[E7]Ventes aux enchères

C'est ici que Spurius s'enrichit. À l'en croire, sans ce marché, vous trouverez les plus beaux mâles, les plus belles femelles. Il garantit la satisfaction de ses riches clients.
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Chaque androïde sans maître est invité à créer un RP. Son maître ou Spurius viendra alors le chercher. Le sujet «Inventaire» liste les humains sans esclaves et les esclaves sans maître.

Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Syrielle le 23 Février 2014, 13:18

Il sembla refaire ses comptes a toute vitesse. Il analysa ce qu'il pouvait obtenir et si, sans rien savoir de cette androïde il pouvait se faire autant il s'imagina pouvoir en obtenir bien plus. Mais il faut prendre en compte le client assez... particulier. Qui ne se gènerait pas pour lui faire tater de son arme.
Celui ci ne semble pas vouloir marchander et il paie deja un bon prix. Le vendeur est un peu contraint a accepte et Syrielle se relève, quelques mèches tombent sur son visage d'ange, ses lèvres se tordent en un sourire forcé quand elle les voit convenir a un arrangement.
Enfin... Un arrangement.. si on peut appeler ca comme ca evidement... Le client donne son prix et le vendeur sentant sa vie menacé accepte pour rester en ce bas monde.
- Très bien. Marché conclus.
Syrielle attrape le bras de son nouveau maitre timidement. Elle ne sait pas encore ce que celui la attendra d'elle. Elle le regarde, curieuse, avec ses grands yeux .
-oui..?
Elle ne sait pas s'il est d'accord pour ce genre de comportements ou s'il veut juste profiter entièrement et l'ignorer le reste du temps
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Nero le 24 Février 2014, 11:06

Le marchand accepte et on se sert la main. Sa poigne est loin d'être franche, ce qui reflète sa volonté. Il aurait probablement voulu un meilleur prix pour cette androïde fraichement arrivée. Ma poignée de main est militaire, sèche, sévère, franche. Je tiens mes paroles. En plus de mes armes, j'étais venu avec une bourse de cuir. Je la tends à Spurius en la tenant par le cordon. Je ne compte pas les pièces à l'intérieur, je sais qu'il y a 1500 sous. C'est le prix que je voulais mettre et c'est surtout le prix que je ne voulais pas dépasser. Un sourire satisfait peint mes lèvres avant de disparaitre quelques secondes plus tard.

Donne-lui aussi quelque chose à se mettre sur le dos, elle ne va pas se trimballer dans Rome comme ça.

Non, j'ai mon honneur et si je dois trainer une esclave avec moi, je veux qu'elle ai un minimum de présentation. Certes, je m'en fiche d'avoir des vêtements ou non, mais Rome est différent. La nudité est quelques fois considérée comme... dérangeante pour certains, je n'ai pas envie que MON esclave déplaise aux Grands de Rome. Le marchand grommelle qu'il n'a plus de toge disponible, mais mon regard assassin le fait taire et il farfouille dans son arrière boutique pour trouver une tenue d'esclave. Pendant ce temps, Syrielle s'est levée, rapprochée et me colle comme une tique sur le dos d'un chien. Je dégage mon bras. Il est hors de question de marcher avec une esclave à mon niveau. Autant remettre les pendules à l'heure.

Désormais, tu portes le nom de Furius. Je suis ton seul et unique maître et tu n'accepteras aucun ordre des autres membres de ma famille. Je suis le Praefectus Néro Furius, ce nom est connu dans tout Rome, ne lui fait pas déshonneur. Tu marches derrière moi, tu n'ouvres la bouche que si je t'en donne la permission, c'est bien clair?

On va voir si elle a compris.

Une fois chez moi, je te dirais pourquoi je t'ai acheté.

Spurius revient avec un maigre vêtement, une loque rapiécée. Il me tends également le contrat de vente, signé de sa main, je signe devant lui aussi et lui rends sa copie. J'attends que Syrielle enfile cette chose indescriptible. Il va falloir passer chez le marchand de vêtements. Heureusement qu'il est encore tôt, il n'y aura pas beaucoup de monde dans les rues pour voir cette horreur. Je soupire, garde mon calme et l'entraine, d'un geste de la main, mais sans mot hors de cet endroit. Dehors, le jour pointe à peine et je marche rapidement jusqu'à chez le marchand. Je frappe à grand coup sur sa porte jusqu'à ce qu'il m'ouvre. Il est à peine réveillé, mais c'est un professionnel, à peine a-t-il remarqué l'état déplorable de l'habit de Syrielle, qu'il fait un grand sourire et nous invite à entrer. Je m'assois, sans demander la permission sur une chaise alors qu'il allume une chandelle qu'il place dans une lanterne.

C'est pour la petite dame, n'est-ce pas? Combien qu'elle fait de tour de taille? Hmm...

Je le vois tendre devant le petit corps de mon androïde différentes pièces d'habillement. Je commence à perdre patience et mes doigts pianotent sur l'accoudoir du fauteuil.

Syrielle... Choisis des vêtements que tu pourras mettre toi-même, pas indécents et pas encombrants. Ce seront des vêtements pour travailler.
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Syrielle le 10 Mars 2014, 17:10

- Désormais, tu portes le nom de Furius. Je suis ton seul et unique maître et tu n'accepteras aucun ordre des autres membres de ma famille. Je suis le Praefectus Néro Furius, ce nom est connu dans tout Rome, ne lui fait pas déshonneur. Tu marches derrière moi, tu n'ouvres la bouche que si je t'en donne la permission, c'est bien clair?

- oui j’ai compris.
- Une fois chez moi, je te dirais pourquoi je t'ai acheté.

Elle acquiesce avec un air bon enfant. Ne voyant pas l'interet de poser des questions. De plus, celui-là n’est pas un enfant de cœur qui va passer par quatre chemins. Il lui donne son nom. Elle l’enregistre. Elle sait que c’est une information très importante. On lui donne un chiffon pour s’habiller et elle ne comprend pas pourquoi on ne lui a pas, simplement, rendu sa robe. Le chiffon gratte…
Heureusement, de l’autre côté de la rue encore inquiétante son propriétaire l’emmène faire la boutique. Lui aussi a probablement trouver qu’elle était bien triste comme ceci…

- C'est pour la petite dame, n'est-ce pas? Combien qu'elle fait de tour de taille? Hmm...

Elle reste sagement devant le vendeur qui pose des questions dont elle ne sait même pas ce que ça veut dire.

- Syrielle... Choisis des vêtements que tu pourras mettre toi-même, pas indécents et pas encombrants. Ce seront des vêtements pour travailler.

Syrielle avance timidement en regardant, choisit une tenue. Elle ne veut que ça. Elle hésite un moment et relève un peu son chiffon pour voir s’il va l’autoriser à essayer ou si les emplettes s’arrêtent ici et maintenant.
Après tout elle doit bien faire des tentatives pour savoir si oui ou non elle peut faire les choses. Mais il a l’air déjà bien en colère, elle ne va pas l’essayer…

-je peux avoir ca… ?

Sa voix cristalline semble mourir dans ce silence comme si on l’avait imaginée en train de parler mais ses yeux ne lâchent pas son maitre, curieuse de connaitre sa façon de penser.
Ce n’est qu’une robe, un peu courte certes, mais une robe dans les tons pastel et azur. Elle n’a pas l’air très assurée mais ce n’est qu’une question de temps.
Finalement les courses ne sont peut-être pas une chose si agréable que ce qu’elle avait toujours pensé… Et son regard de tueur sur elle lui glace le sang.

- je… je peux avoir ça ?

On pourrait croire qu’elle réclame, mais en réalité elle a juste la sensation que personne ne l’a entendu poser une première fois sa question.
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Nero le 11 Mars 2014, 11:42

- oui j’ai compris.

Visiblement non, je ne t'ai pas donné la permission.

Je soupire et pourtant en mon fort intérieur, je suis content. Pour moi, elle a des défauts, je pourrais la régler, l'assagir, la rendre plus sauvage. J'ai un malin plaisir à la transformer en ce qu'elle n'est pas. Comme si je n'arrive pas à trouver une qualité en elle. Après tout, c'est mon nouveau jouet. Soit je le garde sans y toucher et il reste sur une étagère poussiéreuse, soit je joue avec et il est cassé après de nombreux jeux. Je fais vite mon choix. Si j'ai accepté d'acheter Syrielle, ce n'est pas pour qu'elle moisisse dans un coin de mon domus. Nous entrons finalement dans la petite boutique.

-je peux avoir ca… ?

Je l'entends à peine, car je suis en train d'observer dehors. Il commence à faire jour, j'ai eu raison d'amener l'androïde ici, car au moins, quand nous sortirons, les gens ne se retourneront pas sur une esclave en haillons. Le marchand suit la petite androïde à travers sa boutique, lui donnant les dimensions, les prix, expliquant les matériaux, les manières de laver le tissu, tout ce qui ne m'intéresse pas le moins du monde.

-je peux avoir ca… ?

Je pose mon regard sur elle et fronce les sourcils. J'ai bien entendu la première fois, mais je préfère m'intéresser aux humains, même du bas peuple avant d'accorder une once d'attention à une esclave. Je soupire, regarde le vêtement qu'elle a choisi. C'est court. Je fais une moue prouvant ma désapprobation.

Si tu penses pouvoir faire le ménage avec ça... Prends-la.

Je détourne le regard vers d'autres frusques qui pendent quand mes yeux sont attirés par un vêtement. Je me lève du siège et marche d'un pas militaire vers ce que MOI, je veux.

Marchand. Je vais te prendre aussi cet ensemble.

Il s'agit d'une sorte de robe, ouverte sur toute la longueur dont les pans se replient, le tout maintenu par une ceinture. Le tissu est si fin que l'on peut voir toutes les formes de la femme qui le porte. Il n'y a qu'avec les deux pans, l'un sur l'autre que l'on ne peut pas distinguer ce qui se cache au dessous, mais la poitrine, le fessier, les bras et la chute de reins seront absolument magnifique dans cette tenue. Le marchand commence à sautiller sur place tellement il est content de faire une affaire.

Ooooh, tout de suite, tout de suite, je vais vous chercher ça.

Il part dans l'arrière boutique et je m'approche de Syrielle, posant pour la première fois la main sur elle, repoussant en fait ses cheveux d'une de ses épaules.

Fais-moi le bilan de tes capacités. Quels programmes as-tu reçu?
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Syrielle le 22 Mars 2014, 12:37

Syrielle ne comprend pas vraiment ce qu'il lui reproche mais elle n'ose pas répondre derrière lui. Elle regarde aussi ce qu'il a décidé qu'il allait lui faire porter et ca la surprend un peu. Elle ne sait pas pourquoi il veut absoluement cette tenue mais elle ne dit rien.
Bientot il lui demande de lui donner toutes ses capacités et la jeune androïde ne sait plus quoi faire. Doit elle répondre ou se taire ? Lui donner uniquement celles que son maitre était suceptible d'utiliser, toutes, ou alors juste les capacités professionnelles ?
Elle ouvrit alors ses lèvres tout juste rosées et elle commenca a citer ses programmes passant de ceux d'une femme au foyer en allant vers la comptabilité en passant bien entendu par des catégories un peu plus discretes.
En clair elle pouvait pratiquement tout faire et son disque dur lui permettait encore d'accumuler des compétences. Elle était très fière de tout ce qu'elle pouvait faire.
Et finalement ils ressortirent de la boutique. Syrielle attendait de rentrer dans son nouveau domicile pour savoir exactement en quoi consisterait son rôle.

-Et evidement j'ai encore largement la place pour pouvoir enregistrer de nouveaux programmes.

Elle avait une certaine impatience de découvrir ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Elle porta ses affaires
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Nero le 27 Mars 2014, 00:30

J'écoute ce que l'androïde me dit. Même si je ne supporte pas les personnes et les choses inférieures, je dois tout de même travailler avec certaines d'entre elles. Syrielle est mienne désormais, et il va bien falloir que je sache ce dont elle est capable pour me libérer de certaines taches. De sa liste, je retiens qu'elle a été formatée pour être une bonne aide à la maison, mais elle a également reçu des programmes qui se chargent de la comptabilité. Le marchand revient et tend les paquets dans lequel, je l'espère pour lui, il a mis tout ce dont je veux acheter. Je lui tends à mon tour quelques pièces et j'attends que Syrielle prenne les affaires. Je n'ai aucune intention de l'aider, ce n'est pas moi l'esclave ici. Une fois dehors, elle précise qu'elle peut apprendre plus. Elle doit être encore bien jeune en tant qu'androïde, sa mémoire doit être loin d'être remplie pour qu'elle puisse me dire ça. Tant mieux. Je l'entraine donc dans les rues de Rome, cherchant à nous faire assez discrets, je n'aime pas être accompagné d'esclave, surtout dans les pauvres vêtements qu'elle porte. Je vais jusqu'à l'Isla Sacra, la crème de la crème. Je passe le pont et m'arrête devant un magnifique domus.

Ceci est ma maison et c'est là que tu vivras aussi.

La demeure est de plein pied, la pierre est blanche, le style assez sobre comparé aux autres demeures romaines. Les jardins sont très bien aménagés, bien qu'il n'y ai que peu de fleurs. A vrai dire, tout semble froid, dénué de vie, et pourtant, la maison et son terrain donnent cette impression de somptuosité. J'entre dans la demeure. A l'intérieur, tout est spartiate, tout est ordonné, rien ne traine. Le hall d'entrée est en hommage à Minerve par des bas-relief, par une magnifique statue qui trône sur un piédestal, mais il n'y a aucune autre décoration. J'avance jusqu'à la cuisine, il y a des androïdes qui préparent le repas, étonnés par ma présence, ils s'écartent immédiatement pour me laisser le passage et ne lèvent pas les yeux sur moi. Je vais jusqu'à une petite pièce, entrainant Syrielle. Il n'y a absolument rien si ce n'est un long banc qui longe tout le mur du fond. Il existe aussi quelques crochets où pendent quelques vêtements, mais rien de plus.

C'est là que dorment les androïdes de la maison. Ton statut sera différent, tu resteras avec moi, mais si tu me déçois, c'est ici que tu finiras.

Je la regarde d'un air de dire "c'est bien clair?" et l'entraine loin des cuisines. Il n'y a pas de porte aux pièces qui jouxtent le couloir. On peut voir un lividarium avec des banquettes, une table de marbre et sur les murs des mosaïques en l'honneur de Minerve, toujours. On peut distinguer une pièce d'eau avec une fontaine. Une femme en toge pourpre en sort, elle a les cheveux gris, le regard dur, pourtant, elle ne semble pas âgée. Je ne m'attarde pas et vais jusqu'à la dernière pièce.

Voici mes appartements, il n'y aura que toi qui pourras y entrer. Mets tes affaires ici.

J'indique un petit meuble caché dans un coin. La chambre est tout aussi spartiate que le reste de la maison. Il y a le minimum vital. Un lit dont le baldaquin offre une intimité éphémère par les voiles qui en tombent, une table basse, un petit autel dédié à la Déesse Guerrière, une drôle de porte sans poignée que l'on pousse sur le côté et qui dévoile mes vêtements pliés et ordonnés, et le petit meuble où Syrielle pourra poser les tuniques achetées. Je pose mes armes sur la table basse.

Change-toi déjà, retire cette chose immonde de ton dos. Qu'est-ce que tu as besoin de savoir?
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Syrielle le 07 Avril 2014, 09:22

Syrielle prend rapidement ses vêtements, ne voulant pas qu’on dise d’elle qu’elle traine, elle remercie rapidement le vendeur et quitte la boutique.
-Merci..., prononce t’elle aussi légèrement qu’une brise d’été.
Puis elle le suit silencieusement jusque chez lui en serrant ses vêtements comme la chose la plus précieuse au monde. Cette maison aurait grand besoin de fleurs, d’un peu de nettoyage et peut être bien d’une attention toute féminine. Elle entre donc à sa suite, un peu mal à l’aise et intimidée. Tout semble laissé à l’abandon et sur le point de mourir.
Le hall est tout aussi froid, une petite statue sur une hauteur et quelques gravures l’ornent mais Syrielle ne sait rien des croyances humaines. Et elle ne voit donc pas qu’il s’agit de Minerve ou d’un quelconque autre dieu.
Elle se retrouva ensuite dans la cuisine, un peu plus habitée. Elle fut alors heureuse de se sentir moins seule dans cette maison et en même temps un peu inquiète quand elle sut qu'elle avait un statut supérieur aux autres, craignant que les androïdes qu'elle venait juste de rencontrer ne la rejette. Il lui montra aussi l’endroit où elle risquait de finit. Une pièce toute noire, sans fenêtre avec juste un long banc et quelques vêtements.

Endroit sinistre.

Elle se voit ensuite attribuer une chambre bien plus spacieuse. Celle de son maitre. Il lui ordonne de poser ses affaires et se changer. Elle s’exécute. Elle n’a pas de fierté, n’est pas pudique. Conscience de son corps sans s’y attarder. Elle enfile évidement la robe que son maitre lui a acheté, la noir. C’est surement ce qui lui fera le plus plaisir.

-Pourquoi moi ...?

Bien que sa question puisse sembler un peu sotte et qu'elle n'ait pas le droit de la poser mais elle avait bien vu qu'il y en avait d'autre. La question était donc toute naturelle. Enfin... pour elle toujours.

- A quelles heures dois je servir les repas? Et que serais je clairement amenée a faire ici? Cette maison n'a pas besoin de moi... Il y a déjà bien assez de gens pour s'en occuper...

Sur ses mots elle baissa les yeux sur ses mains agrippées au milieu de sa robe. Allait elle etre mise dans un coin et oubliée?
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Nero le 24 Avril 2014, 02:33

Mon regard s'attarde de nouveau sur les courbes de l'androïde alors qu'elle retire la loque de ses épaules. Qu'on brule ce bout de tissu, c'est... inconvenant. Syrielle a des formes parfaites. Les androïdes ont été fabriqué à notre image, c'est ce que l'on enseigne dans les classes non? Mais rares sont les femmes humaines aussi parfaites. De plus, Syrielle a ce quelque chose de... de jeune, de frais, de... d'innocent. Elle pose une question. Pourquoi elle. Pourquoi elle et pas une autre? C'est une question intelligente, mais pas pour une esclave. C'est comme si on pose la question pourquoi le cheval blanc et non pas le cheval gris. Question de gout. Mais le gout... est-ce qu'un être artificiel pouvait comprendre? Je ne sais pas et sincèrement je m'en contrefiche. Les programmes androïdes ne m'intéressent pas le moins du monde.

Parce que tu étais à disposition immédiate, parce que tu n'ais pas un gros investissement, parce que tu ne sembles pas être en dysfonctionnement... et parce que tu voulais qu'on te rende la robe.

Mais un esclave n'a pas de propriété, il EST la propriété d'un humain. Cette petite mutinerie m'a amusé. Je sais que je veux une esclave qui obeisse au doigt et à l'oeil, mais en même temps, je ne veux pas d'une coquille vide. C'est paradoxal, n'est-ce pas? Syrielle cache ses formes dans la robe légère que j'ai choisie. Elle marque un point. Bien. Elle reprend ses questions. Pourquoi a-t-elle besoin de savoir tout ça? Qu'elle exécute les ordres, point final! Mais comme je lui ai donné l'autorisation de savoir, je ne fais que soupirer pour répondre.

C'est exact. La maison n'a pas besoin de toi. Mais ce n'est pas de la maison dont tu vas t'occuper...

Ce n'est pas faux. La demeure familiale possède suffisamment d'esclaves pour l'entretenir entre les cuisiniers, les porteurs d'eau, les nettoyeurs, les aides de chambre. Mais Syrielle ne fera pas tout ça, sauf si elle me déçoit ou qu'elle me défie. Pour le moment, je reste optimiste.

Quant aux repas, cela dépend de l'heure à laquelle j'ai envie de prendre mon repas.

Je m'approche de Syrielle pour lui prendre le menton entre deux doigts. Je plante mon regard dans le sien.

Tu seras clairement amenée à me faire plaisir. Tu devras être disponible quand j'en aurai envie.
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Re: [E7]Ventes aux enchères

Messagepar Syrielle le 27 Avril 2014, 22:03

Son maitre lui donne beaucoup de raisons pour lesquelles il l'a choisie mais aucune qui ne soit vraiment... plaisante a entendre. En clair, il l'a prise parce qu'elle etait là et qu'il ne voulait pas perdre son temps ni son argent dans cette boutique.

Au moins on ne pourra pas reprocher a Syrielle de ne pas écouter quand on parle, elle a les yeux fixés sur ses levres comme si l'entendre ne lui suffisait pas et qu'il fallait a tout prix qu'elle le voit pour le croire.

- Bien. Je le serais.

Elle, elle ne veut encombrer personne et elle a déjà tres bien compris qui est le chef dans cette maison. Meme si elle n'était pas d'accord avec quelque chose elle ne le dirait pas. Elle obéit naïvement. Et ses ordres seront toujours justifiés par le fait qu'elle n'est qu'androïde et que, par conséquent, elle doit obéir.
Cet argument répond assez facilement au reste des questions qu'elle peut poser sauf peut etre une a laquelle il n'aura probablement pas de réponse.

A ce qu'elle comprend elle ne lui est destinée qu'a lui et son usage personnel. Allez savoir pourquoi mais pour elle il est clair que se ne sera pas lui faire le diner et lui raconter une histoire avant d'aller dormir le soir. Ce serait même plutot lui qui risque de lui faire des histoires.

- Est ce que je suis un robot humain... ou un humain robotisé?

Pour elle la différence est primordiale car si elle n'est qu'un robot c'est que son avenir se dirigera forcément vers une décheterie un jour ou l'autre, mais Syrielle est un peu rêveuse et si elle est un humain robotisé elle a bon espoir de mourrir de vieillesse et peut etre d'etre une sorte d'évolution a la race humaine qui pourra un jour ecraser ceux qui les ecrase aujourd'hui comme de vulgaires esclaves.

Cependant cela ne change en rien son comportement. Elle est droite devant lui, attentive. Et même si elle ne l'aime pas elle sera sans aucun doute fidèle jusqu'a ce qu'il se débarrasse d'elle.

Pour le moment elle est encore un peu destabilisée par le changement de maison. Il faut dire que Syrielle est belle, qu'elle est gentille, aimante mais s'il y a une chose qu'elle ne peut pas supporter c'est bien les demenagements. Elle est completement perdue dans cette nouvelle maison. Heureusement elle ne semble pas destinée a trop de changement.

Quand il semble ne plus avoir besoin d'elle, Syrielle lui tourne le dos pour retourner sur ses pas, la visite rapide n'est pas suffisante pour se sentir dans sa maison comme si elle y avait toujours vécu mais elle n'est pas folle, elle attend d'avoir l'autorisation pour partir même si ca elle ne veut pas le demander.
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