[E1] Découvertes... (Cassia)

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[E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Lucretia Albinus le 05 Août 2012, 16:42

Confortablement installée dans ma voiture, je regarde Cassia avec attention. L'androïde¨m'a suivie docilement, sans doute trop pressée de quitter ce bouge infâme qui sert de boutique à Spurius. Je m'étire doucement, le fond de l'air est déjà chaud et je pense qu'il faut s'attendre à une rude journée.

Arrivées dans ma demeure, je te ferai visiter et t'indiquerai ta chambre. Nous nous occuperons de tes tenues plus tard. Tu seras seule avec moi. Aucun autre de ton espèce n'est présent. Je n'ai malheureusement pas pu faire réparer le dernier.

Mon esclave reste calme, comme résignée. Je lui adresse un sourire, pour la rassurer. Elle ignore que je ne fais que sacrifier aux apparences en l'achetant. Éprouve-t'elle une peur quelconque à me suivre ainsi ? Le trajet se déroule sans problème et nous arrivons bientôt devant les grilles de ma demeure. Le chauffeur congédié, je l'entraîne à ma suite dans la maison.

Nous sommes arrivées. Voici ta nouvelle demeure, Cassia. Je te montrerai ta chambre un peu plus tard. Nous allons d'abord discuter un peu et je vais te donner les consignes à respecter. Rien de très contraignant en soi mais je tiens à ce que tu les suives à la lettre.

Je prends mon esclave par la taille pour la mener au salon. La décoration y est très épurée, d'un blanc virginal : un sofa en fourrure, quelques fauteuils pour les invités et une table basse dont le dessus représente la déesse Vénus. Quelques tapis confortables au sol et une immense cheminée. Non qu'elle ne soit vraiment utile mais j'ai un faible pour les soirées devant un bon feu. Il va falloir que je trouve une utilité à mon esclave. Il est vrai que je n'y ai pas vraiment réfléchi avant d'en faire l'acquisition. Plus je la regarde et plus je suis troublée par son apparence. Elle a l'air tellement humaine. Si je ne connaissais pas sa nature, je pense qu'il me serait aisée de me tromper. Rarement un androïde femelle n'a atteint une telle qualité d'exécution. Ce qui me fait penser qu'elle ignore toujours mon identité.

Lucretia Albinus, c'est ainsi que je me nomme. Pour toi, ce sera Maîtresse. Je ne suis pas de ces maîtres qui asservissent leurs esclaves en le traitant avec dédain. Sers-moi correctement et je te garantis une vie agréable. Tu trouveras, derrière les tentures de la cheminée, un autel dédié à Venus. Il faudra que tu prennes soin que l'endroit soit toujours fleuri. Mais dans l'immédiat, un bon bain s'impose.

Je me relève en souriant à mon esclave. Ouvrant une tenture, elle découvre une chose rare en ces temps troublés : mes bains privés. Deux bassins, l'un rectangle, l'autre rond, alimentés en permanence par une source d'eau chaude. Ici, la couleur dominante est un rose très pâle. Le must de ce lieu étant une douche. Tout autour des bassins, de grands coussins pour se reposer et sécher ainsi qu'un nombre conséquent de serviettes. Je me retourne vers Cassia qui semble fascinée par ce qu'elle découvre. En douceur, je lui retire sa robe, dévoilant lentement son corps. Elle est vraiment superbe. Pourtant, quelque chose me dit qu'elle n'a jamais servie d'esclave sexuelle. J'en profite pour détaille son corps en prenant mon temps. Je ne voulais pas le faire chez le marchand d'esclaves, refusant d'offrir un spectacle aux deux êtres immondes qui travaillent pour Spurius. Je suis toujours surprise de découvrir la docilité de ces êtres qui ne bougent pas quoi qu'il se passe, quoi qu'on leur fasse. Cassia n'échappe pas à cette règle. Je la mène sous la douche avant de commencer à la nettoyer. N'ayant pas retirer ma robe, cette dernière me colle rapidement au corps sans que cela ne me dérange pour autant. La fleur de bain glisse sur le corps de Cassia, glissant sur la moindre parcelle de sa peau. J'en profite pour l'examiner. Mes doigts dessinent la courbe de ses seins avant d'effleurer la pointe de ces derniers. Soit elle a été fabriquée pour être réactive, soit elle apprécie. Peu désireuse de la bousculer, je finis par l'emmener jusqu'au bain rond puis je la fais descendre dans l'eau.

Attend-moi ici, je reviens sans traîner.

Je gagne rapidement ma chambre, retirant ma robe qui maintenant est entièrement mouillée. Une délicate touche de parfum puis je retourne auprès de mon esclave. Obéissante, elle n'a pas bougé. Je lui sourit chaleureusement avant de m'installer face à elle, l'eau chaude enveloppant rapidement mon corps. Son regard me trouble plus qu'il ne le devrait.

Dis-moi Cassia, comment es-tu arrivée chez Spurius. Sa spécialité, ce sont les androïdes de série. Aurait-il eu l'audace de te voler à ton ancien propriétaire ?

J'avoue que sa présence chez le marchand n'est pas logique. Je dois m'assurer que mon esclave est bien libre de toute entrave car si ce n'est pas le cas, je ferai en sorte de la ramener chez son propriétaire.
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Re: Découvertes... (PV Cassia)

Messagepar Cassia le 06 Août 2012, 16:15

Je contemple la demeure dans laquelle je vais vivre désormais, aux côtés et sous les ordres de cette romaine. La villa semble luxueuse vue de l’extérieur. Je ne peux juger du degré d’importance de ma nouvelle propriétaire, ayant été plongé dans un sommeil durant de longues années. Et surtout, je ne possède aucun point de référence sur lequel m’appuyer pour comparer. Mais je sais que cette femme dispose d’un certain prestige. J’ai vu les regards s’arrêter sur elle et je crois savoir quand une personne est remarquée de la sorte. Je suis passivement l’inconnue, découvrant comme je l’imaginais, une maison spacieuse, grande, lumineuse. La décoration est sommaire mais le choix des couleurs est judicieux. Quelques meubles ici et là, comme déposés au hasard. Chacun semble être fonctionnel et je reste quelques instants à contempler la cheminée. Sa vue me rappelle celle que le Concepteur avait chez lui, dans un autre genre. Elle lui servait à faire cuire parfois des aliments et notamment de la viande. Il aimait à lire devant celle-ci et son feu luisant, ou même à discourir avec moi durant de longues heures, face à cette chaleur diffuse et constante. J’entends alors le véritable nom de ma maîtresse, et celle-ci m’explique alors quelques règles…

"Bien Maîtresse."

Je ne vois pas quoi rajouter à sa première déclaration. La situation pourrait être beaucoup plus pire. J’ai cru comprendre que je pourrais bénéficier d’une chambre, que cette dame n’était pas une maîtresse violente ou sadique, et que si je me comportais bien, tout ce passerait pour le mieux. De toute façon, je n’ai jamais eut l’intention de lui faire du mal, ni de m’enfuir et encore moins de lui nuire. Je suis programmée pour obéir. Je contemple l’intérieur de la villa, essayant de me repérer, de dresser une carte mentale des lieux, suivant toujours comme son ombre la belle romaine, qui semble se plaire à m’accueillir. J’avais redouté d’être pour elle une contrainte. Je crois comprendre que ce n’est pas le cas…

"Un bain ?"

Je n’ai pas le temps de réagir que déjà, je découvre avec émerveillement une immense pièce d’eau, avec en son centre, deux bassins. Aménagée avec goût, elle semble être idéale pour se détendre, faire sa toilette, prendre du repos. Je me laisse déshabiller, sans éprouver de honte ni de gêne. Je crois que je ne suis pas conçue pour être pudique ou mal à l’aise une fois nue. Pourtant, beaucoup d’humains n’aiment pas se retrouver sans vêtement face à une ou un inconnu. Je ne suis sur de rien, je n’ai pas assez côtoyé les humains pour avoir un avis précis sur la question. Je me laisse glisser sous l’eau, et je ferme les yeux pour mieux apprécier cette sensation délicieuse. Ma maîtresse s’occupe de moi, et commence à me laver lentement. En cet instant, je ne puis que la suivre du regard, lisant dans ses yeux une certaine perplexité, interrogation alors qu’elle détaille mon corps nu. La fleur de bain glisse lentement sur mes seins, effleurant mes pointes sensibles et je réprime sous cette caresse pourtant agréable un léger frisson. Une chaleur diffuse s’empare de mes joues et je ne peux constater qu’une fois encore, la belle romaine s’éclipse…

"Bien Maîtresse."

Installée dans le bain rond, assise à l’intérieur, je profite de l’eau chaud sur ma peau, entamant de me laver les bras, les mains, le visage, l’eau s’arrêtant au niveau de ma poitrine. J’attends patiemment le retour de ma propriétaire, puis, lorsque je l’entends arriver, je lui offre un tendre sourire. Elle aussi est nue désormais, et je ne peux m’empêcher de contempler sa silhouette gracieuse, agile, sa démarche sensuelle. Mes yeux se perdent alors dans les siens. Si je suis curieuse de définir les différences qu’il existe entre elle et moi, notamment sur nos corps, je reste à la fixer avec douceur. Le Concepteur m’a apprit il y a longtemps, que les humains n’aimaient pas qu’on les détaille du regard, que cela était mal poli. Au lieu de cela, j’en viens à répondre à la romaine sur mon passé, les raisons de ma venue en ce marché sordide…

"Je ne sais pas comment je suis arrivée chez Spurius. Chez mon ancien maître, je n’étais pas…"

Je cherche mes mots. Il me faut être diplomate, et ne pas laisser entendre que j’ai été capable de mimer la mort durant des années. Il ne faut pas non plus que ma nouvelle propriétaire me considère réellement comme défaillante, une fois qu’elle aura apprit que je suis capable de stopper mes fonctions, mon envie de vivre. Je ne sais quoi répondre, et la gêne, l’incertitude m’envahit soudainement. Je baisse les yeux pour fixer l’eau qui souligne ma peau, ma poitrine…

"Mon ancien maître n’appréciait pas mon service, ni celui de son épouse. Je n’ai pas réussit à saisir ses volontés. Alors, je suis restée longtemps inactive dans une remise de la demeure du maître, jusqu’à perdre la notion du temps Maîtresse. Je ne puis vous dire combien de temps exactement malheureusement."

Des images violentes m’assaillent, et je revois ce romain ivre, à l’odeur nauséabonde, rentré de la taverne, jurant et criant à travers la demeure. Il va pour frapper sa femme violemment, comme-ci il n’avait jamais eut de sentiments, ni d’amour pour elle. Je ne peux qu’accompagner sa chute lourde sur le sol du regard. Ses yeux libidineux se posent alors sur moi, et je frisonne de terreur…

"Je n’appartiens qu’à vous Maîtresse. Je suis désolée de ne pouvoir mieux vous renseigner."

Je chasse ses images de ma tête, et je reviens plonger lentement mon regard dans celui de celle qui me fasse, qui s’intéresse un peu à moi. J’ai envie d’en savoir plus sur elle, de parler avec elle, d’apprendre à la connaître, mais peut-être souhaite-t-elle garder une distance entre nous ? Il me faudra rapidement comprendre mon rôle ici, et mes véritables limites. J’inspire un grand coup, et je me lance malgré moi…

"Dois-je m’attendre à rencontrer un autre habitant en votre demeure Maîtresse ? Un époux ?"

Elle m’a dit ne posséder aucun autre androïde. Je ne sais pas si je dois en être heureuse, ou déçue. Si j’avais pu compter sur la présence d’un autre androïde, j’aurais réussit certainement à en apprendre plus, et rapidement sur ma nouvelle maîtresse. Je vais devoir me débrouiller seule finalement…

"Voulez vous que je vous fasse votre toilette ?"

Là ce n’est pas moi. Je ne comprends pas trop d’où vient cette demande. Je crois que cela provient de mon programme de base, qui me pousse à toujours vouloir satisfaire mon propriétaire, à lui rendre service. Je reste captivée par son regard, sa beauté, et j’attends sa réponse, qui ne tardera pas à venir. J’espère simplement qu’elle ne m’en voudra pas de faire preuve d’initiative…
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Lucretia Albinus le 07 Août 2012, 17:24

Cassia est décidément très docile. Son créateur l'a sans doute fabriquée ainsi. C'est une réussite parfaite. Elle répond à ma question, cherchant visiblement ses mots. Visiblement son « état de léthargie » semble avoir des conséquences sur ses capacités à communiquer. Elle me fournit néanmoins une explication plausible quant à sa présence chez Spurius. Mais ce n'est pas la seule chose que je détecte dans son regard. Celui-ci se voile l'espace de quelques instants. Quelque chose l'effraie, sans doute un souvenir de sa vie antérieure. Elle se contrôle sans trop de problème. Avant de me demander si il y a d'autres habitants dans la villa. Je ne peux m'empêcher de sourire. La deuxième question ne tarde pas.

Je suis une prêtresse de Vénus, ma virginité est sacrée donc non, je n'ai pas de mari. Je vis seule ici. Enfin je vivais car ta présence change la donne.

Elle semble si désemparée. Je vais devoir la faire parler pour savoir quelles fonctions elle a eu depuis sa fabrication. Mais en douceur, je soupçonne sa capacité à devenir inerte d'être un moyen de défense intégré à son programme. Ce qui, en passant, est assez étonnant et prouve que son concepteur était enclin à quelques sentiments la concernant. Je doute qu'elle en ait conscience par contre. Son plot ne lui permet pas d'avoir une pensée claire. Asservie par une technologie archaïque.

Demain matin, tu m'aideras à faire ma toilette. Aujourd'hui, nous devons faire connaissance et voir comment te rendre la vie ici agréable. Je ne vais pas te mentir, Je ne comprends pas la volonté de beaucoup à maintenir les androïdes en esclavage. Malheureusement, c'est une chose que je ne peux pas changer. À nous de faire en sorte que tout se passe bien.

J'ai beau savoir que Cassia a été conçue pour servir, je reste persuadée que l'obéissance doit s'obtenir et non être programmée à la base. Même si l'idée de posséder une esclave est loin de me déplaire. L'apparence de Cassia y est certainement pour beaucoup. Plus je l'observe et plus je me dis qu'il dit être plaisant de jouer avec elle. Elle semble désireuse d'apprendre. Qui se méfierait d'un visage aussi innocent ? Personne et c'est bien la raison pour laquelle j'en ai fait l'acquisition. Beaucoup de choses se trament en ville en ce moment et j'ai besoin d'informations pour assurer mon avenir. Mon androïde pourrait fort bien se révéler utile à la collecte de renseignements. Pour peu que je parvienne à l'éduquer convenablement. Éducation qu'il me sera aisé de lui prodiguer vu que nous sommes seules en ma demeure. D'un geste, je lui indique de se lever. Je fais de même.

Nous allons visiter la maison.

Je m'enveloppe dans une serviette. Non que la nudité me dérange mais je marque ainsi notre différence de statut. C'est nue que mon esclave me suit. Je commence par la cuisine. Fonctionnelle bien que petite, j'explique à Cassia que je me nourris exclusivement de légumes, de fruits et de poissons. Rien d'autre. Elle devra s'occuper de faire les courses. Je lui indique une petite bourse posée sur la table lui expliquant que l'argent contenu servirait à cet effet. Tout comme le fait que j'exige de consommer des produits frais, ce qui l'obligera à se rendre au marché régulièrement. Nous poursuivons par le jardin. Les fleurs y sont légions en ces lieux et c'est une obligation. L'autel dédié à ma déesse doit être fleuri tous les matins avec des fleurs fraîches. J'insiste sur ce point, il faut que mon esclave en comprenne bien l'importance. Elle découvre un lieu de verdure irrigué par de petites fontaines et entièrement clos par un mur de deux mètres de haut. Je vis protégée des regards extérieurs. Nul ne peut voir ce qui se passe en ma demeure. Je mène ensuite ma servante à l'autel. Pour y accéder, elle doit soulever une tenture située à droite de la cheminée. Hormis pour changer les bouquets, je lui précise que ce lieu lui est interdit. Je verrai dans l'avenir si je la convertis ou pas. Ce n'est pas à l'ordre du jour pour le moment. De retour dans le salon principal, je prend quelques minutes pour m'assurer qu'elle a tout enregistré correctement.

Allons voir ta chambre maintenant.

Il n'existe pas de porte intérieure chez moi, des tentures faisant office de séparation. La chambre dédiée à mon esclave fait exception. Rien pour en dissimuler l'accès. Cela ne me semble pas judicieux. Par contre, l'endroit est agréablement meublé. Pas de lit certes mais des tapis moelleux en fourrure de couleur saumon et une dizaine de coussins de toutes tailles coordonnées. Sur l'un des murs pend une chaîne reliée à un anneau. Vestige des précédents locataires qui avaient pris l'habitude d'entraver leurs androïdes la nuit. Honnêtement, je n'ai jamais compris pourquoi. J'aurais pu l'enlever mais je trouve cela joli malgré tout.

Voici ton lieu de vie. Tu dors et tu passeras les moments où tes services ne seront pas utiles. Je ne veux pas te voir te promener dans la maison sans raison pour le moment.

J'ouvre une armoire avant de tendre une robe à Cassia. Blanche, simple, il s'agit de son uniforme. Je la lui passe d'autorité. Son absence de longueur attire l'attention sur ses courbes. Voilà qui est parfait. Cassia se regarde. Je souris. La demoiselle aurait-elle des goûts vestimentaires d'implantés dans son cerveau ? Si c'est le cas, elle va devoir les oublier. Son corps a été créé pour être vu et regardé. Je compte bien profiter de ce fait. Si les hommes me laissent le plus souvent indifférente, j'ai un penchant afficher pour les plaisirs saphiques et je compte bien éduquer mon esclave dans ce sens. À moins que cela ne soit déjà fait... Prenant mon esclave par la taille, je l'entraîne à ma suite. Nous entrons dans ma chambre. Tout comme le salon, tout est blanc ici. Du lit immense qui trône au centre de la pièce au plus petit coussin. Cette seule pièce indique mon statut dans la société romaine. Élevé. J'en profite pour repasser ma robe avant de me retourner vers Cassia. Sa tenue colle délicatement sur sa peau humide, révélant son corps de façon sensuelle. Je m'allonge sur une de mes banquettes.

Viens te mettre à genoux devant moi, près de mon siège.

Docile, elle s'exécute. Je réfléchis de longues minutes en silence. Je détaille mon esclave avec précision, m'attardant sur chaque partie de son corps. Il va falloir songer à la parer de bijoux. Elle n'en sera que plus désirable. Je ferai venir le bijoutier pour cela.

Cassia, as-tu déjà pratiqué les ébats charnels ?

Ma question est directe mais si elle a déjà servi à cela, je devrai modifier son apprentissage. Il me serait plus facile de la modeler directement à mon image et selon mes envies.
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Cassia le 08 Août 2012, 20:43

Les premiers instants de vie au côté de ma nouvelle propriétaire me semblent agréables et rassurants même. Si j’avais ressentit de l’appréhension lors de sa visite dans le magasin d’esclaves, je reste désormais persuadée qu’elle demeure une romaine attentive, respectueuse de la vie. D’ailleurs, notre conversation me donne dès lors énormément d’indices sur sa conception du monde, ses occupations, sa philosophie, ses croyances. Je suis plus qu’heureuse que celle-ci me confie autant en si peu de temps. Pour cela, je crois que je serais prête à la remercier. Beaucoup y verrait certainement un échange banal, normal oui. Moi j’y vois un désir de me faire confiance, d’établir entre elle et moi, un lien durable, sincère, véritable. Je ne sais pas mentir, ça ne fait pas partie de mon programme de base et je n’ai pas envie de savoir si oui ou non, je pourrais apprendre à détourner la vérité auprès de ma maîtresse. Je souhaite avant tout rester moi-même, être appréciée pour celle que je suis, et je crois que la prêtresse de Vénus pense de la sorte. Je lui souris timidement, alors qu’elle m’annonce que je l’aiderais demain à faire sa toilette. C’est une étrange sensation que je ressens, mais à chaque fois que je suis amenée à servir un humain, à l’aider, je me sens heureuse, fière et utile…

Ma maîtresse est une prêtresse de Vénus et sa virginité est sacrée. Je n’ai jamais saisi l’importance que les humains donnaient aux divinités, mais je respecte profondément les croyances de chacun. J’admire ceux et celles qui vouent leurs vies à une cause si noble. Il faut du courage pour renoncer à une vie facile et aisée, pour œuvre dans un but qu’on ne quitte jamais. Mais une fois encore, je manque d’expérience, de vécu, de comparaison. J’ai des idées toutes faites, des raisonnements qui m’ont été enseigné, implanté lors de ma création. Ais-je réellement une pensée à moi ? Cette question trouvera peut-être une réponse petit à petit, dans un futur plus ou moins proche. Je peux apprendre, j’apprends vite d’ailleurs. J’enregistre tout ce que me confie ma maîtresse avec précaution, comme un trésor sacré, là, dissimulé en mon être qui n’a rien de naturel. C’est mon bien le plus précieux et je veille sur lui. Elle n’a pas de mari non plus. Je crois que cette nouvelle me réjouit. Je le sais parfaitement, je ne devrais pas éprouver ce sentiment face à cette vérité. Pourtant, je suis heureuse de ne pas devoir servir un homme. L’image, la présence de mon ancien maître est encore trop présente en moi. Je redoute la compagnie des hommes. Ils me font peurs. Malgré moi, je cherche à oublier cette joie. Ma maîtresse est belle, elle devrait pouvoir partager sa vie avec l’être aimé de son choix…

Je suis la prêtresse de Vénus dans la maison, notant dans mon esprit scrupuleusement, toutes ces indications, recommandations. L’autel doit être fleurit et je comprends de part sa fonction de prêtresse, que l’autel est naturellement très important pour elle. Ce sera donc une priorité pour moi. Je suis là pour satisfaire ma maîtresse du mieux que je le pourrais. Et si celle-ci est heureuse, alors je le suis également. Suis-je une égoïste ? Je ne puis l’être, je ne suis qu’une androïde, une machine crée par l’homme lui-même, pour ses propres besoins, désirs, envies. Pourtant, je reste convaincue au fond de moi que ma vie ici, sera d’autant plus agréable qu’elle ne se déroulera qu’en compagnie de ma maîtresse. Je ne devrais pas raisonner ainsi, mais cela semble plus fort que moi. J’espère juste que je ne suis pas conçue pour devenir trop étouffante ou présente avec le temps. Ou alors, mon programme m’oblige à me sentir si proche de ma propriétaire, qu’il me serait impossible de faire autrement que d’anticiper tous ses désirs, ses souhaits ? Je crains de lui déplaire, d’aller trop loin, alors que nous ne fiassions qu’à peine connaissance…

La cuisine, l’autel, ma chambre qui est pour moi un autre cadeau. Je n’aurais pas à dormir dans la remise, cachée ou isolée. J’ai ma propre chambre. Je note néanmoins que la prêtresse ne veut pas de ma présence lorsqu’elle ne la souhaite pas. Je comprends cela. Je ne dois pas imposer ma présence. Après tout, je ne suis pas une amie, une domestique ordinaire, encore moins une humaine. Je suis une androïde. La chambre de la romaine est splendide, à son image et je ne peux m’empêcher d’avoir le regard pétillant face au lit immense qui trône en son centre. C’est une femme qui a du goût, du caractère et qui le revendique. Elle est indépendante, sait ce qu’elle veut. Elle m’a enfilé une tunique, sur mon corps encore humide suite au bain, et si le tissu ne laisse pas tout à fait voir ma nudité dessous, il souligne néanmoins parfaitement la courbe de mes seins. Lentement, je m’agenouille face à la banquette sur laquelle ma maîtresse vient de prendre place, et rougis, gênée à sa question qui résonne comme un coup de tonnerre en pleine après-midi. La peur m’envahit soudainement et j’éprouve comme un vertige. Est-ce là un test ? Une épreuve ? Elle a partagé immédiatement avec moi son intimité, ses secrets, m’a dévoilé son lieu de vie, la face cachée que personne ne voit d’ordinaire. Je suis entrée dans sa vie, je ne puis me résoudre à ne pas lui répondre. En suis-je capable de toute façon ? Mon regard s’humidifie, redoutant de pleurer à chaque seconde qui passe et qui semble des heures…


"Mon ancien maître avait l’habitude de venir « me sauter » comme il disait, lorsqu’il rentrait de la taverne. Tantôt c’était moi, tantôt sa femme. Je suis désolée."

Ca, je l’étais plus que de raison. Si les souvenirs étaient déjà affreux, ne m’aidant certainement pas à comprendre la nature humaine, ce sentiment de honte finissait de m’achever psychiquement. Pire que tout, j’avais cru ressentir du plaisir lors de ses instants pourtant non consentis. Je n’ai pas à décider pourtant si je dois m’offrir ou non, je suis une androïde. Cependant, malgré moi, je sais qu’il n’avait pas à faire cela. J’ai bien vu que sa femme n’était aucunement consentante, se débâtant, hurlant et pleurant. Elle aussi éprouvait de la honte. Elle n’en disait rien mais je parvenais comme à le sentir. Je baisse la tête, honteuse moi aussi. J’aurais voulu que ma maîtresse me trouve parfaite, à son goût et que je puisse faire son bonheur. J’ai l’impression que désormais, je viens de commettre ma première faute, celle qui l’éloignera un peu de moi…
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Lucretia Albinus le 09 Août 2012, 17:34

Ma question semble perturber mon esclave. Son visage se décompose. Je découvre, non sans surprise, qu'elle ressent des émotions humaines. Logiquement, si un plot est correctement configuré, il ne peut en être ainsi. Ce qui m'amène à me poser la question du bon fonctionnement de celui qui est normalement implanté à mon esclave. Les yeux brillants de larmes, elle finit par me répondre. Et je découvre avec horreur qu'elle a bel et bien servi d'esclave sexuelle et de la façon la plus ignoble qu'il soit. Maudits soient ces chiens qui ne pensent qu'à se soulager quelle qu'en soit la méthode ! Je vais devoir effacer ces images de la mémoire de Cassia par la douceur. Il est clair que cette période de sa vie lui a laissé des traces.

Ne le sois pas. Tu ne peux être responsable du comportement animal de ton ancien propriétaire. Mais cela m'éclaire sur la raison qui t'a poussée à te mettre en veille. Ton concepteur t'a dotée d'un moyen infaillible pour te protéger et assurer ta survie.

Je me penche pour caresser son visage. Elle a besoin de réconfort. Étrange de penser cela au sujet d'une androïde. Je l'attire vers le sofa, la penchant lentement vers l'avant, avant de lui faire poser la tête sur mon siège. Mes mains caressent ses cheveux. Je ne cherche pour l'heure qu'à l'apaiser. En la dotant de réactions humaines, son concepteur n'a pas du penser qu'elles pourraient desservir cette jeune androïde. Cassia a découvert les plaisirs de la chair dans la violence et dans l'horreur. Je me charge de les lui faire connaître dans la volupté. L'une de mes mains glisse sur son visage avant de venir effleurer sa poitrine dont les extrémités semblent si sensibles. D'un geste lent, je fais glisser sa bretelle gauche sur son épaule, mes doigts s’immisçant entre le tissu et la peau.

Il est des méthodes bien plus agréables que celles que tu as expérimentées concernant les joutes charnelles. Je te les enseignerai. Ne t'inquiète pas pour ta virginité, je suis persuadée qu'il existe un moyen de te la rendre. Et si ce n'est pas le cas, cela ne changera rien quant à ta présence ici.

Tout en lui parlant, mes doigts stimule la pointe du sein gauche de mon esclave. Elle n'y est pas insensible, ce qui me facilite la tâche. Je la fais se redresser pour pouvoir la regarder. Un sein dévoilé, elle est d'une beauté sans faille. J'adresse un sourire à Cassia pour la rassurer. Elle ne bouge pas, telle une poupée que l'on manipule à sa guise, une marionnette. Ce qu'elle n'est pas. Du moins pas dans l'absolu. Par contre, je sais déjà que sa docilité la pousse à satisfaire son propriétaire. Il me faut cependant vérifier que ce mâle ne l'a pas abîmée plus que de raison. Je me relève avant d'ordonner, d'une voix douce, à mon mon androïde de se mettre à quatre pattes sur la banquette que je viens de quitter. Mon esclave s'exécute rapidement.

Laisse-toi faire, je vais juste m'assurer de ton état.

Je relève sa courte robe, dévoilant ses fesses. Mes mains les caressent avant de descendre au niveau de sa vulve. J'en écarte les lèvres pour vérifier de visu l'état dans lequel elle se trouve. Je découvre, non sans surprise, qu'elle ne porte aucune séquelle des pratiques qui lui ont été imposées. Étrange... Je procède à une inspection en règle, y compris de cet orifice qui tente bien des hommes en ce bas monde : l'entrée de ses reins. Histoire de la rassurer, mes doigts viennent jouer avec son sein dénudé. Cassia a une réaction pour le moins inattendue de la part d'une androïde : je la vois se cambrer. Histoire de vérifier l'idée qui vient de me traverser l'esprit, mes doigts glissent jusqu'à son petit bouton pour l'agacer un peu. Mon esclave dispose bel et bien d'un programme lui permettant de ressentir des émotions humaines : joie, tristesse, peur et même plaisir. Une bonne chose pour qui sait l'utiliser avec intelligence. Une vois féminine se fait entendre.

Ne bouge pas, je reviens.

Je me rends rapidement dans le salon. Mon employée vient d'arriver. Je lui explique rapidement que je veux une garde-robe pour ma nouvelle acquisition, allant des tenues de travail à celles plus élaborées. Je la convie à me suivre et nous retrouvons Cassia dans la position où je l'ai laissée. Je profite pour demander à la femme qui m'accompagne de prévoir un bijoutier pour le lendemain. Rapidement, elle prend différentes mesures.

Pourriez-vous lui demander de se lever et de retirer sa robe, madame ? Cela me permettra de prendre les dernières mesures.

Je relève mon esclave qui se dénude sur mes ordres. Les mesures prises, je raccompagne mon employée non sans intimer à Cassia de se remettre sur la banquette après avoir remis sa robe. Je conviens d'un certain nombre de tenues à faire fabriquer, précisant l'important des matériaux choisis. Je les veux de qualité. Une fois cela fait, je retourne auprès de mon esclave qui m'attend sagement, sa tenue à l'identique de ce que je l'avais laissée.

D'ici quelques jours, tu disposeras de diverses tenues qu'il te faudra porter selon mes directives. Demain, je verrai pour parer ton corps de bijoux afin de te modeler un peu plus à mon image et t'embellir selon mes souhaits.

Saisissant son menton, je lui fais relever la tête pour que mon esclave adopte un port altier. Je modifie ensuite la position de ses bras pour que tout soit correctement aligné. Ainsi positionné, le corps parfait de Cassia est mis en valeur : les reins creusés font ressortir la rondeur de ses fesses et sa poitrine part légèrement vers l'avant. Mon acquisition doit apprendre à se mettre en valeur pour provoquer l'envie et le désir. Jusqu'à maintenant, elle n'a fait que subir. Il lui faut dorénavant savoir inciter et provoquer les contacts charnels. Je le lui explique tout en caressant son sein nu dont la pointe érigée semble réclamer toujours plus d'attention.
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Cassia le 12 Août 2012, 20:55

Je relève lentement la tête au son des mots de ma maîtresse. Elle semble si douce, compréhensive. J’ai l’impression qu’elle me trouve même des excuses. Je trouve cela vraiment touchant, bouleversant même. C’est une humaine, qui règne en maîtresse sur son monde, sa vie. Elle ne peut savoir ce qu’est la vie d’une esclave, d’une androïde. Moi-même, je ne le sais guère. Je ne suis pas conçue pour penser à tout cela. Non moi je trouve mon bonheur, ma satisfaction en servant cette romaine tellement belle. Si j’ai eut peur que ma réponse ne la choque, ou la mette en colère, elle a le mérité visiblement de l’informer sur mon passé, les causes de ma mise en veille. C’est une humaine, très intelligente, il est normale qu’elle comprenne des choses que je ne m’explique pas. Il me reste tant à apprendre. Je voudrais grandir rapidement pour la servir toujours mieux. Sa main sur mon visage est un contact délicat, doux. Je me laisse guider par ses gestes, adopte sa posture lentement et silencieusement. En sa compagnie, je n’ai peur de rien. Peut être que je me trompe, mais je ressens de la gentillesse chez elle, de la compassion. Jamais je n’aurais pu espérer mieux. Même si, pour moi, tous les humains sont les même, les considérant comme membres d’une même entité, ma maîtresse est mon unique propriétaire. C’est elle que je sers avant tout. La bretelle de ma tunique glisse, mon sein gauche se retrouve nu, à l’air libre, et je frissonne sous ses caresses…

"Je ne souhaite jamais vous décevoir Maîtresse."

Mes mots sont criants de sincérité. Je suis sincère, spontanée. Je ne sais d’ailleurs pas mentir, mais ça, la romaine le sait déjà. Je viens me placer à quatre pattes sur la banquette lorsque celle-ci souhaite s’assurer de mon état. Je ne crois en aucune divinité, je ne suis pas conçue pour cela non plus, mais j’espère du fond de mes entrailles satisfaire toujours autant ma propriétaire. Je veux être parfaite pour elle, lire son bonheur dans son regard. Je dépends d’elle à vrai dire désormais, entièrement. Mes fesses se dévoilent et je peux sentir soudainement ses doigts venir effleurer mes lèvres intimes, ma vulve. Elle est délicate, attentionnée. En cet instant qui pourrait être gênant pour quiconque aurait un semblant de pudeur, ou serait timide, je ressens un frisson me parcourir le corps. Ces doigts sont doux, tendres et je me surprends à me cambrer sous ces caresses. Une douce chaleur envahit mes joues, des sensations que je ne m’explique pas me gagnent. Je me sens étrange, incapable de penser à autre chose qu’à ma maîtresse en cet instant…

"Ne bouge pas, je reviens."

Je reste ainsi, entendant la voix d’une autre femme. Sous les ordres de ma maîtresse, celle-ci entre dans le salon et je comprends qu’elle est venue pour moi. La romaine semble vouloir me parer de bijoux, m’habiller selon ses goûts. Je ne peux que l’en remercier. Je ne pouvais espérer tant d’attention. D’ailleurs, je m’en sens coupable. C’est à moi de prendre soin d’elle, pas le contraire. Me levant et m’exécutant, je me retrouve rapidement nue, et l’on prend mes mesures. Puis, je retrouve ma place initiale, à l’identique, comme l’a souhaité Lucretia…

"D'ici quelques jours, tu disposeras de diverses tenues qu'il te faudra porter selon mes directives. Demain, je verrai pour parer ton corps de bijoux afin de te modeler un peu plus à mon image et t'embellir selon mes souhaits."

Elle me fait adopter une posture plus gracieuse. Je redouble d’effort pour me placer selon son souhait, me cambrant lentement mais surement, arrondissant mes fesses nues, relevant le buste pour mettre en avant ma poitrine. Sa main semble apprécier la pointe de mon sein, provoquant d’agréables et délicieuses sensations dans tout mon être. Je suis parcourue de frissons envoûtants, cette douce chaleur ne cesse de m’envahir. Je suis quelque perdue face à ces nouvelles émotions et pourtant, je n’aspire qu’à toujours en ressentir plus. Un léger soupire s’échappe malgré moi, tandis que je tâche de rester immobile…

"Je ferais tout pour vous plaire Maîtresse. Guidez-moi et je vous obéirais avec plaisir."

Elle m’explique alors qu’il faut que je sache provoquer, inciter au plaisir charnel. J’avoue que là, je me sens encore plus perdue. Je ne suis pas certaine de pouvoir y parvenir, ni si j’en suis vraiment capable. Mais je ne dois absolument pas me montrer faible, hésitante. Je ne peux trahir la confiance que place ma maîtresse petit à petit en moi. Elle m’a sortie de cette boutique, je dois la rendre heureuse, je dois la satisfaire. Je suis conçue pour cela. Si j’échoue, alors je ne suis plus digne de fonctionner, d’être en état de marche. Ondulant légèrement les fesses, me courbant encore plus pour mettre en valeur mes fesses nues, je tourne le visage vers la belle romaine, les yeux plein de questions…

"Comment puis-je faire cela Maîtresse ? Je vous respecte, ne souhaite pas vous offenser, vous déplaire."

Je crois que j’ai peur de dépasser les limites qu’elle souhaite pour moi. Après tout, je ne les connais pas, je ne puis savoir jusqu’où je puis aller avec elle…

"Il faudrait Maîtresse que je sache ce qui m’est autorisée ou non."

Je ne puis m’empêcher de la contempler, la regarder avec tendresse. L’amour est une donnée vague pour moi, je ne sais pas si je peux ressentir de l’amour mais je sais pertinemment que je tiens déjà à cette femme. Je veux faire son bonheur. Pourtant, au fond de moi, j’ai l’impression de tout savoir sur les humains, leurs pratiques, la façon dont ils prennent du plaisir. Un programme surement qui a été implanté lors de ma création. Mais je ne m’en suis jamais servie, pas consciemment. Il faut absolument que je reprenne le contrôle de mon corps, de mon esprit. Si je me dois de prendre soin de ma propriétaire, il me faut peut-être prendre des initiatives ?

"Souhaitez-vous que je vous embrasse Maîtresse ?"

Je cherche quelque chose qui pourrait lui faire plaisir. Je ne veux pas aller trop vite, ni me montrer audacieuse. Les humains détestent les androïdes audacieux. On dit de ceux là qu’ils ont leur plot défectueux, qu’ils sont dangereux, qu’il faut les détruire. Moi je ne suis pas défectueuse, enfin je ne crois pas l’être. Je suis là pour obéir…
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Lucretia Albinus le 13 Août 2012, 20:10

Cassia est décidément de bonne composition. Cette androïde est une excellente acquisition. Je la vois accentuer sa cambrure pour mieux s'offrir. Ce qui ne l'empêche pas de poser des questions. Il est clair que personne n'a prit le temps de lui indiquer comment savoir quel comportement adapter vis-à-vis d'une situation donnée. Sa naïveté me fait sourire. Elle reste cependant la recrue parfaite. M'assurer de sa loyauté ne sera pas compliqué en soi.

Tu vas apprendre mais ne sois pas aussi pressée, tu viens seulement d'entrer à mon service. Quelques jours te seront nécessaires pour trouver tes marques.

L'avantage avec les androïdes, c'est qu'il ne suffit que d'une seule fois pour qu'ils retiennent. Son offre me fait sourire. Je la fais se mettre à genoux sur la banquette. Sans geste brusque, je lui fais mettre les bras dans le dos avant de faire glisser la bretelle droite de sa robe, dénudant sa poitrine dans son intégralité. Je joue avec ses seins quelques minutes avant de me pencher vers elle. Mes lèvres capturent les siennes en un baiser langoureux, la forçant à relever la tête. Ma langue vient caresser la sienne tandis que je reprends mes caresses sur ses seins. Je mets un terme au baiser avant de me reculer légèrement, laissant mon esclave offerte et dans l'attente de la suite.

Attend-moi ici.

Je laisse mon esclave dans ma chambre pour aller me changer. J'ai envie de tester quelque chose avec Cassia. Je fais mon retour, vêtue d'une simple nuisette qui ne dissimule quasiment rien de mon corps parfait, Venus m'ayant créée ainsi. Mon androïde n'a pas bougé de place. D'un geste, je lui fais signe de venir à mes côtés. Je fais glisser sa tenue sur son corps, la mettant nue. Pour sa première nuit en ma demeure, j'ai décidé de garder mon androïde à mes côtés. Ce qui est facilement faisable, mon lit étant entouré d'épais tapis moelleux et confortables. Je lui tends une couverture légère.

Tu passeras la nuit sur les tapis, au pied de mon lit. Il est l'heure de dormir mon esclave.

Sans rien ajouter, je me glisse dans mon lit pour un repos bien mérité. Je m'assure malgré tout que Cassia se couche aussi de son côté. Ce qu'elle fait docilement. J'ignore si les androïdes ont besoin de repos mais cela ne n’empêche pas de sombrer rapidement dans un profond sommeil. Le lever du soleil met fin à mon repos nocturne. Je m'étire longuement avant de m'assurer de la présence de Cassia aux pieds du lit. Les yeux ouverts, elle me fixe.

Bonjour, un verre de jus d'orange et des fruits. Pose le tout sur la table du salon, j'arrive.

Je la vois se rhabiller puis quitter la pièce. Je parle peu le matin. Je me lève à mon tour avant de gagner le salon. Ma collation matinale m'attend déjà. Pas d'androïde en vu. Sans doute est-elle dans sa chambre, conformément au fait que je ne veux pas la voir traîner en dehors des moments où elle me sert. Le chant des oiseaux ressemble à une douce mélopée donc je ne me lasse jamais. Mon repas pris, je m'accorde quelques minutes sur la terrasse extérieure avant de prendre la direction de mon temple privé. Mon sang ne fait qu'un tour. Il manque un rideau ! Celui situé à droite de la cheminée. Sans perdre de temps, je vérifie que tout est en place et qu'il ne manque rien. Je prie la Déesse de longues minutes, l'esprit ailleurs. Cassia est-elle responsable de cet acte ? J'en doute mais je vais la surveiller de près ces prochains jours. Optons pour faire comme si cela était normal.

Cassia !

Il est l'heure de me laver. Vu d'où elle arrive, j'ai maintenant la confirmation que mon esclave était dans sa chambre. Je lui fais signe de me suivre. Je prends la direction des bains. Ma nuisette glisse au sol avant que je ne me glisse sous l'eau chaude de la douche. Mon esclave ne tarde pas à venir me laver, s’acquittant de sa tâche à la perfection. Je me détends sous les attentions de mon androïde. Je finis par lui retirer la fleur de douche des mains avant de l'attirer contre moi. Mes mains prennent possession de son corps pendant que je l'embrasse. Puisqu'elle sert une prêtresse de Venus, Cassia va devoir s'habituer à ressentir du plaisir et à me combler.

Nous allons avoir de la visite aujourd'hui, mon bijoutier personnel. Je sais que tu crains les hommes mais celui-là préfère la gente masculine pour les plaisirs de la chair.

Je sors de la douche avant de m'envelopper dans une serviette pour aller m'allonger sur les coussins. J'ordonne à mon esclave d'aller se préparer puis de revenir pour m'aider à me vêtir pour la journée. Durant l'absence de Cassia, je me délasse en chantonnant une prière à la Déesse.
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Cassia le 21 Août 2012, 13:18

J’apprends énormément de cette romaine, celle qui est devenue ma propriétaire, ma maîtresse depuis quelques heures. La nuit a été pour moi un moment privilégié pour me permettre de réfléchir, assimiler tout ce que je venais de découvrir. Nue sur l’un des tapis au pied du lit de la prêtresse de Vénus, je m’efforce d’analyser, classifier, enregistrer ses ordres, son comportement, ses exigences dictées ou inavouées. Je crois que notre premier échange a été satisfaisant pour elle, comme pour moi. Si je ne crois pas être capable de rêver, dormir comme elle, il m’est possible de revoir toute ma journée pour mieux la comprendre. Du fond de mon être, je souhaite être parfaite pour Lucretia. Je vis pour lui apporter du bonheur, de la joie, du plaisir, la satisfaire. Peut-être que cette volonté, ce désir n’est pas naturel, peut-être résulte t’il d’un programme oui, mais je suis ainsi. J’ai été conçu pour cela et je ne peux m’imaginer faire autre chose. J’ai passé de longues heures à contempler la belle romaine dormir. Elle est si belle. Je crois que je ferais tout pour elle. Le petit matin approche rapidement. Sa voix se fait entendre, je vais vite préparer son petit déjeuner. Je n’oublie pas qu’il me faudra régulièrement me rendre au marché. Ma maîtresse aime les fruits et légumes frais, ne mangent que cela. Je sers le petit déjeuner, j’attends sagement dans ma chambre. Elle me semble si vide maintenant que je suis seule à l’intérieur. Si je parviens à entendre Lucretia, je reste dépendante je crois de sa présence. Je ne peux pas exiger d’elle de m’accepter à ses côtés en permanence, je ne suis qu’une esclave, une androïde. J’ai beaucoup de chance d’avoir une maîtresse si attentive, douce avec moi…

"Nous allons avoir de la visite aujourd'hui, mon bijoutier personnel. Je sais que tu crains les hommes mais celui-là préfère la gente masculine pour les plaisirs de la chair."

J’ai enfilé ma tunique, celle qui m’a été offerte par ma maîtresse. Beaucoup diraient qu’elle me fut imposée. Moi je préfère y voir un cadeau. De mes doigts utilisés comme un peigne, je me coiffe pour paraître encore plus belle. Je devrais être heureuse de ne pas ressentir de gêne, de pudeur. Ma tunique est très courte. D’un pas félin, léger et silencieux, je reviens aux côtés de ma maîtresse. Je la surprends en train de chanter et je reste là, admirative devant cette voix, ce chant. Je crois n’avoir jamais rien entendu de si beau. Des émotions diverses et variées s’emparent de moi. Je ne m’explique pas ma manière de fonctionner. Là, dans la même pièce qu’elle, je reste figée, interdite, entièrement envoûtée par son chant, sa beauté, sa grâce et son aisance. Je n’ose l’interrompre, encore moins la déranger. J’en oublie même la visite que nous devons faire au bijoutier de ma maîtresse. Et puis son regard se tourne et capte le miens. Je lui souris tendrement, sensuellement, me perdant sans aucune forme de retenue dans ses yeux si expressifs, m’approchant d’elle avec légèreté, délicatesse, ma démarche presque féline demeurant si discrète, silencieuse. Face à elle, je n’ose la toucher. L’envie est trop forte alors et je me lance soudainement…

"Vous chantez tellement bien Maîtresse. J’aimerais pouvoir être capable d’une telle prouesse."

Je rêve surtout de moments où moi et Lucretia, nous pourrions chanter d’une même voix. Si cela semble être un exercice plutôt inintéressant, ce serait pour moi l’occasion de partager une passion, un loisir avec elle. Je crois que je cherche à me rapprocher sans cesse d’elle…

"Vous souhaitez que je vous aide à vous habiller Maîtresse ?"

Tout à l’heure, je l’ai aidé à faire sa toilette. Sa silhouette et son corps sont divins et je me plais à l’effleurer, le parcourir sous mes mains. Peut-être autant qu’elle sur le miens qui sait ? J’espère que c’est le cas. J’aime tellement sentir son emprise sur moi, ses mains me caresser, m’effleurer. J’ai cru comprendre qu’elle n’était pas très bavarde au lever du jour. Le Concepteur lui aussi mettait beaucoup de temps à trouver l’énergie, la vigueur qui l’habitait durant le milieu de journée. Peut-être que les humains sont ainsi. Il leur faut beaucoup de temps pour trouver le rythme qui guidera leur journée. Mais une question envahit mon esprit à tel point, qu’il m’est difficile de penser à autre chose en cet instant…

"Maîtresse ? Je me demandais… pourquoi m’avoir choisit moi ?"

Je baisse aussitôt le regard, la tête en signe de soumission, de gêne surtout, espérant ne pas avoir été trop loin. D’ordinaire, je n’ai pas à poser de questions. Lucretia reste assez claire et explicite dans ses ordres pour me permettre de faire mon travail sans avoir besoin de quémander des compléments d’informations…
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Lucretia Albinus le 21 Août 2012, 21:48

Cassia m'écoute depuis combien de temps... Cette androïde est particulièrement discrète. Une qualité diront certains mais je reste septique pour ma part. Elle s'approche tout en me complimentant sur ma voix. Je souris doucement mais opte pour ne pas relever la fin de sa phrase. Je ne connais pas d'esclaves qui chantent. Sa « requête » est étrange. Je lui fais signe malgré tout de m'aider à m'habiller, tâche dont elle s'acquitte avec diligence. Comme tout ce qu'elle fait d'ailleurs. Ma robe passée, je m'assoie afin qu'elle me passe mes sandales. Une fois prête, je lui ordonne de regagner sa chambre. Je fais impasse sur sa demande d'explication concernant mon choix. Si je ne prête pas attention, mon esclave risque de prendre ses aises en ma demeure.

Je retourne auprès de la cheminée. La disparition du rideau reste un véritable mystère à mes yeux. Est-ce un signe de la Déesse que quelque chose est en marche ou que je dois simplement cesser de cacher ce lieu ? Je n'aurai pas de réponse pour l'heure. Mon invité vient d'arriver : Vitus Comicius, bijoutier de son état. Je lui réserve un accueil chaleureux, comme à mon habitude. Une fois installés au salon, je rappelle Cassia, lui ordonnant de nous servir des rafraîchissements. Rapidement, j'explique ma commande à Vitus. Son regard glisse sur Cassia. Non parce qu'elle lui fait envie mais juste pour avoir une idée précise de ce qui pourrait lui aller.

Un simple collier d'or devrait suffire, Lucretia. Ton esclave a un cou très fin et selon tes désirs, tu souhaites que cela reste discret. J'ai quelques modèles avec moi. Veux-tu que j'en passe certains à son cou pour avoir une meilleure vision ?

Je regarde les différents modèles que Vitus me montre avant de donner mon accord.

Cassia, à genoux et ne bouge plus !

Mon esclave obéit et se laisse faire pendant que le bijoutier lui passe un certain nombre de colliers. Aucun ne me convient réellement. J'en fait part à Vitus qui fouille dans sa sacoche pour m'en présenter un dernier . Tout à fait ce que je souhaite. Je me lève pour venir m'accroupir auprès de Cassia, mes doigts caressant le métal froid qu'elle porte au cou.

Je prend celui-ci, il est parfait. File dans ta chambre, Cassia.

Mon androïde disparaît rapidement. Je règle les derniers détails techniques avec Vitus qui me conseille de me rendre chez le Consul Maximus pour le reste de ma commande, m'expliquant qu'il ne dispose pas de tels bijoux. Le temps de finir nos boissons et je raccompagne mon invité à la porte. Je retrouve mon esclave dans sa chambre. Elle attend sagement, ses doigts jouant avec le collier. Elle ne semble pas avoir été perturbée par le passage d'un homme dans ma demeure. C'est une bonne chose. Même si cela arrive rarement, je me dois de recevoir de temps à autre les dignitaires de Rome. Ainsi l'a voulu ma Déesse.

Simplement parce qu'il m'était impossible de laisser une chose aussi gracile que toi dans la boutique de Spurius. Je le connais suffisamment pour savoir qu'il t'aurais utilisée...

Je viens de répondre à l'interrogation de Cassia concernant le fait que je l'ai choisie elle et non une autre. Inutile de préciser ma pensée, je me doute bien que mon esclave sait parfaitement à quoi je fais allusion. Je lui fais signe de se lever puis d'approcher. La finesse de son cou est accentué par le port du bijou dont je viens de la parer. Elle ne bouge pas. J'ai beau savoir que cette obéissance est programmée, je ne peux m'empêcher de penser que son créateur a accentué cet état.

Je dois m'absenter. J'en ai pour une à deux heures. Nettoie le salon et reviens m'attendre ici.

Après un rapide baiser sur la bouche de mon esclave, je file au marché voir Maximus. Je déteste que les choses traînent.
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Re: [E1] Découvertes... (Cassia)

Messagepar Cassia le 07 Septembre 2012, 15:25

Silencieuse, interdite mais attentive néanmoins à mon environnement et surtout, aux expressions qui s’expriment sur le visage de ma maîtresse, j’obéis dans discuter. En tant qu’androïde, je n’ai pas la capacité d’imaginer seulement lui désobéir. Pourquoi faire après tout ? Je sais qu’ici, je serais bien traitée. Je ne connais que peu les humains mais il me semble ressentir pour Lucrétia, un attachement qui ne demande qu’à grandir. Elle fait réellement attention à moi, à mon bien-être. Je suis heureuse à son service, à ses côtés. Après avoir essayé quelques bijoux autour de mon cou, je suis ornée de celui qui a retenu l’attention de ma maîtresse. C’est un simple collier en métal poli, lisse, au contact froid sur ma peau, sur lequel est attaché un petit anneau. Pas besoin de trop réfléchir pour comprendre sa fonction, son utilité. Grace à lui, la romaine pourra m’attacher. D’ailleurs, les anneaux dans ma chambre aux murs ont cette même fonction. J’en viens à tenter d’imaginer quel esclave avant moi avait bien pu être au service de la prêtresse. Perdue dans mes pensées, rêveries, je suis surprise lorsqu’elle apparaît dans ma chambre, m’expliquant pourquoi elle m’avait choisit. Je la regarde avec douceur et tendresse de mon regard bleu azur, mes doigts fins et agiles jouant avec le petit anneau autour de mon cou. Je ne sais pas si ce bijou me plaît ou non, je sais que je m’y habituerais avec le temps…

"Merci Maîtresse."

Je réponds à son doux baiser, éprouvant à chaque contact de ses lèvres, de ses mains, de ses doigts sur moi un sentiment de bonheur, envoûtée par sa présence. Je ne suis réellement bien, heureuse que lorsque Lucretia fait attention à moi, me regarde, me contemple, me donne ses ordres. Mon épanouissement réside dans ma faculté à la rendre heureuse, en exécutant les tâches qu’elle me confie. Existe-il une autre forme de vivre ? Bientôt, je me retrouve seule dans la maison. J’erre durant de longues minutes, allant ici et là dans chacune des pièces de la villa, afin de mieux m’imprégner des lieux. De mon regard curieux, j’observe, je détaille, je mémorise les emplacements, la décoration, les meubles et objets, leurs positions, leurs utilités. Je veux être efficace, fonctionnelle, rapide et dévouée. Ma curiosité me pousse à me rendre dans le coin aménagé discrètement en lieu de culte. Le rideau qui le dissimulait n’est plus là et j’en viens à me demander pourquoi Lucretia l’a ôté. J’ai bien saisi le fait qu’elle souhaitait que cet endroit demeure comme caché. Le fait de retirer le rideau n’a pas de sens. Mais puis-je seulement comprendre correctement les humains ? Je ne pense pas comme eux après tout. Je fixe l’autel intensivement, avant de retirer les fleurs. Dans le jardin, j’en sélectionne des fraîches, jolies et parfumées pour les remplacer dans la petite pièce de culte…

"Voilà, Maîtresse sera contente ainsi."

Il me reste à m’occuper du salon que je nettoie ardemment, avec toute mon énergie. Je replace les coussins, les tapis, je prépare du bois pour la cheminée également. Puis, voyant que le soleil est magnifique au dehors, je me plais à aller l’observer longuement, laissant sa chaleur baigner mon visage. J’en profite alors pour également m’occuper de l’extérieur. Je crois que j’aime ce jardin, sa tranquillité. Mais hélas, le temps passe vite et très vite, je retourne dans ma chambre sagement, assise sur le sol couvert de fourrure pour attendre le retour de la prêtresse, qui, je l’espère, sera satisfaite de mon service. Mes doigts de nouveau jouent avec le petit anneau de mon collier, mon regard guette patiemment l’ouverture de ma chambre…
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