Qu'ils matent si ça les amuse, je n'appartiens qu'à un seul homme : Maximus. Ce dernier semble amusé par mon changement de comportement mais ne dit rien. En même temps, il a plus parlé aujourd'hui que depuis mon arrivée à son service. De retour à la forge, je file ranger mes nouvelles tenues, les mettant en pendant avant de préparer un rafraîchissement à mon maître qui est resté dans la forge. Je lui apporte, espérant juste ne pas le déranger.

Pour vous maître.

Je pose le verre à ses côtés avant d'aller m'installer un peu plus loin, hors de vue de la rue. J'observe mon maître quelques instants avant de reprendre la parole.

Je voudrai vous remercier comme il se doit pour vos attentions envers moi mais je ne sais pas comment faire... La seule méthode que je connaisse vous met mal à l'aise...

Je ramène mes jambes sous moi, espérant juste ne pas avoir froissé mon maître après une journée aussi agréable et pleine d'enseignement.
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