[E1] Vêtements civils.

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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Melina Sertorius le 02 Août 2012, 22:24

- En effet, répondit directement l'androïde. Maître Sertorius appréciait de pouvoir être proche de ce dont il pouvait avoir besoin, qu'il s'agisse de commerçants, de ses connaissances et amis, ... Cela lui permettait aussi d'être plus proche de ses clients potentiels, d'ailleurs.

Il fallait avouer que sa technique avait été assez gagnante, car au fond... Si un androïde doit être recyclé ou réparé, qui allait-on aller voir ? Le type perdu à l'autre bout de la ville, ou le type reconnu comme un expert qui en plus est à dix minutes de là ? C'était donc tout autant un choix de vie qu'un choix purement stratégique.

Mais une fois arrivés, Melina eut un moment de doute face au garde. Elle n'en laissa pas paraître grand chose, mais elle craignait qu'il ne soit au courant de sa disparition provisoire... Mais par chance, il ne dit pas un seul mot, se contentant de saluer Tiberius. C'était un avantage d'être accompagnée par quelqu'un d'important... Personne n'osait moufter ou dire quoi que ce soit. Elle eut par contre une hésitation alors que le prêtre de Venus la laissa passer la première. La rousse resta une bonne seconde l'air de ne pas comprendre, avant de finalement s'exécuter.

L'intérieur lui rappelait des souvenirs, mais brisés... Tout était manquant, ou presque, il n'y avait plus énormément de choses à sauver et la bibliothèque semblait vide. Certes il y avait encore des livres et gravures qui restaient, mais cela semblait bien peu par rapport à ce qu'il y avait avant... La vision était quelque peu triste, et l'androïde aurait même pu citer la plupart des ouvrages qui avaient maintenant disparus, mis entre les mains de... de dieu sait qui. Mais encore une fois il fallait qu'elle n'ait pas de réaction...

Ce fut pourtant encore une fois un air mi-surpris mi-perplexe qu'elle afficha quand Tiberius lui déclara avoir entendu quelque chose... "Vous avez entendu". Entendu quoi ? Elle avait bien entendu les bruits de gens vidant la maison mais c'était tout.

- Entendu ? Il y a certes du bruit en raison du retrait des biens de Maître Sertorius, mais... Pourriez-vous être plus précis ?
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Tiberius le 07 Août 2012, 10:24

Étais-je le seul à avoir entendu cette voix ? L’androïde semblait perplexe par rapport à ma remarque. L’édile me regardait avc étonnement au point de ne pas s’être présenté à nous. Et de mon côté, la surprise d’apprendre que ma déesse pouvait me retirer mon titre m’étonnait au point de paraître désorienté.

-- Tout va bien votre Éminence

Qu’est-ce que je pouvais détester ce titre ! Je regardais tour à tour l’édile et Melina. Et après une pause, je repris contenance.

-- Non, cela ne va pas.

L’édile devait s’attendre à ce que j’acquiesce par politesse et fut surpris de ma réaction. Cet homme aux traits durs fronçaient les sourcils, sa ride du lion traçait un véritable sillon entre ses yeux. Il était contrarié et il avait parfaitement raison.

-- Il y a quelques jours, ce lieu respirait l’Art. L’Art avec un A majuscule. Et aujourd’hui, je découvre que tout est délabré, tout le labeur de Sertorius est réduit à néant, vendu au plus offrant. C’est insultant pour son oeuvre.

La ride disparu au profit d’yeux grands ouverts par l’étonnement. L’édile était pris en faute. Il balbutia quelques excuses, non sans me rappeler qu’il avait été remis quelques toiles au temple de Venus. Il cherchait là à apaiser le courroux de Venus.

-- Que pensez-vous de Venus cher édile ?

Ma question était un véritable piège, une véritable mise à l’épreuve. L’adepte de Jupiter le savait et il prit quelques instants avant de répondre.

-- C’est la déesse de …
-- Je sais qui sait ! Et vous aussi ! Je vous demande ce que vous pensez d’elle. l’interrompis-je en haussant légèrement le ton.
-- Eh bien... Comme tous les dieux, je crains sa colère, je souhaite lui apporter satisfaction.
-- Bien, très bien... Et vous croyez qu’en saccageant un lieu d’art, vous allez lui apporter satisfaction ?

Désemparé, désorienté, il déglutit. Il faisait son travail obéissait aux ordres et je venais de semer le trouble avec des contre-ordres. Sur le coup, je me dis qu’il n’était pas plus doué qu’un androïde. Il ne savait plus quoi faire face à une contradiction. Au moins les androïdes se tournaient vers leur maître ou privilégiait les ordres de leur maître. Mais lui, il avait un ordre direct de son chef et un contre-ordre du Grand Prêtre de Venus en particulier. Je l’observai malicieusement. Le fait que je ne sois en aucune façon lié par la hiérarchie à son chef direct le perturbais énormément.

-- Je n’apprécie pas du tout ce qui se passe ici. Je veux connaître le nom du prêtre auquel vous avez remis ses oeuvres. Je veux qu’elles soient rapportées ici. Et j’exige que les biens non encore vendus soit remis en lieu et place.
-- Mais c’est impossible !
-- Pardon ? Les biens de Sertorius ne sont plus en vente ! Ma voix était plus forte, plus hachée. Et annuler la vente de toutes les oeuvres d’art qui n’ont pas été remise au temple de Venus. Le temple prend possession de cette demeure.

J’outrepassai quelque peu mes privilèges. Mais le seul qui pourrait s’y opposer était Mettius. Et le prélat était particulièrement occupé par les élections et les joutes à venir.

-- Je prends également possession de son androïde Melina. Melina servira le temple de Venus.
-- Très bien, votre Éminence. Mais que comptez-vous faire de ce lieu ?
-- Sertorius aimait les reliques du passé, non ? Il en possédait de nombreuses. J’en ferai donc un musée ouvert au public et Melina, en plus de ses devoirs envers le Temple, aura à sa charge sa restauration.

La tournure de la situation décontenançait de plus en plus l’édile. Alors, je le congédiai afin qu’il ne proteste pas. Me tournant vers l’androïde, je lui demandai :

-- Qu’en pensez-vous ?

Certains androïdes étaient capables d’anticipation, de prendre des initiatives sans outrepasser leur rang. En était-elle capable ?
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Melina Sertorius le 08 Août 2012, 11:05

Melina observa l'échange avec un air impassible, cachant au mieux sa surprise face à la tirade de Tiberius face à l'édile qui semblait outré. La procédure standard était en effet de vendre tous les biens, mais d'un autre côté, la procédure standard était AUSSI que les oeuvres artistiques allaient au temple de Vénus dans ce type de cas, pas d'héritier. De fait... vu que la majorité, la large majorité même des biens de Sertorius étaient d'une forme plus ou moins artistiques, allant de la littérature à la couture de grande qualité... La majorité de ses biens pouvaient revenir au temple de Vénus. Et de toutes façons Tibérius était influent, de fait, auprès de qui le type pourrait-il se plaindre ?

Et au final, il conclut en déclarant qu'il donnerait à l'androïde la responsabilité de faire des lieux une sorte de musée. Donner une responsabilité ? A une androïde ? Mais d'où est-ce-qu'il sortait au juste ? Et le plus surprenant, il lui demanda son avis en plus, ce qu'elle en pensait. Mel' observa Tiberius avec un air mélangeant effroi et surprise totale. S'il lui donnait autant d'indépendance il allait lui causer des problèmes.

- Ce que j'en pense...? balbutia-t-elle sans quitter cette expression sidérée.

Clairement il allait falloir mettre les choses au point, car ironiquement, son nouveau "Maître" risquait encore plus d'éveiller les soupçons au sujet de son plot que de devoir fuir, poursuivie et recherchée par tout le monde.

- ... avez-vous déjà eu des androïdes, Maître Tiberius ? Car disons les choses clairement... Mon attitude particulière, qu'il s'agisse du style, de la capacité à être sarcastique ou critique, tout cela était de la volonté de Sertorius. Il a voulu que me soit donnée une personnalité qu'il appréciait, indépendante de la sienne en apparence. Il disait que cela stimulait son esprit créatif d'avoir quelqu'un qui ne soit pas d'accord avec lui.

Elle fit une brève pause, fixant du regard son interlocuteur, avant de continuer. Elle risquait gros, mais de toutes façons vu la tournure des choses il était nécessaire de bluffer quelque peu, et le fait d'avoir des nerfs électroniques était plutôt utile pour être crédible dans ce domaine.

- Cette attitude, désirée par Maître Septimus, était vue comme amusante par la plupart des gens. Mais en dépit du fait que ladite attitude soit un fonctionnement normal et voulu, certains avaient déjà commencé à parler du fait que je le manipulais ou je ne sais quoi d'autre, comme si je n'étais plus à son service mais lui au mien. Je sais que ça peut paraître grotesque, mais c'est pourtant une rumeur qui est parvenue à Sertorius. Je vous laisse imaginer à quel point sa réaction fut à mi-chemin entre le mépris et l'énervement.

En effet, le pauvre Septimus n'avait pas du tout aimé cette rumeur, même si pourtant elle avait une base de vrai. Melina ne cherchait pas spécialement à le manipuler de manière active, mais le fait était qu'elle était plus ou moins libre d'esprit, son plot étant très sévèrement défaillant. Cela venait justement du fait qu'une personnalité très "forte" lui ait été programmée... Il y avait forcément une opposition.

- Le fait est que si vous vous mettez à m'accorder de nombreux honneurs, ces rumeurs vont devenir plus fortes. Et peu importera le fait que ce ne soit pas la vérité : tellement de personnes en parleront que même ceux sachant que c'est faux finiront par s'auto-convaincre que c'est vrai. Je serai donc recyclée. Elle claqua des doigts d'un coup. Finies les oeuvres d'art et les sarcasmes. Je ne peux pas prétendre que je le crains ou autres... Je ne suis pas programmée pour. En revanche, cela signerait la disparition du travail de Sertorius, qu'il m'avait expressément demandé de protéger... Il y a donc un conflit gênant. Il m'a demandé de protéger son travail, je fais partie de son travail, mais je ne suis pas censée m'auto-protéger, alors, quoi ? Le fait est que plus vous me traiterez comme une humaine, plus les chances que je me retrouve face à ce conflit augmentent. J'ignore quels seraient les effets. Un dysfonctionnement, probablement. Pluton seul le sait.

C'était quand même pas mal... Mieux valait finir de façon plus prudente en bonne gentille androïde servile, au fond. Elle finit donc par signaler :

- Vous sembliez apprécier le style que Maître Sertorius m'avait appliqué, je ne dis donc cela qu'afin de vous plaire au mieux. Dussiez-vous changer d'avis je serais ravie d'être modifiée afin de correspondre à vos préférences.

Alors qu'elle termina sa phrase, elle sembla surprise l'espace d'un instant, se retournant comme pour regarder derrière elle, comme si elle avait vu ou senti quelque chose. Elle fronça les sourcils, l'air préoccupée, avant de regarder son épaule, puis derrière elle, avant de revenir sur Tiberius... Ca ne devait pas être grand chose visiblement.
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Tiberius le 09 Août 2012, 11:27

L'étonnement de Melina déforma son visage et me fit décrocher un sourire. Sertorius manquerait à la cité romaine. Certains philosophes apportaient un courant de pensée à même de transfigurer une nation et son génie se lisait jusque dans les traits de Melina. L'art stimulait l'esprit créatif et elle incarnait la Muse de ce visionnaire. Je prêtai une forte attention à ses propos et cherchait à bien comprendre les tenants et aboutissants de ces propos. Rompu aux arts de la politique malgré moi, je mesurai l'importance de sa réaction et comprenais néanmoins qu'elle craignait le rôle qui lui incombait. De toute évidence, elle se méprenait sur la mission que je lui confiais et ce serait à moi de lui mettre les points sur les i.

Alors comme dans de nombreuses discussions à huis-clos, je la laissai parler, je la laissai vider son panier d'arguments pour qu'il s'épuise et qu'elle diminue le nombre de jokers dissimulés dans ses manches. Je ne lui accordai aucun honneur, je lui déléguai une tâche. J'étais loin de la nommé directrice du Musée des Beaux Arts. Je la chargeai de restaurer ce lieu que j'envisageai d'habiter à terme. Je la nommai androïde en chef de la maison, rien de plus. Néanmoins, certains mots me faisaient tiquer. «Elle serait ravie»... Depuis quand les androïdes ressentaient des émotions ? Si tel était le cas, je ne pense pas qu'on puisse apprécié une reconfiguration pour répondre aux attentes de son nouveau propriétaire. Je discernai donc là, la preuve évidente que son plot était particulièrement actif. Elle désobéissait aux normes mais un sous-programme, un algorithme comme disait certains mathématiciens, la conditionnait à accepter une reconfiguration. Le génie de Sertorius avait été de la programmer pour qu'elle témoigne en être ravie.

-- Mes préférences ?

Je laissai volontairement planer un doute sur mes préférences et je reprenais ses mots pour m'accorder une forme de sympathie. Je ne lui donnerai pas d'ordres militaires et triviaux. Je souhaitai des initiatives. Si j'ordonnais de débarrasser la table, j'espérai qu'elle aurait l'intelligence de faire la vaisselle. C'était là ce que je recherchai chez un «vulgaire» androïde. Je ne doutai pas que Sertorius la rendait capable de prendre bien plus d'initiatives, mais il serait de bon ton qu'elle commençât par comprendre le rôle qui était le sien.

-- Mes préférences... répétai-je comme pour asseoir une forme de réflexion.

Je savais déjà parfaitement où j'allai. Je lui indiquai un siège pour qu'elle s'y installe. Elle assise, moi debout, je m'octroyai ainsi une certaine forme d'autorité sur elle. C'était inutile face à un androïde au plot particulièrement actif. Mais je procédai toujours ainsi.

-- Commencez par comprendre les ordres et les tâches qui vous sont dévolues !

C'était assez brutal comme entrée en matière, mais je voulais qu'elle m'accordât toute son attention.

-- Premièrement, les ordres de Sertorius ! Sertorius vous a ordonné de protéger son travail. Cela sous-entend ses oeuvres. Vous me suivez ? Je n'attendais aucune réponse, j'usai simplement de rhétorique. Vous êtes l'une de ses créations, vous devez donc vous auto-protéger sans pour autant désobéir aux ordres directs.

Je marquai une pause très importante mais lèverai le doigt pour poursuivre mes déclarations et qu'elle ne m'interrompe pas.

-- Je ne vous traite pas une seconde comme une humaine. Malgré vos facultés à prendre des initiatives, vous ne l'êtes pas. Malgré mon rang, malgré mes pouvoirs, personne ne me traite tel un Dieu. Je n'ai ni la beauté de Venus, ni l'autorité de Jupiter sur mes pairs. Mais je suis bien plus présent qu'eux.

Un bruit de verre brisé se fit entendre dans la pièce voisine. Surpris d'être écouté, j'ouvris la porte persuadé de me retrouver face à quelqu'un. Mais je ne découvrait qu'un célier abscons de toute présence. Dans cet amas de bric et de broc, un vase venait de choir de son étagère. Tout en observant les pièces qui s'y trouvait, je poursuivais mon discours.

-- Qu'est-ce que je disais ? Ah oui ! Chacun ses atouts, chacun ses faiblesses ! Alors, comprenons-nous bien ! Je ne vous nomme pas directrice de ce musée, mais je vous ordonne de restaurer la demeure de Sertorius. Votre condition d'androïde vous a empêché de refuser l'accès aux édiles, elle vous a empêché de vous opposer aux lois humaines qui exigent la vente des biens de votre maître, elle vous a donc empêché de mener à bien votre mission. Donc non, Pluton n'est pas le seul à savoir. Vous avez échoué dans votre mission, mais vous n'avez pas disjoncté pour autant. Alors, vous allez me restaurer cette demeure ainsi que les oeuvres de Sertorius. Et vous allez commencer par vous restaurer vous-même. Vous ressemblez à rien là ! Quant aux messes basses que les voisins pourraient tenir à votre propos, cela ne concerne pas une androïde. C'est le problème de votre maître. C'est mon problème !

Pour garder quelques arguments en main, je lui rendais la parole.

-- Des questions ?
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Melina Sertorius le 09 Août 2012, 12:15

Ce fut au tour de Tiberius de répondre, et il sembla plutôt papoteur ! Il démarra par le fait qu'elle devait bien comprendre les ordres qui lui étaient donnés. Au moins, cela donnait le ton mais dans un sens ce n'était pas plus mal. Quelque part il lui donnait un ordre, c'était clair et net, et cela pouvait éviter des confusions douteuses... Ce n'était pas qu'elle aurait voulu continuer d'être une esclave ou quoi que ce soit, mais un maximum de discrétion lui aurait permis de conserver sinon sa liberté d'agir, au moins de réfléchir et de penser.

Il enchaîna sur les ordres de Sertorius, ordres qu'elle avait totalement inventés d'ailleurs. Certes Septimus était préoccupé par la conservation de son travail mais il n'avait jamais ordonné à Melina de devenir une sorte de gardienne mécanique de l'ancien savoir ou quoi que ce soit du genre. En tout cas, lorsqu'il marqua une pause, elle se contenta d'incliner la tête en signe d'assentiment, indiquant qu'elle comprenait ce qu'il disait.

La rousse eut toutefois un air surpris en entendant le verre brisé. Y'avait-il quelqu'un qui les écoutait ? Elle n'aimait pas ça... Son nouveau propriétaire sortit voir de quoi il s'agissait et ne sembla visiblement pas utile d'enquêter plus avant... Ce n'était probablement rien.

Il enchaîna en tout cas sur le fait qu'elle avait échoué dans sa mission de protéger la villa de Sertorius. Sans blague ! Elle n'en avait rien à carrer pour tout dire ! Lorsqu'il était mort, sa préoccupation principale fut de s'enfuir sans être vue et de se planquer bien loin de tout, en particulier la villa de son décédé maître. Et même si elle appréciait la lecture et l'art, elle n'était pas du genre à se sacrifier pour sauver un ouvrage ou une oeuvre quelconque. Elle voulait avoir la possibilité d'un jour créer son propre art, et si elle se faisait capturer ou découvrir elle n'en aurait jamais l'occasion.

Au moins Tiberius était un peu plus clair, et il le disait clairement : il ne la considérait pas comme une humaine ni quoi que ce soit et se contentait de lui donner des ordres, même si ceux-ci l'étaient de manière inhabituellement polie. Chez lui, visiblement, "Que penseriez-vous de manger du chou farci au canard ?" signifiait : "Allez acheter du chou, du canard, et préparez à manger". C'était un peu... Passif-agressif. Mais c'était poli. En somme, c'était une prison dorée. Toujours mieux qu'une prison moisie comme les stands de Spurius au fond.

- Fort bien, j'ai déjà réorganisé les ordres par priorité selon vos demandes. Je vous prie d'excuser mon erreur, au vu du statut particulier que m'avait donné Maître Sertorius j'étais habituée à recevoir des ordres directs, afin de distinguer aisément les vrais ordres des discussions contradictoires qui l'aidaient à réfléchir, répondit-elle en inclinant la tête et en se levant.

Elle observa la porte, notamment le couloir où l'objet s'était brisé... C'était étrange. Anormal. La villa était en parfait état, rien n'aurait du tomber, quelqu'un avait forcément fait ça. Elle revint en tout cas à Tiberius, déclarant finalement :

- Je vais sur le champ m'occuper de cela.

La voilà donc qui sortit, pour retourner vers l'endroit où étaient stockés ses vêtements, maquillages, et autres. Il lui faudrait clairement un peu de temps... Une bonne douzaine de minutes, facilement. Non, mince... Plus. Il fallait qu'elle se re-teigne les cheveux. Il y en avait pour 20 minutes facile.
Il ne restait pas grand chose, mais elle parvint malgré tout à trouver ce qu'il lui fallait, et ce fut plus de 25 minutes plus tard qu'elle sortit des lieux, totalement changée. dans une robe complexe aux teintes allant du noir à une couleur pralinée, aux micro-coutures fines, avec des bandes plus foncées. Le maquillage était aussi revenu ainsi que la couleur de cheveux et la coiffure complexe, certaines mèches ayant été enroulées d'autres attachées dans tous les sens.

Une fois face à Tiberius, elle inclina la tête, déclarant :

- Je peux commencer dès que vous le préférerez. Souhaitez-vous qu'un agencement particulier soit mis en place, ou les lieux doivent-ils être remis dans l'état dans lequel ils étaient ?
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Tiberius le 12 Août 2012, 22:47

Je regardai la porte se refermer derrière Melina. Il me fallut quelques secondes pour décrocher le regard de la poignée de porte. Quelle drôle d'androïde ! Ma main se posa sur la table à mes côtés, elle était gravée d'anciens symbôles dont j'ignorai jusqu'aux origines. Dans cette pièce, ne se trouvaient plus aucune plante. Pourtant je pouvais encore en sentir les parfums, les murs s'étaient imprégnés des odeurs. Un bruit, un carillon attira mon attention dans la pièce voisine. Il n'y restait rien, pas un meuble, pas une chaise, pas une torche au mur. Je traversai cette pièce pour me retrouver dans la bibliothèque. Quand l'édile avait fait déplacer les livres, la fine couche de poussière s'était soulevée et envahissait désormais l'atmosphère. L'odeur du papier ancien se dégageait de cet univers, j'imaginais Sertorius attablé à un bureau en train de plancher sur diverses inventions de son génie. Ma rêverie fut interrompue. La poussière me fit éternuer. Une porte demeurait fermée et attisa ma curiosité au point que je commençai à fouiller certains tiroirs pour en trouver la clef. Mes recherches s'avéraient vaines jusqu'à ce que je remarque un petit cercle métallique dépasser de sous un buffet.

Je venais de trouver la clef du Saint-Graal. Tel un enfant, mes yeux brillaient quand j'approchai de la porte. Mais je déchantai aussi vite en découvrant que la clef n'ouvrait pas cette porte-ci. Je pestai comme un enfant, lâchant un juron contre la porte et ma malchance. Mais un livre à l'abandon me fit oublier ce désagrément. Son titre, j'aurais pu le lire quelque soit la langue de l'auteur. Venus ! Je le ramassai. Le malheureux tombait en lambeaux tant le poids des années pesait sur le cuir de sa couverture. Je retournai au salon et le posai avec soin sur la table. J'étais stupéfait. Cette langue m'était inconnue.

Beaucoup de païens considéraient que le culte de Venus ne comptait parmi ses fidèles que des assoiffés de sexe ou des manipulateurs. J'avouai que cela me peinait et m'affectait particulièrement. Mais après tout, c'était ma déesse qui nécessitait d'Orgone. Néanmoins, je n'en avais pas moins reçu une excellente éducation. Mes précepteurs, humains, androïdes, avaient été nombreux au cours de ces nombreuses années. Et grâce à ces heures d'apprentissage, je parvenais à comprendre les grandes lignes de ce livre. Il parlait du culte de Venus, mais ce livre était si vieux qu'il semblait précéder les Oracles. J'étais sidéré. Je tournai les pages une à une, je devais être lent pour préserver le livre, et mon impatiente curiosité m'ordonnait de presser le rythme. J'avais déjà feuilleté quelques pages que Melina revint. Sa question me surprit, je n'y avais pas pensé.

-- Eh bien... Faîtes au mieux ! Je ... Je repasserai demain, j'emporte ce livre.

J'allai partir, mais après avoir ranger avec soin le livre emballé dans ma besace, je posai enfin les yeux sur elle. Melina était de nouveau sublime. Je ne pus m'empêcher de lui poser une question qu'une machine ne pouvait pas comprendre. Je posai ma main sur son épaule et l'invitait à ce regarder dans la patine d'un miroir.

-- Comment vous préférez-vous ? Comme la précédente demie-heure ? Ou ainsi ?
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Melina Sertorius le 13 Août 2012, 08:55

Faire au mieux ? Certes, mais ici le mieux dépendait de divers paramètres, notamment... Voulait-il qu'elle prépare des étals et autres pour que ça semble être une exposition, ou voulait-il que les lieux ressemblent aux lieux tels qu'ils étaient auparavant... Dans les deux cas, le mieux pouvait être très différent, mais il semblait évident que Tiberius était surpris par la question. Melina n'ajouta donc rien, se disant qu'elle trouvait sûrement une solution médiane nettement plus intéressante et intelligente. Il y avait tout à fait moyen de remettre en place les lieux pour qu'ils soient visitables facilement, soient documentés de manière agréable, tout en gardant un style de Villa Romaine habitée. Quelque part elle aimait cette idée, ça donnerait peut-être une sorte de "vie" aux lieux, comme s'il était encore possible de vivre sur place.

Elle fut en revanche surprise par la question suivante de Tiberius, qui la plaça devant le miroir avant de lui demander si elle ne préférait pas ça. Gros problème. Elle n'était pas censée préférer quoi que ce soit. Avec son petit coup de "remise au point" de tout à l'heure il ne valait mieux pas laisser d'indices qui pourraient la mettre dans une situation encore plus indélicate et compliquée qu'elle ne l'était déjà... Car autant dire les choses clairement, même si Tiberius était un meilleur Maître que la plupart sur lesquels elle aurait pu tomber, elle restait malgré tout une esclave. Dans une prison certes de luxe, mais une prison malgré tout... Et à l'heure actuelle elle aurait encore préféré vivre pauvrement avec une allure quelconque dans les quartiers mal famés que d'être encore au service de quelqu'un.

Ce n'était donc pas parce que c'était "Mieux" que c'était "Bien". C'était quelque chose que beaucoup de personnes et androïdes avaient du mal à réaliser, avait-elle constaté... Nombreux étaient ceux à dire qu'il y avait pire, ou que c'est déjà mieux que rien, ou que les choses se sont améliorées... Mais en général, malgré le fait qu'il existe pire ou qu'une chose précise soit devenue meilleure, elle n'est pas devenue "bonne" pour autant.
Ce n'est par exemple pas parce qu'un homme passe du meurtre brutal au simple tabassage que cet homme devenait bon, fiable, et juste. Très loin de là. Et en parlant de tabassage... Au fond, 'Lina n'avait pas encore vu grand chose de son nouveau propriétaire, elle était loin de savoir ce qu'il se passait chez lui. Des questions restaient en cours et le tuer comme elle l'avait fait avec Sertorius n'était pas envisageable, les soupçons seraient trop importants.

Mieux valait donc rester neutre, elle répondit ainsi :

- Je préfère avoir adopté un style qui vous convient mieux, en effet. Après une seconde de silence, elle ajouta avec un sourire un peu naïf : C'est ma fonction !

Se détournant du miroir, elle revint à un sujet moins sensible :

- Je commencerai en tout cas dès maintenant la préparation des lieux selon votre demande. En tant qu'androïde je ne suis en mesure de récupérer ce qui fut vendu, en revanche, mais je peux déjà ajuster la Villa pour qu'elle puisse recevoir plus aisément des visiteurs et exposer les oeuvres présentes sans altérer de façon trop significative le décorum.
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Tiberius le 14 Août 2012, 11:31

-- C'est ma fonction...

Je répétai les mots de Melina avec une voix hâchée et mécanique, dépourvue d'émotion, dépourvue d'âme. Accompagnant le geste à la parole, je lèvai la main derrière ma tête et tirai la langue. Dans un geste vers le haut, je simulais ma propre pendaison en poussant un râle étouffé. Pour le reste de son discours, je me contentais d'acquiescer. J'étais déçu en réalité. J'étais bien loin de réaliser que cet androïde tentait et parvenait avec brio à passer pour un objet dépourvu de tout libre-arbitre. Bon sang, Sertorius nous avait vendu des androïdes capables de prendre de initiatives époustouflantes dans des situations parfois bien heureuses. Et là, l'androïde qui l'avait servi des années, côtoyé chaque jour serait une espèce de boîte de conserve uniquement "belle". Comment pouvait-elle être extérieurement si originale et intérieurement si fade ? Jamais Sertorius n'aurait voulu d'une esclave sexuelle comme compagne.

J'attrapai une pomme et mordit dedans avec férocité. J'avais besoin d'un exutoire. D'attitude extrêmement désinvolte, j'arrivai à faire sortir les humains de leurs gonds. Je pourrais toujours essayer de le faire avec une androïde. Quelque chose n'allait pas. Je cherchai à comprendre et pour le moment je me disais qu'elle m'obéissait à moi et ne suivait donc plus les préceptes de son ancien maître. Vraiment, pas un instant je pensais à un plot défaillant. Au contraire, je pensai à un plot beaucoup trop asservissant, un plot avilissant.

-- Vous le faîtes exprès ?

Je mimais un vieil androïde mécanique et simulait une danse des plus robotiques. Les doigts droits comme des poteaux, mon corps dépourvu de chaleur mima quelques gestes de danses simulant une marionnette, un automate de fête foraine destiné aux enfants.

-- La danse ! Que ressentez-vous quand vous dansez ? Non pardon, ne répondez pas ! Que ressentez-vous quand vous vous parez de tous vos atours ?

Du bout de l'index je décrivais des cercles. Au lieu de pointer du doigt les soldats qui m'avaient ennuyé Votum et moi, je désignai cette fois les vêtements et la chevelure de Melina.
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Melina Sertorius le 14 Août 2012, 16:17

Si elle faisait exprès ? Un peu oui ! Hors de question de prendre des risques avec lui, mais cette exagération semblait suspecte à Tiberius ce qui au final avait l'effet inverse de celui escompté... Il faudrait donc s'adapter. Il fallait avouer que quelque part, Melina ne savait plus trop comment elle était quand son plot était totalement actif, ses réactions étaient radicalement différentes. En fait, il n'a jamais vraiment été totalement actif, de toutes façons...

Pour être donc parfaitement crédible il lui faudrait un peu d'expérience et d'observation, elle allait devoir fréquenter d'autres androïdes pour vérifier leurs réactions, les termes qu'ils emploient, et autres éléments utiles. Mais dans l'intervalle, le prêtre devait avoir son attention focalisée sur autre chose, clairement. Et elle eut une idée...
Peu après leur arrivée, l'humain avait dit avoir entendu une voix. Pourquoi pas après tout ? Croyait-il aux fantômes ou quelque chose du genre, peu importait. Mais elle pourrait jouer là-dessus... Le contexte était idéal.

Elle le fixa donc dans les yeux une fraction de seconde, captant son regard juste le temps nécessaire pour activer ses capacités si particulières... Bien évidemment elle n'avait pas réglé les flux perturbateurs sur le débit maximal. Non, selon les estimations de la rousse, Tiberius ne ferait qu'avoir des légères perturbations de son champ de vision, comme une télévision qui se brouille une fraction de seconde, entendrait quelques grésillements lointains et soudains, probablement surprenants, et verrait quelques mouvements dans le coin de sa vision, comme quelqu'un qui tenterait de l'attaquer alors qu'il n'y a en fait personne... Juste des mouvements brefs et rapides, sans couleur, sur le côté.

Bien entendu il ne s'agissait que d'estimations. Melina savait pertinemment que ses capacités, celles au départ censées l'aider à deviner ce que voulait son Maître et lui donner plus de plaisir, de détente, ou de satisfaction, pouvaient être détournées pour créer de l'angoisse, de la peur, de la paranoïa, et des hallucinations. Elle s'était entraînée sur certains servants humains, et avait même tué Sertorius avec une attaque massive...
Toutefois ses tests n'étaient pas très étendus et elle ignorait encore quelle pourrait être la réaction de quelqu'un fort d'esprit et avec de l'éducation, en bonne santé en plus, comme Tiberius... C'était un pari à faire.

Une fois l'information envoyée vers le cerveau de l'adepte de Venus, Melina s'observa elle-même tout en répondant à la question qui lui avait été posée, comme si de rien n'était.

- Une certaine forme de satisfaction, comme si c'était normal. C'est un style hors du temps, Sertorius s'est inspiré d'anciens ouvrages pour le modeler et l'agencer. L'histoire se reproduisant sans cesse j'ai donc une impression à la fois étrange et agréable d'être hors du temps, oui. A la fois le passé d'où sont tirés ces styles, et le futur, vu que le passé se reproduira inévitablement. J'ai donc une forme passive d'impression d'avoir une sorte de longueur d'avance.
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Re: [E1] Vêtements civils.

Messagepar Tiberius le 17 Août 2012, 14:36

Alors que j’effectuai mes cercles avec mon index, une migraine me frappa, un acouphène, un bourdonnement perturbait mon audition et on bougea à ma droite. Je jetai immédiatement un oeil. rien personne. Que se passait-il ? Je croyais dans les dieux, mais ni aux revenants, ni aux fantômes. Sertorius était passé de vis à trépas. Que se passait-il ici, bon sang ? Un bruit que je n’avais entendu qu’une fois me siffla dans les oreilles. C’était un bruit de grésillement. Je l’avais entendu dans le colisée quand un scorpion géant avait empalé un androïde de son dard.

Je la regardai, elle finissait sa phrase. Une longueur d’avance ?

-- Une longueur d’avance ? Oui... Bien, d’accord.

Je n’avais aucune idée de ce dont elle me parlait. Je regardai par la fenêtre, l’agitation dans la rue était anodine, les romains semblaient aller et venir à leur guise. Que m’arrivait-il ? La poussière ? Le stress des festivités approchants ?

-- Je vais mandater des prêtres de confiance pour récupérer le maximum des oeuvres de Sertorius. Vous commencerez ce que nous avons convenus. Avec les festivités, demain, je serai débordé. Nous nous y verrons.

Je tournai carrément court à la conversation, perturbé par ce qui m’arrivait. Je ne comprenais pas, je n’aimais pas. Je saluai très rapidement l’androïde et quittai la demeure de Sertorius. Après être sorti, je fis le tour de la maison. Rien ne semblait suspect. Il était temps que je retourne au temple. Finalement, peut-être devrais-je accepter les escortes de Minerve. Mais à choisir entre cet incident et celui avec Votum, je préférai celui-ci. Au moins, les soldats ne violentait pas inutilement une androïde. C’est qu’on pouvait s’attacher à ses machines.

Le retour fut rapide. Je m’acquitta de quelques tâches rébarbatives, portaient mon sceau sur quelques documents que mes scribes estimaient importants. Et pour finir, je donnai mes instructions pour qu’on récupérât les biens illégalement laissé au domaine. Illégalement laissé à Mettius surtout. ce que j’avais ressenti chez Sertorius, cet étrange sentiment, ce malaise ne s’était pas reproduit. C’était étrange et je ne comprenais pas. Je préférai laisser cela sous silence, dans un coin de mon esprit, convaincu que mes occupations quotidiennes me feraient oublier ce désagrément.
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