par Thalie Helvius le 07 Novembre 2012, 14:51
"Je comprends Valentina… il n’y a pas de honte à ressentir… et la gêne est semble t-il naturelle, tout à fait normal…"
La jeune citoyenne romaine, d’une grande beauté, ne peut effectivement pas cacher sont trouble. Je trouve que celui-ci la rend encore plus délicieuse. Ainsi parée de rouge sur les joues, sa poitrine se dressant sous le tissu léger de sa tenue ne la rend que plus désirable, attachante même. Je me rappelle des premiers jours au Temple, après avoir quitté ma famille. Chaque jour, je découvrais des choses surprenantes, qui n’avaient rien à voir avec ce que j’avais pu connaître, voir à l’extérieur du Temple. Non, ici la vie était bien différente et tellement agréable. J’aime plus que tout cet endroit, je crois que je donnerais sans hésiter ma vie pour ce Temple et sa déesse. Valentina semble absorber par le spectacle que lui offrent les deux novices. Elles ne semblent nullement gênées, troublées par notre présence. Je crois même qu’elles s’en amusent au fond d’elles. Un sourire embellit mon visage, illumine mes lèvres sensuelles, alors que je laisse encore quelques instants la nouvelle adepte découvrir un peu l’une des visions qu’elle sera souvent amenée à voir ici. Avec douceur, amour, je viens déposer un léger baiser dans le creux de son cou, ma main effleurant sa hanche, glissant sur son ventre sensuellement par-dessus le tissu, restant proche d’elle, comme pour toujours l’assister dans sa découverte, ne jamais la laisser seule dans ces moments parfois de doutes, d’incertitudes mais surtout de troubles. Il n’est jamais facile de découvrir un autre monde. Il faut toujours du temps pour s’y adapter. Et au fond de moi, je sais que je dois aider Valentina à sa nouvelle dévotion…
"Viens, suis moi… laissons ces deux novices offrirent leur dévotion à Vénus"
Ma main vient capturer avec affection celle de la belle romaine et je la conduis ainsi dans le couloir, plus loin, avant de me diriger vers les bains. Une petite et discrète lucarne permet de voir à l’intérieur, sans être obligée d’entrer dans la pièce. D’ailleurs, cette pièce est grande, comporte plusieurs bassins, certains d’eaux chaudes, d’autres d’eaux froides, avec tout le mobilier nécessaire pour se préparer aux bains, prendre soin de soi. Des banquettes pour se faire masser, d’autres pour se faire coiffer. A l’intérieur, certaines prêtresses discutent dans un bassin, toutes nues naturellement. Il n’y a pas de pudeur, de gêne à avoir en ce lieu bénit par Vénus elle-même…
"Voici nos bains Valentina… nous aimons y discuter de sujets ou autres, nous y reposer, détendre… j’aime beaucoup les bains pour ma part et toi ?"
Mes doigts effleurent sa chevelure, glissent sur sa nuque, caressent sa peau douce. Je me pose légèrement sur le côté, afin de la laisser regarder à son tour, découvrir la salle d’eau. Bien sur, Valentina n’aura pas à vivre ici, elle n’est qu’une simple adepte. Mais je crois qu’il est utile d’associer les adeptes aux prêtresses, faire découvrir la vie du clergé en ce lieu, afin de briser les barrières qui pourraient séparer de trop les adeptes des prêtres. Lorsqu’on ne se comprend plus, connait plus, c’est souvent de là que naissent les conflits, les tensions et qu’au final, on s’éloigne du culte, de la croyance…
"Valentina…"
Je viens lui faire face avec grâce, alors qu’elle se tourne vers moi, à l’évocation de son nom. Aussitôt, j’en profite pour venir me coller sensuellement à elle, épousant son corps du miens délicatement, me plaisant à frotter très discrètement ma poitrine contre la sienne, ma main effleurant sa chute de rein pour la garder comme prisonnière de mon étreinte…
"Je dois te faire mes excuses… d’ordinaire, nous ne cherchons pas à brusquer les adeptes dans leur découverte du culte de Vénus. Si tu as été choqué tout à l’heure à la vision de ces deux délicieuses novices, j’en suis désolée."
Une excuse sincère. Je ne souhaite pas que Valentina se fasse de mauvaises idées sur mes intentions, sur le but qui m’anime. Certes, c’est une femme très belle, pleine de charmes. Mais c’est aussi une veuve, qui a connu des épreuves douloureuses. Je lui souris avec douceur, la contemplant avec affection…
"Nous retournons à mes quartiers ? Ainsi nous pourrons reprendre notre conversation si tu le souhaites. Sauf si tu as des questions, ou que tu souhaites découvrir d’autres lieux."