[E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

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[E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Valentina Aquilius le 16 Août 2012, 23:09

La journée avait été longue, stressante et chargée d'émotions pour Valentina et certainement pour beaucoup d'autres aussi. Levée bien avant l'aube, elle s'était préparée et apprêtée durant des heures aidée de plusieurs androïdes dont certains spécialement dépêchés pour ce grand jour. Et quel grand jour ! Celui du mariage de Valentina. Certes, il s'agissait d'un second mariage mais cela restait un événement majeur dans la vie de la famille de la mariée bien que les liens se soient quelques peu amenuisés. Son père lui en voulait d'avoir abandonné Jupiter pour Vénus et d'épouser un homme qui vénérait Neptune. Tout cela allait à l'encontre des règles dans lesquelles il avait élevé sa fille mais cette dernière avait bien mis les choses à plat. Elle lui avait clairement annoncé qu'elle se marierait avec ou sans son consentement. Elle avait passé l'âge de devoir passé par lui. Néanmoins, pour atténuer ses propos et que son père ne perde pas totalement la face, elle mit en avant la fonction de son futur époux. Ce dernier occupait l'un des postes fondamentaux de la ville. Un poste qu'il ne devait qu'à lui même, à son courage et à son travail. Son père ne pouvait qu'apprécier la chose. Et c'est ce qu'il fit, acceptant de ce fait, ce mariage.

Pour la première fois depuis son mariage avec Rufus, Valentina repartit dans la maison paternelle. La maison de son premier époux lui était revenue mais elle ne se voyait pas y vivre avec son nouvel époux. D'un commun accord avec Caïus, elle avait vendu la maison et ils avaient acheté en commun une nouvelle demeure. Un nouveau départ pour tous les deux. Caïus avait intégré la maison qui serait la leur quelques jours plus tôt. Elle ne viendrait qu'y vivre après le mariage. Bien sûr, elle la connaissait un peu ayant donné quelques directives pour al décoration et les mosaïques mais sans plus. Elle y vivrait pour de bon à partir de demain.

A sa grande surprise, la journée fila à toute allure. Revêtue de la tunique blanche traditionnelle serrée à la taille par un lien que seul son mari pourra défaire. Un manteau de couleur safran fut posé sur ses épaules et des sandales de la même couleur revêtirent ses pieds. Ses cheveux rassemblés en chignon furent recouvert d'un voile orange et d'une couronne de fleur d'orangers. La tenue était relativement simple mais la coutume la voulait ainsi et malgré que Valentina apprécia le luxe et les colifichets, elle ne dérogea pourtant pas à la tradition. D'ailleurs, elle se doutait que Caïus préférait ce type de cérémonie à quelques chose de plus extraverti.

Son père avait organisé et offert le banquet. Une fois que les mains droites des deux jeunes gens furent liés et qu'ils avaient partagé la galette d'épeautre, symbolisant ainsi leur union, le repas débuta. Même s'il s'agissait d'un second mariage, le père de Valentina avait fait les choses en grand. Le fait que son gendre soit le praefectus de Rome y était certainement pour beaucoup.

Bien que Valentina ait voulu ce mariage. Elle s'était senti stressée toute la journée. Certes, elle n'était plus la jeune fille timide de dix-huit ans mais elle angoissait quand même. Elle connaissait peu Caïus et espérait qu'il n'était pas de la même trempe que Rufus. Elle avait ardemment priée Vénus dans ce sens. A la différence de son premier mariage, elle ne resterait pas à prendre des coups, elle demanderait le divorce rapidement mais elle n'avait aucune envie d'en arriver là. Mais on ne pouvait connaître quelqu'un sans vivre avec lui. Désormais le sort en était jeté et elle verrait rapidement ce qu'il en était.

Comme la jeune mariée qu'elle avait été, elle ne cessait de jeter des coups d'œil à Caïus, espérant un sourire ou quelque chose qui la rassurerait sur leur avenir. Mais sa nervosité était trop grande. Elle n'arriva même pas à manger, se contentant de grignoter les mets divins qui leur étaient servis. Elle essayait pourtant de donner le change, plaisantant avec chacun, lançant les discussions, jouant les jeunes mariées heureuses. Elle masquait magnifiquement bien son inquiétude. Pourtant, plus les heures passaient, plus sa nervosité devenait importante.

Le crépuscule vint alors et l'étoile de Vénus se mit à briller dans le ciel, signal du départ de la mariée. Elle se leva de table et fut rapidement « enlevée » par les jeunes gens, filles et garçons, de la salle. Elle fut conduite en cortège jusqu'à sa nouvelle demeure. Les gens autour d'elle riaient, plaisantaient, lançaient des paris sur la nuit à venir, évoquaient des histoires et des plaisanteries osées parfois obscènes suivant le degré d'alcool qu'ils avaient ingéré. Le cortège mit de longues minutes pour rejoindre le domus des Aquilius. Durant tout ce temps, Valentina avait gardé les yeux baissés sur le sol, le sourire aux lèvres. Un sourire qui devait sembler naturel mais qui était un simple masque plaqué sur son joli minois. Bientôt le brouhaha se fit plus intense faisant relever la tête de la nouvelle mariée. Caïus se trouvait à quelques pas d'elle sur le pas de la porte de leur demeure. Comme le voulait le protocole, elle fut conduite à lui et il l'emporta dans ses bras au sein de la maison. Ils n'échangèrent aucune parole. Ils ne s'étaient quasiment pas parlés de la journée d'ailleurs. Dans la maison, avec solennité, son nouvel époux lui présenta le feu et l'eau, symbole du foyer, qu'elle toucha symboliquement. A son tour, elle présenta une pièce à son époux et une autre qu'elle déposa sur l'autel des dieux de la famille au niveau du jardin, montrant ainsi son engagement dans son ménage et sa maison.

De nouveau tête baissée, Valentina fut amenée dans la chambre conjugale et laissée seule. La porte se referma alors que Caïus allait arriver dans quelques minutes. Elle finit par redresser la tête, observant le lieu qu'elle avait fait décorer. La déesse Vénus était présente et intérieurement, elle priait la déesse pour que tout se passe bien. Bien que cela remonta à fort loin, elle n'avait pas oublié les coups que Rufus lui avait donné, ni de sa violence au lit. Il ne lui avait jamais fait l'amour. Il l'utilisait simplement. Elle ou une autre, ça n'aurait rien changé. La douceur ce n'était pas avec lui qu'elle l'avait découverte mais entre les bras d'un androïde qui avait eu pitié d'elle. Les hommes n'étaient-ils pas capables de la même chose ? Valentina espérait que Caïus serait différent. Qu'il s'y connaisse ou non en sexe n'était pas important. Elle lui apprendrait. Mais la douceur, ça elle n'était pas certaine de savoir l'enseigner. Elle n'en aurait pas le courage. Fermant les yeux, elle pria une dernière fois sa déesse pour que cet homme soit différent. La poignée de la porte grinça légèrement, marquant l'arrivée de Caïus. Bientôt elle serait fixée sur son sort. Anxieuse, le cœur battant à tout rompre, elle rouvrit les yeux, observant la porte s'ouvrir et son nouvel époux apparaître.
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Re: Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Caius Aquilius le 17 Août 2012, 14:32

Nous y sommes... Ce jour est celui où j'épouse devant les dieux et devant Rome une patricienne, où à mon tour je deviens chef de famille. Le mariage est un de ces passages nécessaires pour tout homme qui se respecte, une preuve du fait qu'on est prêt à assumer ses responsabilités. Convoler, se reproduire, c'est notre façon de célébrer les dieux, d'essaimer pour leur gloire.

Mon épouse est une belle femme. Issue de bonne famille, apportant une dot des plus conséquente, elle est également une très jolie femme à l'esprit acéré. Depuis que nous nous sommes rencontrés, j'éprouve pour elle un certain désir et je ne souhaite rien de plus que l'avoir à mon coté. Je sais qu'elle a déjà été mariée mais cela ne m'importe que peu. Je ne doute pas qu'elle sera la meilleur des femmes, bonne gestionnaire, fine politique et maitresse de maison accomplie, faisant honneur à mon nom.

Pas moins de trois prêtres sont présent pour la cérémonie. Jupiter bien sur, protecteur de la famille de Valentina, mais aussi Vénus et Neptune, comme divinités adorées par elle et moi. Le fait que mon épouse n'adore pas le même dieu que moi n'est qu'un détail.. La veille, des sacrifices avaient été fait de façon à ce que notre union se présenta sous les meilleures auspices.

Comme à mon habitude, j'ai fait le choix de me vêtir de façon simple, d'une toge blanche sans colifichets. Ma famille malgré sa richesse a toujours professé une existence simple faite d'efforts et de simplicité. La cérémonie elle même est simple, malgré la présence de nombreuses personnalités romaines. Le prélat en personne a fait une apparition même si d'autres affaires l'appelle ailleurs. Tout semble se dérouler à la perfection et j'oublie un instant mon appréhension légitime quand à cet événement.

Le banquet offert par le père de la mariée est somptueux. Uni à elle par un cordon, nous accomplissons le rite de la galette d'épeautre, symbole de la finalisation de notre union avant que musiciens et danseurs entrent en scènes alors que nous mangeons. Les plats sont innombrables, variés au possible: Assatura de bœuf, poulet au miel et aux figues, patina de laitue, cochon de lait en purée de fèves...

Je mange pourtant peu, agrémentant mon repas d'un peu de vin coupé avec de l'eau. Je fais bonne figure mais j'avoue peu apprécier au fond ce genre de festivités. Je préfère cent fois chevaucher dans les plaines entourant Rome à chasser les monstres qui menacent notre existence....

Et puis il y a la nuit de noce. Oh, je ne suis pas si novice que cela en matière de femmes, j'ai comme tout homme de mon âge été m'initier au Lupanar mais ma connaissance des arts de la luxure se résume au strict minimum: quelques étreintes avec des androïdes, ce n'est pas vraiment ce que j'appellerai être un amant compétent, d'autant que ma femme est une adepte de Venus.

L'heure tourne peu à peu. Le moment de conclure cette journée est arrivé alors que l'astre solaire a laissé place à la nuit étoilée. Les invités se lèvent et nous invitent à les suivre en cortège vers notre nouvelle demeure, une domus située dans le quartier le plus en vu de la cité. L'endroit a été décoré avec goût, selon les directives de mon épouse. Cette bâtisse est mon cadeau pour elle.

La saisissant dans mes bras sous les rires des spectateurs, j'emmène Valentina dans ce lieu qui sera à présent le centre de notre foyer, là où nous célèbrerons les mânes de nos ancêtres et nos dieux tutélaires... A nouveau nous accomplissons les rites du mariage, consacrant une nouvelle fois notre union.

Mon cœur bat alors que Valentina s'éloigne vers la chambre... Je remercie les convives, tous ceux qui nous ont accompagné. Il va être temps pour moi de conclure cette journée... Je me sens aussi fébrile que lors de ma première bataille.

A pas mesurés, je me rend vers la chambre nuptiale où se trouve déjà Valentina. La faible lumière des torches m'éclaire lorsque je rentre dans la pièce. Avec un sourire qui visa à cacher mon trouble, je rompt le silence qui s'est établi à mon entrée:


Fort rude journée mon épouse... Enfin nous voilà libres....

D'un geste je défais ma toge, dévoilant à son regard mon corps nu... Nous romains, n'avons pas honte de notre nudité dans les circonstances appropriées. Je la regarde, cherchant mes mots pour la rassurer quand à mes intentions... Enfin je me lance.

Comment désirez-vous procéder ?

Après tout... C'est elle l'adepte de Venus... Et elle a plus l'expérience de moi, ayant été mariée une première fois. Je ne veux pas l'effaroucher.
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Messagepar Valentina Aquilius le 17 Août 2012, 18:45

Valentina essaya d'afficher un sourire quand il pénétra la pièce, essayant de se détendre mais c'était compliqué. Elle hocha simplement la tête quand il évoqua la longueur de la journée et la dureté de la journée. Elle avait la gorge sèche et ne parvenait pas à dire un mot pour le moment. Elle le contempla alors qu'il se débarrassait de sa tunique, apparaissant dans sa plus parfaite nudité. La jeune femme avait toujours pensé qu'il était bel homme, elle en eut la confirmation finale et ne put s'empêcher de le contempler sur toutes les coutures que ses yeux pouvaient saisir. Puis, il y eut cette phrase. Cette phrase inattendue, incongrue, déplacée dans le contexte. Une phrase laquelle la jeune femme n'était pas préparée.

*Comment désirez-vous procéder ?*

La question tournait et retournait dans son esprit, se répétant en écho. Son visage ne put que trahir son émotion et sa déconfiture. La jeune femme hésitait entre éclater de rire ou se mettre à pleurer. La dernière option semblant la plus propice vu que cela lui rappelait brutalement Rufus et sa manière mécanique d'avoir un rapport. Et les sentiments dans tout ça ? Certes, ils se connaissaient peu, ils avaient une attirance commune doublée d'un intérêt politique. Mais cela n'empêchait pas d'avoir des relations si ce n'est amoureuses, au moins tendres. Du moins, c'est que la jeune femme avait espéré. Là, elle en doutait sérieusement. Elle restait dubitative, indécise. S'était-elle trompée à ce point ? Elle essaya d'analyser la situation cependant. Caïus ne semblait pourtant pas violent. Si ça avait été le cas, il l'aurait déjà balancé sur le lit en la prenant comme un soudard mais ce n'était pas le cas. Valentina se rappela alors que c'était un soldat avant tout. Sa phrase dénotait la rigueur militaire ou l'élevage de chevaux. Les mots étaient maladroits mais pouvait-elle lui en tenir rigueur ? Ne devait-elle pas lui laisser le bénéfice du doute ? Elle ne put s'empêcher de soupirer pourtant.

« La manière de procéder... en voilà un terme bien inapproprié pour une nuit de noce mon époux. »

La voix reflétait une légère déception. Pourtant, Valentina avait envie d'essayer de voir si ce jeune homme pouvait faire mieux que son ancien époux. Il était jeune. C'était peut-être juste ça le problème au fond. Elle fit quelques pas, se rapprochant de lui, se tenant à tout juste un mètre du corps dénudé.

« Je ne suis pas l'un de vos soldats, Caïus. Ici, il n'y a pas de « procédure », c'est les sentiments, les envies, les désirs qui priment. Je sais que nous nous connaissons que peu mais la tendresse peu quand même exister. Du moins je l'espère. »

La voix de la Romaine s'était faite douce, tendre, amicale. Elle ne tenait pas à le vexer, juste à lui faire comprendre qu'elle n'était pas un simple objet, que le devoir conjugal n'en était pas vraiment un et qu'on pouvait y prendre du plaisir aussi bien l'homme que la femme. La jeune femme se débarrassa de son voile, de son manteau et de ses sandales, les laissant choir au sol avec des mouvements sensuels et délicats. Elle se retrouvait dans sa simple tunique blanche. Ses mains allèrent chercher celles de son époux, les guidant vers le nœud qu'elles devaient défaire, ce qu'elles firent. A son tour alors, Valentina se débarrassa de son vêtement, apparaissant nue et magnifique dans la lumière feutrée des torches. Ses cheveux furent aussi débarrassés de leurs attaches et retombèrent en boucles souples autour de son visage délicat. Elle resta ainsi, nue, devant lui, ne cherchant pas à se voiler d'une quelconque manière face à lui. Elle lui sourit avec tendresse, comme si elle cherchait à l'encourager.

« Que ressentez-vous en me voyant ainsi ? De quoi avez-vous envie ? »

Il était important de savoir ce que Caïus pouvait ressentir. Rien peut-être ? Ce serait bien le pire. L'envie de la caresser ? De l'embrasser ? De la coucher sur le lit et de la prendre ? Elle devait savoir ce qu'il ressentait pour savoir comment avancer. Elle était nerveuse mais ne le montrait pas. Une petite partie de son esprit craignait une réaction violente. Une gifle. Un coup de poing. Rufus ne se serait pas gêné pour le lui donner si elle avait fait cela avec lui. Il l'aurait pris comme une atteinte à sa virilité. Mais Caïus serait peut-être plus ouvert que son défunt mari.
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Caius Aquilius le 24 Août 2012, 18:57

Il peut sembler étrange dans notre belle cité romaine de ne pas s'y connaître en matière de luxure. Pourtant c'est mon cas. Oh, je ne suis pas ignorant, j'ai fait, comme tout bon jeune homme issu de la société romaine un passage par le temple de Venus lors de mon acquisition de la toge virile, j'ai fréquenté ces androïdes de caserne réservés aux soldats pour assouvir leurs besoins primaires, mais jamais je ne me suis attardé au delà du nécessaire. Elevé par un père rigoureux, j'ai toujours considéré que la luxure affaiblissait les âmes et les corps...

Et puis il y a eu Valentina. Lorsque j'ai rencontré cette demoiselle, veuve de bonne famille, j'ai senti mon esprit s'enflammer. C'est pour cela que je lui ai fait la cour la comblant de cadeaux jusqu'à lui proposer de porter mon nom, de devenir ma légitime épouse devant Rome et nos dieux. Mais à présent, je suis désarmé, son statut d'adepte de Venus réveillant en moi des images de luxure qui me laisse à penser qu'elle s'y connait bien mieux que moi dans ce domaine oh combien privé.

Elle parle tendresse, sentiment, des choses qui ne me sont pas inconnus certes mais que je m'efforce de maintenir au fond de moi. Cette posture est pour moi une forme de défense face aux manigances politiques, une armure sociale que je me plais à porter... Dans ce monde où les mots peuvent s'avérer aussi mortels que l'acier le plus effilé, c'est là une nécessité pour quelqu'un ayant mes responsabilités?

Je suis fort désolé de ne pas user des bons mots à votre égard mon épouse. Je suis bien plus habitué à la salle d'entrainement ou aux écuries qu'au temple de Vénus... Temple de Venus où à ce que l'on dit les orgies sacrées pour célébrer la déesse atteignent un haut niveau de luxure, réveillant l'imagination de bien des jeunes gens. Rien d'étonnant à ce que le nombre de fidèles de ce temple augmente...

Je souris doucement sous la faible lueur qui éclaire la pièce, encore debout devant elle vêtu de ma toge. De quoi ai-je envie ? La question méritait de se poser effectivement en pareil moment où mon anxiété, mon désir de bien faire se ressent.

Pourtant je tente de garder une voie assurée face à elle, la fixant toujours dans les yeux sans que nulle malice ne puisse s'y lire.


De vous faire plaisir mon épouse et de vous honorer comme il se doit. Si j'avoue ne point être expérimenté, je peux me prévaloir de posséder un corps bien entretenu et vous promettre d'essayer de rendre de tels moments agréables.... Je ne demande qu'à être à la hauteur.

Comme pour montrer que bien loin d'être faits de mots creux, mes mots désignent une certaine vérité,je me redresse pour m'exposer, me dévoilant ainsi dans le plus simple appareil. Sans me vanter, mon corps semble sortir tout droit de l'œuvre de quelque sculpteur. Depuis mon enfance, je me fais devoir d'entretenir ce dernier, m'astreignant à nombre d'exercices physiques contraignants.

Mens sana in corpore sano, c'est selon cette devise que je me suis fixé l'hygiène de vie qui est la mienne. Je ne peux qu'être content du résultat alors que la lumière se reflète sur ma peau halée à force de chevaucher à l'extèrieur lors de mes patrouilles.


Mais je regrette de n'être plus entreprenant... On m'a dit tant et tant de choses des adeptes de Venus que j'avoue ne point être à la hauteur de vos espérances.

L'aveu est fait. Je ne suis pas suffisamment fier pour me draper derrière une apparence d'assurance qui n'est mienne. Je me rapproche alors à pas lent de la couche m'asseyant à son coté, portant ma main à ses cheveux blonds que je caresse avec une certaine tendresse, bien que de façon gauche.

Et pourtant, vous voir éveille en moi une chaleur, un désir que je ne puis nier.... Apprenez moi à être un bon époux, belle Valentina, apprenez moi à faire de vous une épouse comblée.

Ma demande est faite tandis que ma main descend, caressant alors sa joue en une caresse que j'espère douce, rapprochant mon visage du sien... Et c'est avec une tendresse non feinte que mes lèvres caressent doucement les siennes sans pour autant aller bien loin.

Vous êtes si belle mon épouse...

Les mots sont à présent chuchotés, mon souffle chaud, brulant même caressant sa peau que je vois frémir sous cet effet..Puis je m'arrête comme paralysé, ne sachant comment aller plus loin, ne voulant pas la traiter comme les filles de mauvaise vie que j'ai eu à fréquenté jusqu'à présent...

A elle de prendre les rênes.... Mais le souhaite t'elle seulement ?
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Valentina Aquilius le 30 Août 2012, 11:50

Ainsi c'était elle qui l'impressionnait. Du moins, c'est ainsi que Valentina le percevait. Certes elle était adepte de Vénus et elle en connaissait un bout côté amour charnel malgré tout, elle en connaissait bien moins que beaucoup d'autres adeptes ou prêtresses. A priori Caïus n'avait pas eu beaucoup d'aventures et rien de sentimentale. Au moins, il avait l'honnêteté de le reconnaître. C'était à porter à son crédit et son épouse en était assez touché qu'il puisse ainsi admettre sa méconnaissance dans un domaine où en général les hommes ont tendance à se vanter à tout bout de champ. Avec un autre, elle aurait eu des doutes sur son honnêteté mais elle connaissait la valeur de son époux et le sens qu'il mettait derrière le mot « honneur ». Il disait la vérité.

La blonde jeune femme ne put s'empêcher de frissonner quand la main du soldat se posa sur sa joue et que ses lèvres rencontrèrent chastement les siennes. Elle appréciait son contact ce qui promettait des moments plus intenses et plus agréables encore. Il n'osait pas, craignait une certaine maladresse. Valentina lui sourit avec une grande tendresse. S'il souhaitait apprendre, elle allait lui apprendre.


« Merci de votre honnêteté... vous apprendrez vite... Je n'en doute nullement. Apprenez simplement à vous laissez aller, à faire ce que vous avez envie et ce que l'autre désir. »

A son tour sa main se porta à la hauteur du visage de son époux et caressa délicatement sa joue avant que son propre faciès ne se rapproche du sien et que ses lèvres entrent de nouveau en contact avec la bouche masculine. Elles appuient doucement dessus avant que doucement sa langue ne vienne s'insinuer entre elles, cherchant à pénétrer la bouche de son partenaire qui se soumet rapidement alors débute un long et tendre baiser. La langue de la romaine va jouer avec celle de son époux, l'éveillant, l'agaçant, l'amenant à participer activement à l'échange. Le baiser tendre se fit un brin plus fougueux alors que Caïus maîtrisait la chose et participait de manière plus active.

La bouche de la blonde descendit alors, abandonnant la bouche de son mari, et vint distribuer de nombreux baisers dans son cou et remonter jusqu'au lobe de son oreille qu'elle s'amusa à titiller et mordiller avant de susurrer d'un voix chaude et profonde.


« Appréciez-vous cela mon époux ? »

Après tout, elle aussi ne savait pas forcément ce qu'il pouvait aimer. Elle se fiait à son instinct et aux réactions de son compagnon qui semblait apprécier la chose. Elle abandonna pourtant la couche et se releva pour aller chercher une petite bouteille sur sa coiffeuse. Elle revint bien vite et monta sur le lit, invitant son mari à la rejoindre.

« Allongez-vous sur le ventre. »

Bien que Caïus sembla dubitatif, il s'exécuta, s'allongeant auprès d'elle. Sans attendre, Valentina se mit à califourchon sur lui, laissant son intimité entrer en contact avec le postérieur ferme de son époux. Elle versa un peu d'huile dans ses mains pour la réchauffer avant d'aller commencer à délicatement masser son partenaire. Le but était double, à la fois le détendre mais aussi faire monter le désir. Les massages pouvaient être d'excellents préliminaires à la suite et Valentina se débrouillait assez bien dans ce domaine.

Elle prenait son temps, ils avaient la nuit après tout, passait ses mains, ses doigts délicatement et sensuellement sur lui. Commençant par la nuque puis les épaules, les omoplates, la colonne vertébrale, les flancs, les reins jusqu'à la naissance des fesses. Aucun morceau de peau n'était oublier par la jeune femme. La Romaine s'amusait à se pencher sur lui pour aller embrasser la nuque masculine ou certains points du dos. Ses seins aussi entraient parfois en contact plus ou moins appuyé avec le dos de son époux. La jeune femme prenait un grand plaisir à ses préliminaires et espérait que cela serait réciproque.

Le massage dura un long moment. Valentina prenait son temps et mettait tout son savoir dans cet exercice. Elle finit par se pencher une nouvelle fois sur lui, allant chercher de nouveau l'oreille masculine.


« Et si vous vous retourniez à présent. »

Elle déposa un baiser sur sa nuque avant de l'enjamber pour le laisser se retourner, elle saurait rapidement si son massage avait été apprécié ou non. Elle continuait de lui sourire avec tendresse mais le désir était présent dans ses jolis yeux bleus.
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Caius Aquilius le 03 Septembre 2012, 16:23

Valentina n'est pas une biche effarouchée, je le sais déjà. Mariée une première fois, elle est membre d'un culte qui fait des plaisirs de la chair et de la luxure un art consommé. J'avoue qu'entre autres c'est cela qui m'a attiré chez elle des le premier jour où j'eus l'honneur de la rencontrer.... Cette sensualité, ce mystère qui se dégageait d'elle avait pour moi une odeur de mystère...

Allongé sur le ventre, je la laisse me masser, apaisant les muscles de mon corps, continuant à attiser en moi le feu du désir éveiller par nos baisers. Yeux clos, je me laisse bercer par les sensations qui s'emparent de moi, sensations bien trop rares pour mon corps plus habitué à l'effort physique qu'à se laisser aller lors des orgies débridées en vigueur dans certains milieux aisés de Rome... Je n'ai jamais fait parti de ces hypocrites qui prétendent adorer Jupiter mais passent leur temps à célébrer Vénus dans le secret de leur Domus.

Je gémis de plaisir sous ses caresses tandis que les souvenirs affluent dans ma tête... Je me revois la rencontrant à une de ces cérémonies ennuyeuses qui constituent le quotidien de toute personne quelque peu introduite dans les cercles du pouvoir... Cette fois là j'étais au centre des attentions, car la cérémonie en question concernait ma propre nomination au poste prestigieux de préfet. Paradant en uniforme, je fus présenté à tout ce que Rome possédait en jeune fille en fleur de bonne famille célibataires...

Mais Valentina les avait toutes eclipsées des son entrée dans la salle. Je me souviens encore de sa tenue dévoilant ses épaules d'un blanc laiteux et de mon coeur battant la chamade devant elle. Moi, fils de Neptune avait été touché par les flèches de Cupidon, fils de Vénus. Je n'avais eu de cesse ensuite de lui faire la cour jusqu'à enfin l'épouser pour le pire et le meilleur.

Je sens la bouche de Valentina m'embrasser, je sens sa poitrine caresser ma peau et je ne peux m'empêcher de laisser échapper un gémissement prononcé tandis qu'un curieux courant électrique me traverse tout entier... Je suis si bien à ce moment que je me dis même en mon inconscient que le culte de Venus possède sans doute des secrets méritant d'être explorer...

Lorsqu'elle cesse, me demandant non sans sensualité de me retourner, je ne peux que m'exécuter, dévoilant à son regard ma virilité dressé par les attouchements prodigués. Avec un sourire complice, je la regarde, ne pouvant empêcher mes yeux de pétiller devant elle:


Comme vous le voyez, vos caresses ont eu de l'effet sur moi.... Je brule de désir pour vous, je ne songe qu'à une chose à présent, vous honorer dignement comme mon épouse.

Doucement je me redresse, ma main se portant à sa nuque pour que nos deux bouches se rencontrent à nouveau. Le baiser prodigué n'a plus à voir avec les précédents... Là où tendresse et timidité étaient au programme auparavant, fougue, désir et sensualité sont à présent à l'ordre du jour. Nos langues dansent nos corps s'épousent longuement tandis que mes mains découvrent son corps.

Lentement je me détache à nouveau me rallongeant, brulant comme jamais sous le plaisir éprouvé. A cet instant, je peux me féliciter d'entretenir mon corps, d'être endurant car je peux l'avouer, je peine déjà à réfréner cette chaleur qui semble avoir pris possession de mon entrejambe...


Mon épouse, je crois qu'il est temps....

Je rougis rien qu'à l'idée de ce que je vais lui dire. Mon éducation stricte ne m'a jamais préparée à ce genre de chose et je sais que dans certains milieux adeptes de Jupiter, l'accouplement ne doit avoir lieu que dans une position dédiée à la production de jeunes citoyens romains.


Qu'il est temps de prendre votre première leçon d'équitation.... Comme vous le savez, telle est la tradition dans ce qui votre famille à présent.

Avec moi en guise de monture mais cela se passe d'explication... Je souris tendrement tandis que mes mains ne quittent point ce corps qu'à présent je commence à connaître sans pourtant que cela me lasse. La position que je lui propose, outre le fait d'être agréable est des plus symbolique: je lui laisse les rênes, assurant ainsi à mon épouse le fait qu'elle ne sera pas une simple compagne soumise mais mon égale à la tête de la famille, chose encore rare dans notre ville malgré la présence de femmes d'influence...

Du moins si cela vous agréer...

Qu'elle ne se méprenne pas sur mes attentions alors que la lumière faiblit doucement dans la pièce, les lampes commençant à manquer de combustible.... Dans une demie heure nous serons dans le noir... Dans une demie heure elle pourra dire si je suis bon époux ou non..
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Valentina Aquilius le 07 Septembre 2012, 18:16

Comme elle l'espérait, ses caresses avaient porté leurs fruits et la virilité de son mari était on ne peut plus en forme pour son plus grand plaisir. D'ailleurs Caïus lui-même semblait moins timide, plus entreprenant. Elle accueillit ses lèvres avec passion alors qu'il se redressait, se plaquant tout contre elle, ses mains caressant son corps tout comme celles de son épouse. Leurs corps se caressaient, s'épousaient, se torturaient avec plaisir tout comme leurs langues et leurs lèvres. Elle lui sourit, les yeux brillants, alors qu'il se rallongeait, lui laissant toujours les rênes au propre comme au figuré. Valentina laissa échapper un léger rire quand il parla d'équitation. Son mari se dévergonderait-il ? Mais elle en était ravie, appréciant cette proposition au plus haut point.

Sans rien dire pourtant, la belle romaine enjambe derechef son époux mais ne se laisse pas pour autant pénétrer. Joueuse, elle veut encore faire monter le désir sachant que la jouissance n'en serait que meilleur. Après tout, c'était sa nuit de noce à lui aussi. Elle se devait de faire de son mieux pour lui donner le plus de plaisir possible. C'était son devoir d'épouse et d'adepte de Vénus. Valentina avait envie de voir son mari succombez sous ses attentions. Donner du plaisir était l'un de ses grands plaisirs à elle. Et là, elle avait deux fois plus envie d'en donner.

Valentina s'assit à califourchon sur lui, laissant le membre sous son intimité qui ainsi se faisait stimuler à chaque mouvement qu'elle faisait. Ainsi, en position dominante, ses mains se mirent à parcourir le buste musclé de Caïus, soulignant chacun de ses muscles, appréhendant chaque courbe, chaque renflement. Parfois seule la pulpe des doigts caressait la peau masculine, d'autre fois, c'était l'intégralité des mains qui se posait sur le corps masculin. Il était si beau. Un corps parfait et parfaitement entretenu pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Son regard ne quittait pas celui de son époux durant toutes ses caresses. Ses yeux azurs se détachèrent de lui seulement quand elle se pencha, laissant sa bouche et sa langue prendre le relais de ses mains.

Elle commença par déposer de simples baisers sur le ventre plat et musclé de son époux avant de laisser sa langue en faire la connaissance s'attardant sur les points qui lui paraissait plus sensibles, jouant un instant avec son nombril avant de doucement remonter à coups de baisers. Elle appréciait le goût de se peau légèrement salée tout comme son odeur. Elle continua de remonter jusqu'à atteindre les pectoraux. La blonde s'amusa à lécher et à titiller les pointes dressés de son époux. La poitrine était fort sensible chez les femmes mais c'était aussi le cas chez les hommes. La jeune femme s'amusait à les agacer et à les suçoter, passant de l'un à l'autre avec amour. Le jeu dura un moment avant qu'elle ne poursuive son chemin jusqu'au cou puissant qui fut lui aussi honoré par la bouche délicate et la langue joueuse avant qu'enfin ces dernières finissent par rejoindre leurs homologues dans un baiser passionné et fougueux, intense au possible. Le corps délicat de Valentina épousait à nouveau celui de son époux, excitant leurs peaux et leurs sens, faisant monter le désir une nouvelle fois.

Mais il fallait aussi savoir avancer. Valentina se redressa alors, vrillant de nouveau son regard à celui de Caïus. Un regard emplit de désir et de plaisir. Elle oscilla légèrement sur son membre viril. De légers mouvements mais dont les effets seraient certainement dévastateurs. Valentina se souleva alors légèrement, amenant sa main se saisir de la verge. Elle se mit à la caresser, la frottant doucement contre son pubis imberbe et sa main. Elle sentait le chibre palpiter contre sa main et s'en réjouissait d'avance. Le manège dura quelques secondes encore avant qu'elle ne mette fin à cette délicieuse torture. Elle se souleva de nouveau et amena le membre contre son intimité avant de doucement le faire pénétrer en elle en poussant un soupir de plaisir. Doucement, elle se laissait descendre sur lui, appréciant chaque instant, profitant de cette douce pénétration jusqu'à finir par être totalement possédée par lui. Restant immobile, elle contemplait son époux.


« J'espère que la cavalière sera à la mesure de son étalon. »

Doucement, elle commença alors à bouger, prenant appui sur son torse, oscillant à un rythme relativement lent pour le moment, le laissant apprécier ce moment tout comme elle l'appréciait. Valentina gémissait doucement à chacun de ses mouvements, laissant le plaisir monter en elle, prendre possession de son corps, l'amener doucement vers le ciel.
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Caius Aquilius le 10 Septembre 2012, 18:02

C'est là une expérience oh combien différente de ce que j'ai pu éprouvé jusqu'à ce jour.... Le plaisir qui me dévore à cet instant chaque parcelle de mon corps est pour moi nouveauté délectable. Au moment même où Valentina a pris les choses en main, où elle m'a emmené sur les sentiers de la volupté, mon esprit et mon corps se sont abandonnés, ignorant mes convictions passées... Mon père homme rigoureux avait toujours considéré le culte de Venus comme responsable de la décadence de notre civilisation. J'ai donc été éduqué en cette idée et, bien que je n'ai pas été parfaitement chaste, je n'avais jamais vu auparavant le pouvoir réel de la luxure...

Si les prêtresses du culte de Vénus ont ne serait-ce que la moitié du talent de celle qui à présent me fait la pénétrer, ce culte sera un jour celui qui présidera au destin de notre cité, détrônant les vieux barbons du culte Jupitérien dont les sermons sont parmi les plus ennuyeux qu'il m'aie été un jour d'entendre.

J'ahane, je gémis tandis que Valentina guide notre chevauchée. Ne dit-on pas que la première qualité d'un bon leader est de savoir laisser les personnes plus douées que lui accomplir leurs devoirs tandis que lui même supervise ? En matière de sexe, je laisse dont mon épouse légitime mener la danse et la cadence, me contentant de la regarder, d'admirer ses formes tandis qu'elle procure à mon corps des sensations de bien être jamais éprouvés.

Je gémis, j'ahane alors qu'une douce chaleur me brule... Je me retiens pourtant de jouir, n'ignorant pas que l'extase doit être en théorie partagée... En théorie, car peu nombreux sont les hommes à se préoccuper de cela, du moins si j'en crois les conversations qu'ont mes hommes entre eux.

La lumière faiblit tandis que ma douce accélère le rythme. Je me mords les lèvres alors que intuitivement je sens le moment ultime du plaisir final arrivé. Je la sens se contacté tandis qu'une sourde chaleur vient de mon entrejambe annonçant...

L'extase... Cette extase que le culte de la déesse de l'amour célèbre comme étant la source même de la puissance de Vénus. C'est ce sentiment d'appartenir à une autre sphère, d'atteindre par la pensée l'Olympe qui s'impose dans mon esprit alors que nous hurlons tous deux. Je ne me sens plus vraiment humain, changé pour le pire et le meilleur à jamais lors de cet accouplement.

Elle est allongé sur moi tandis que nos souffles peu à peu retrouvent une cadence normale alors que je l'enlace. Je me sens à la fois épuisé et empli d'une sensation de bien être que je n'ai jamais connu auparavant. Si il avait pu subsister en mon inconscient un doute sur ma volonté de m'unir à la jolie veuve, ce dernier est à présent évaporé à jamais dans mon esprit.


C'était... Divin, Valentina.

Les mots sont prononcés avec tendresse tandis que ma main caresse sa blonde chevelure. Je souris tout en la regardant d'yeux dans lesquels brillent la flamme de l'amour.

J'espère que votre époux fut à la hauteur...

Après tout, j'ignore comment était son défunt époux... Le compare t'elle à moi ? Et je n'oublie pas qu'elle fasse parti du culte de Vénus dont j'entends tant et tant de choses. J'avoue que la curiosité s'empare de moi à ce sujet et je ne peux m'empêcher d'emprunter ce sentier.

Est-ce Venus qui vous guide pour faire connaître aux hommes une telle félicité ?


Depuis que les dieux sont réapparus, les Romains croyants ont tendance à les voir dans tous les aspects de la vie. Je ne fais guère exception à la règle.

On dit beaucoup de choses sur votre culte ma chère et sur ses célébrations.... Les cérémonies de Neptune sont plus... Conventionelles, nous nous contentons de nous baigner nus les soirs de pleines lunes dans les eaux du Tibre... Mais on dit que les cérémonies au temple de votre déesse...

Je cherche mes mots rougissant quelque peu. Jamais je n'ai, malgré des invitations dont certaines du prélat lui même assisté à des orgies sacrés:

Comment.... Enfin... Je suis indiscret. Pardonnez-moi, j'avoue que cette nuit m'a rendu plus audacieux.... J'avoue ma grande curiosité à ce sujet.

Y a t'elle déjà participé ? Cela me pose un léger dilemme... Car en tant que ma femme, Valentina propagera mon sang et si je respecte ses croyances, je ne peux prendre le risque qu'un autre soit le père de mes enfants....

Et puis, tandis que peu à peu la lumière baisse, j'avoue une certaine pointe de jalousie à l'idée d'autres la touchant.
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Valentina Aquilius le 15 Septembre 2012, 16:39

Le moment était important, Valentina le sentait, le ressentait. De cette nuit pouvait dépendre une bonne partie de leur mariage. Parc chance, son mari se laissait faire, appréciant, sans nul doute possible, les talents de son épouse. La jeune femme bougeait sur lui, augmentant progressivement le rythme, gémissant de façon plus audible à chaque fois. Répondant en échos à ceux de son époux. Elle espérait que ce dernier, lorsqu'il ne serait plus sous la coupe du plaisir, ne lui en voudrait pas de son expérience en la matière et encore ce n'était qu'un échantillon de ce qu'elle savait faire. Les hommes pouvaient être si susceptibles parfois. Mais étrangement, la jeune femme sentait que ce n'était pas vraiment le cas de Caïus. Il la laissait agir comme bon lui semblait. Aucun homme n'avait jamais fait ça avant, pas dans cet esprit. Enfin, si, un seul autre homme l'avait fait mais on ne pouvait pas le compter dans la catégorie humain vu qu'il s'agissait d'un androïde. Mais Appius, lui aussi, avait agis en la laissant parfois faire et apprendre.

Mais son esprit revint rapidement vers son jeune époux qui était bien au-delà de ses espérances et pas seulement parce qu'il tenait sous ses assauts. Les minutes s'égrainaient alors que leurs souffles devenaient de plus en plus rapides et que leurs corps demandaient grâce sous l'effet du plaisir qui les envahissait tous les deux. Valentina accentua une ultime fois ses mouvements, bougeant à un rapide rapide qui les mènerait irrémédiablement à l'orgasme. Elle ne quittait pas Caïus des yeux, notant chacune de ses réactions, jusqu'à le sentir, tout comme elle, dans ses limites. Dans un dernier mouvement de bassin, Valentina les mena à l'extase, criant son plaisir à l'unisson avec celui de son époux. Le corps secoué de spasmes, elle se laissa retombée doucement sur lui, le souffle court et haletant. La déesse serait surement ravie de cet échange. Valentina, elle, l'était. Elle était comblée au delà de ses espérances.

La jeune femme restait contre le torse de son époux, profitant de son corps musclé qu'elle ressentait, non comme une possible agression, mais comme quelque chose de très rassurant. L'inverse totale de ce qu'elle avait pu connaître avec son époux précédent. Elle ne put s'empêcher de sourire devant le commentaire de Caïus concernant l'aspect divin de la chose. Il n'avait pas tort, cela avait été vraiment divin.


« Mon époux fut tout à fait à la hauteur et va même bien au-delà de mes espérances ! La déesse guide toujours ceux qui la servent fidèlement. N'en est-il pas de même pour Neptune ? »

Les rumeurs sur le culte de Vénus la firent de nouveau sourire. Curieusement, les gens imaginaient souvent bien plus que ce qu'il se passait dans la réalité. Mais ce qui agaçait surtout Valentina c'était que la plupart du temps ce qui était dit, était dénaturé. On vidait le culte de sa déesse de sa substance et elle n'aimait pas ça. La plupart des gens réduisait le culte de Vénus à de simples orgies sexuelles. Ce n'était pas faux en soit mais la Romaine y avait toujours vu beaucoup plus comme les prêtres et prêtresses du culte. C'était un moment d'échange, de partage, de communion dans un respect partagé et mutuel. Chose que bon nombre de personnes oubliaient. Les Romains voyaient juste des personnes qui s'envoyaient en l'air en copulant comme des animaux, donnant libre cours à leurs plus bas instincts. Quelle idiotie ! Le respect était à la base du culte mais ça, peut de personne le savait ou avait envie de le savoir. Le sexe débridé n'était qu'un élément du culte et ne se faisait qu'avec les personnes qui le voulaient et en avaient envie.

« On dit tout et n'importe quoi sur le culte de ma déesse et c'est bien dommage. Le sexe est un élément important et même indispensable du culte mais, à mon sens, il y a autre chose de bien plus important. C'est le respect ! »

Elle se redressa pour plonger ses pupilles dans celles de son compagnon, montrant à la fois sa sincérité, sa conviction et sa foi.

« Nous ne faisons rien que l'autre n'est pas envie même dans les jeux de domination, il y a toujours un consentement, une volonté commune. Le but est de partager, de communier et pas d'agir en égoïste ou en tortionnaire. Mais beaucoup de Romains oublient cet aspect, préférant agir de manière égoïste. Certains disent célébré Vénus juste parce que cela leur permet de laisser libre cours à leurs instincts mais c'est une erreur grossière. La déesse prône l'amour et les plaisirs de la chair, c'est un fait mais elle veut aussi que tous ceux qui la vénèrent éprouvent du plaisirs, pas certains seulement. »

Elle remonta légèrement pour aller déposer un chaste baiser sur les lèvres de son époux avant de reprendre sa place, sa joue posée contre la peau chaude et humide de son torse. Sa main caressant doucement sa peau.

« Si vous le souhaitez, je vous amènerai au temple. Vous pourrez parler aux prêtresses voir plus si vous le souhaitez dans la mesure où je peux être avec vous. J'avoue ne pas avoir très envie de vous laisser seule avec d'autres femmes. - elle émit un léger rire – La possessivité de la femme mariée, je suppose même si je sais bien que les hommes ont tendance à aller voir ailleurs. »

Les hommes étaient infidèles par nature. Valentina n'en avait jamais connu qui soient fidèles à leurs épouses.

« J'aurai quelque chose à vous demander. Si vous allez chercher l'amour dans les bras d'une autre... je ne veux pas le savoir. Ne me le dites pas. Je préfère croire, même à tort, être la seule à vos yeux. »

Une demande bien inhabituelle surtout pour une adepte de Vénus et pourtant autant Valentina apprécierait de prendre du plaisir avec lui et d'autres femmes, autant elle n'avait pas envie de se l'imaginer dans les bras d'une autre, seul avec elle. Cela était peut-être trop fort de sens. Le plaisir était une chose mais l'amour en était une autre. On pouvait prendre du plaisir à plusieurs mais être seul avec une autre femme, c'était comme de l'aimer et cela la blonde jeune femme avait envie d'être la seule dans le cœur de Caïus. Elle se serra un peu plus fort contre lui comme pour s'assurer que pour le moment, il était bien avec elle, juste avec elle.
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Re: [E2][Flashback]Une nuit de noce tant attendue ! [Caïus]

Messagepar Caius Aquilius le 21 Septembre 2012, 17:52

Dans l'obscurité de la chambre, Valentina et moi échangeons, nous découvrons sous un jour nouveau. Ce genre de conversation, nous ne l'avions jamais eu auparavant, soucieux l'un et l'autre de respecter les usages propres à notre statut de patriciens. Notre mariage, bien que librement consenti n'a laissé que peu de place à ce genre de considérations dans une société où les sentiments n'ont que peu de place. Je souris à sa réflexion sur la guidance de Venus, tout en caressant sa chevelure, pensant de moi même à ma propre adoration d'une divinité. C'est donc tout naturellement que je réponds, non sans une certaine ironie:

Neptune laisse beaucoup de libertés à ses adeptes.... Comme le cheval et les océans, c'est un dieu sauvage épris d'espace et de libertés. C'est sans doute pour cela que contrairement aux autres membres de sa famille, il n'intervient que peu à Rome...

Les quatre principales divinités de la cité éternelle ne laissent que peu de places à d'autres.... La chose n'est pas dérangeante pour moi tant que ma liberté de culte reste garantie mais pour d'autres, l'avancement, les honneurs et autres ne peuvent se concevoir qu'en clamant leur vassalité à Minerve ou Jupiter. Je préfère quand à moi laisser parler mes propres mérites.

J'écoute et j'observe mon épouse me faire part de son culte, des rituels et des usages qui y ont courts. Je ne peux qu'approuver ce qu'elle dit sur les rituels et le respect nécessaire pour ceux qui les pratiquent. Je ne sais que trop bien que nombre de personnes influentes dont le prélat lui même ne voient qu'en de telles cérémonies un moyen de s'adonner à peu de frais aux douceurs d'une luxure transcendée par la divinité.


Voir plus ? Ma chère, je ne suis pas ce genre d'homme.... Je.... N'oserai vous infliger cela. Peut être me permettrez-vous de vous accompagner lors des orgies rituelles mais ce sera bien tout. Je me vois mal m'adonner aux plaisirs de la chair avec une autre devant vos yeux.

Comme je l'ai déjà dit, je n'ai guère l'expérience de ce genre de vices et pour le moment du moins je dois avouer être encore pudique, chose de plus en plus rare dans ce monde qui est notre. Aussi lorsqu'elle me parle de futures infidélités, évènements ont ne peut plus courant dans la décadence de notre époque, je ne peux m'empêcher de protester:

J'ai juré de vous être fidèle, d'honorer nos enfants en engendrant nul bâtard. Je sais bien que pour beaucoup ce serment devant les dieux n'est qu'un usage que l'on peut rompre mais ce n'est point mon cas. Je ne ferais pas de vous une femme bafouée en allant dans d'autres couches si vous ne le désirez pas. Je suis homme d'honneur et ma parole se doit d'être sincère envers vous.

Ma main caresse sa blonde chevelure alors, jouant doucement avec une des boucles.

Bien sur, je désire que... Qu'il en soit de même pour vous. Je... Je ne vous interdis pas de célébrer votre déesse mais j'avoue que je préfèrerais que cela soit avec d'autres femmes ou des androïdes.... D'ailleurs à ce sujet....

Les androides ne sont pas des humains. Coucher avec une ou un androïde n'est pas vu de la même façon que coucher avec un humain. Ils ne peuvent engendrer et cela fait qu'ils ne risquent pas d'infliger à une famille la honte d'un bâtard. C'est là le ciment principal d'un couple, l'assurance de sa légitimité.

Votre demande s'applique t'elle à la domesticité Androide ?

Cela me permettra d'en savoir un peu plus sur ce qu'elle pense de ses derniers. Après tout à Rome, peu voit ces derniers autrement que des objets. Or depuis que l'on a découvert les dysfonctionnements des plots chez certains d'entre eux, les choses ne sont pas si simples.

Je dois vous paraître bien naif avec mes questions....

Doucement mes lèvres épousent les siennes pour un tendre baiser, preuve que ma flamme à son égard ne s'est pas éteinte après cette nuit.

Il va être temps de dormir.... Demain hélas, je dois reprendre mes fonctions....

Il n'y a que peu de périodes de repos pour ceux qui comme moi occupent une fonction de commandement de façon honnête. J'aurai pu prétexter mon mariage pour me tenir éloigner un instant loin de mes responsabilités mais je ne suis pas fait ainsi...

J'espere vous rendre heureuse....

A nouveau je l'embrasse tandis que le silence s'installe.... Libre à elle de rajouter quelque chose si elle le souhaite...
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