[E7]En vente.

C'est ici que Spurius s'enrichit. À l'en croire, sans ce marché, vous trouverez les plus beaux mâles, les plus belles femelles. Il garantit la satisfaction de ses riches clients.
Règles du forum
Chaque androïde sans maître est invité à créer un RP. Son maître ou Spurius viendra alors le chercher. Le sujet «Inventaire» liste les humains sans esclaves et les esclaves sans maître.

[E7]En vente.

Messagepar Kellya le 30 Octobre 2013, 19:42

Le magasin de Spurius est sombre, le soleil s'est couché tôt, laissant place à une nuit obscure sans lune. La boutique est encore ouverte, éclairée par quelques bougies qui dégagent une délicieuse odeur, finement parfumée. On entend encore quelques clients parler d'une voix sourde et longue : Ils semblent débattre sur des prix, tout en triturant la marchandise présente dans le magasin. Certains prennent l'air savant, donnant l'impression qu'ils s'y connaissent, d'autres au visage complètement neutre semblent là uniquement pour "admirer" les produits en vente. Les ventes s'animent un peu plus lorsqu'un jeune homme au regard joyeux entre dans la pièce, il salue ses compères et se met à doucement caresser les ventes comme si il cherchait une texture particulière. La marchandise semble beaucoup moins heureuse, les regards sont vides et perdues : On remarque des sourires, sûrement forcés pour inciter le client à l'achat. Des hommes et des femmes nues, attachés, ils sont tous différents, pourtant leur poignet affiche un trait commun. Ce fameux code-barre qui semble être source de malheur. Spurius déambule au milieu de sa marchandise, souriant de temps en temps à ses clients, avant qu'il ne se retire dans l'arrière boutique où une jeune femme est préparée pour sa mise en vente.




Pour la seconde fois, Kellya se retrouvait dans cette humiliante position, les mains liées, à se faire préparer de part et d'autre par des androïdes. Le regard vide et plein de tristesse, elle regarde le mur en face. La jeune femme voulait tout dire aux androïdes mais elle connait déjà la réponse de son aveux. L'envie de crier et de pleurer lui revenait à nouveau mais pleine de fierté, elle serrait les dents, regardant le mur en face d'elle alors que son beau regard s'humidifiait peu à peu. Spurius rentrant dans la table ne prit même pas la peine de la saluer avant de la questionner d'un ton froid et repoussant.


" - Donne moi ton nom, androïde, et dépèche toi ! Je suis sûr de pouvoir me faire un beau paquet de pièces sur ton petit dos.. Tu finiras sûrement esclave sexuelle ou tu nettoieras des maisons donc bon.. Autant le faire vite. " Dit-il tout en inscrivant sur une petite feuille différentes informations. "

Elle répondit d'un ton faible et timde avant de répondre son souffle et d'expirer longuement. Relevant sa tête, elle fixe Spurius dans les yeux avant de lui annoncer d'une voix affirmé et directe :

" - Je suis humaine, libérez moi.. "

Le vendeur la regardait, un sourcil arqué avant de se mettre à rire, tapant de son poing fermé sur la table. Il reprit un air des plus grave et sérieux, fixant à son tour Kellya dans le blanc des yeux. Ses paroles transpiraient d'une effrayante colère. Se levant, il vient compresser au centre de sa grosse main, la machoîre de la demoiselle, lui hurlant des insanités au visage. Son souffle chaud, lourd et nauséabond vient s'écraser sur le visage de Kellya qui ne baisse par pour autant les yeux. Une fois prête, la jeune femme serait amenée dans la pièce principale où elle sera mise en vente, attendant patiemment d'être libérée de cet enfer.
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Re: En vente.

Messagepar Caecilius le 30 Octobre 2013, 20:15

Clio me manque et c'est un fait avéré, j'ai compensé son absence par des entrainements à l'arme, oui je suis aveugle mais je sais me défendre, je sais me battre, demander à Nox elle vous dira que pour un homme frappé de cécité je suis loin d'être maladroit. Je n'avais jamais été si musclé, mes muscles autrefois finement dessinés sont à présent marqués, mes abdominaux que je sentais à peine par le passé je peux à présent les dessiner, j'ai changé. Ma barbe de trois jours est toujours là, maladroitement taillée parce que j'ai perdu goût à le faire, j'aimais sentir ma petite Clio le faire, avec mille précautions comme si elle craignait de me faire du mal. Sa joue caressait la mienne, elle se frottait contre cette joue piquante avec le sourire et j'adorais cela. Elle ne le fait plus, ne le fera plus, comment une maladie peut vous emporter du jour au lendemain ? En une nuit, elle toussait le soir et ne s'est plus réveillée au matin. Pourtant je l'ai veillée dans son sommeil agité, j'ai prié à Jupiter de l'aider mais elle est morte et elle me manque. Ce soir ne déroge pas à la règle, torse nu dans un simple pantalon, je m'entraine avec habileté, avec agilité, je me déplace aisément, je connais par cœur cette maison, je connais par cœur mon jardin et cette arme que je tiens, je la maitrise avec brio. Une simple épée, pas bien lourde, pas bien longue mais je suis fluide à la manier. Nox a été bonne professeure, elle aussi me manque, notre rencontre de ce jour m'a laissé un goût amer, elle a le droit d'être aussi froide envers moi mais j'aurais aimé la sentir me serrer contre moi. Seulement je n'avais pas le droit de demander ça car j'ai été piètre ami ces derniers mois, la mort de Clio était mon excuse mais j'aurai dû être là pour elle. Plutôt que de me murer dans mon silence et ma solitude de venir la trouver, lui parler, l'enlacer, m'entrainer avec elle plutôt que seul. Elle ne m'a pas vu dans ma tenue actuelle, oh elle serait surprise de me voir à présent aussi musclé.

Je rentre, je m'ennuie, fait avéré, je commence à préparer un repas, je coupe les champignons, les poivrons et je finis par me demander pourquoi je fais cela alors que je pourrai avoir une androïde. Le côté entreprenant de Flora avait eu raison de ma patience, j'avais vendu l'androïde finalement, j'avais fait cela, je parviens encore à peine à y croire. Alors oui, pourquoi suis-je seul ici ? Il a tant d'androïdes en vente, je pourrai en choisir une pas trop potiche, sexuellement active et sachant s'occuper d'une maison et préparer des repas. En somme une androïde domestique qui me donnerait des envies et surtout les comblerait. Je dois pouvoir trouver ça. Abandonnant les ingrédients ainsi que je les avais préparés, j'attrape une simple chemise de lin blanche, ma canne au passage car si ma maison ne présente aucun danger pour la connaître par cœur, les rues sont truffées de piège pour un aveugle. Ca sera le premier test d'ailleurs pour l'esclave mais ça nous y reviendrons. Comme à mon habitude, je marche d'un pas rapide qui surprend d'un aveugle, direction le marché, direction la place réservée aux esclaves et puisque j'ai entendu de lui tant de bien, je choisis de me rendre chez Spurius. Les éclats de voix qui m'accueillent n'ont rien de bien accueillant mais je saurai faire avec, je rentre dans la boutique, apparemment seul client puisque je n'entends pas un bruit sinon celui de cette voix qui s'énerve. J'entends des pas que je décide d'homme à la sonorité qu'ils produisent :


- Un client, à la bonne heure, ça me changera un peu de ces androïdes qui se prennent pour des humains ! Que cherchez-vous mon brave ?

Je me tourne vers lui, ramenant ma canne le long de mon corps, l'ouïe est un don prodigieux que les voyants sous-estiment trop, comme tous ignorent mon pouvoir, je n'oublie pas d'en profiter, je tends donc ma main vers lui.

- Puis-je voir cette esclave en question ? Celle qui se dit humaine ? Vous voudrez bien me guider, j'imagine ?

Il prend ma main et me guide jusqu'à la fameuse androïde, j'use de mon pouvoir pour regarder à travers ses yeux alors qu'il détaille l'androïde de bas en haut et de haut en bas. Belle, très belle, le haillon qu'elle porte l'enlaidit horriblement mais elle est désirable. A toutes mes questions il répond par l'affirmative alors que son intonation m'indique qu'il n'en sait rien du tout. Il doit l'avoir depuis récemment pour ignorer d'elle … pratiquement tout. Je me permets d'approcher d'elle, mes doigts viennent découvrir son visage à ma façon, avec des gestes doux, je me retourne vers le vendeur :

- Laissez-nous, juste elle et moi. Et déliez ses mains avant de partir.

Je reste debout face à elle, attendant d'entendre que chacun est sorti sinon la jeune femme, aux mains libérées, et moi-même. Je reste immobile face à elle, semblant la regarder.

- Pardonne mon regard, je suis aveugle, ne te laisse pas flouer par ces yeux qui semblent voir. J'ai cru entendre que tu te dis humaine, je vais donc partir du postulat que ton plot est inactif donc que tu te comportes comme une humaine. Voilà mon offre, je t'achète, tu vis chez moi, tu t'occupes de la maison et lorsque je donne un ordre tu obéis, en sachant que cela arrivera sans doute moins que tu ne peux le redouter. En contre-partie tu as un toit, de l'argent pour te vêtir, le droit de t'aventurer dans les rues pourvu que tu rentres. En somme je t'offre une vie contre l'entretien de la maison et parfois de l'obéissance.

J'approche, ayant mémorisé la distance je m'arrête juste face à elle, tâchant de me souvenir sa taille pour à peu près que mes yeux soit dans les siens alors qu'un seul pas nous sépare.

- Ces ordres seront sûrement d'ordre sexuel, j'aime autant te le dire. Je ne suis pas adepte des pratiques violentes ou humiliantes. A présent … quel que soit ton nom que tu refuses de donner, tu peux accepter mon offre, peut-être la meilleure que tu auras de ton existence ou attendre le prochain qui viendra pour t'asservir sexuellement et pour cela uniquement.
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Re: En vente.

Messagepar Kellya le 30 Octobre 2013, 22:02

Son regard me transperce, me déstabilise. Je suis là debout à attendre qu'il me juge. Spurius partit, je me livre enfin, lui expliquant que je ne suis pas un androïde. Bizarrement, la vue de cette barbe, de ses muscles saillants ne me laisse pas indifférente malgré son statut si repoussant. C'est vrai quoi, il était là pour m'acheter, m'acheter moi et m'utiliser comme un vulgaire objet. Pour me rassurer, j'n'avais qu'à pensé que jamais ça ne pourrait être pire vis à vis de la dernière fois. Je le regardais dans le blanc des yeux alors qu'il me "jaugeait", repensant à son toucher plutôt agréable, ses doigts si doux soient-ils ne me déplaisaient pas. Ça m'avait paru bizarre de me faire "analyser" par un aveugle, c'était ma première fois, j'en venais même à me dire si c'était raisonnable d'apprécier un homme qui allait me forcer à l'obéissance. Je soupire longuement, il s'approche de moi lentement, il dégage une aura de supériorité. Dans ma poitrine je sens mon cœur battre de plus en plus fortement. Il m'explique alors ses désirs, ses besoins et ses exigences. Je ressens son mal-être, il est triste, quelque chose lui manque. C'est alors que mes paroles se forment, près de lui, je lui offre un simple et timide "J'accepte" avant de baisser les yeux, je me sentais soumise mais ses "modalités" me convenaient, une certaine liberté, des droits. À force que l'instant passait, je songeais à mon dernier maître : Un fou à lier, psychopathe, instable. Il avait "désactivé" son androïde de ses mains pour un simple non, moi de mon côté, j'avais l'énorme "chance" de le voir dans son intimité, il était violent avec moi, comme ci j'étais son défouloir, il me faisait subir les pires humiliations.

Spurius revint, tenant dans sa main droite un collier et une laisse. Il me jette un regard mesquin tout en souriant largement avant d'ajouter :


- Vous la prenez ?

J'assistais alors au débat vis à vis de mon prix sans ne pouvoir donner mon avis. C'est dur, j'dois l'admettre, mais je devais garder la tête haute si je voulais à nouveau connaître la liberté. Et peut être que mon nouveau maître allait m'aider à prouver que je suis humaine, ou mieux encore, retirer cette marque de mon poignet. Pour l'instant, je ne pouvais pas m'empêcher de songer à cette avenir incertain qui s'offrait à moi.

C'est alors que je m'apprêtais à suivre mon nouveau maître jusque chez lui.
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Re: En vente.

Messagepar Caecilius le 30 Octobre 2013, 22:44

Je sais que je pourrai simplement l'acheter, payer le prix à Spurius et partir avec elle, sauf que je ne voulais pas ça. Je n'avais pas envie de m'embêter avec une androïde qui se rebelle sans arrêt et qui n'arrête pas de désobéir, je voulais qu'elle comprenne son rôle au près de moi, ses objectifs. Je voulais qu'elle comprenne bien ce que je lui offrais. Une vie assez agréable pourvu que la maison soit tenue et que quand je demande, elle obéisse. Si elle peut se faire à ça, alors ça sera parfait. Je ne lui cache pas que les faveurs que je demanderai seront principalement sexuels pour une simple et bonne raison, je n'avais jamais eu la chance de pouvoir consommer mon amour avec Clio, j'entendais rattraper ça, profiter et abuser d'elle. Je voulais qu'elle le sache. Elle ne sera pas violentée, elle ne sera pas frappée, elle ne sera pas dans des situations et des positions humiliantes. Je me contenterai de lui demander des choses pour le moins habituelles, peut-être surprenantes mais nous verrons bien. J'attends de savoir ce qu'elle me dit et lorsqu'elle me dit qu'elle est d'accord, je lui offre un sourire et même un petit clin d'oeil. Evidemment je ne peux pas être sûr qu'elle l'ait vue mais quoi qu'il en soit, je lui murmure quand même avant que ne vienne Spurius :

- Ne t'en fais pas, tout ira bien.

Oui je suis ici pour avoir une esclave, une esclave sexuelle entre autre mais je n'entends pas pour autant l'humilier. Aussi lorsque je discute avec Spurius, je ne perds pas à l'esprit qu'elle entend notre discussion sur le prix, qu'elle sait donc combien elle vaut. Je ne crois pas qu'elle soit humaine, j'imagine plutôt qu'elle est une androïde libérée de son plot et j'imagine la tête que ferait Clio si je la monnayais jusqu'à un prix si bas qu'elle semblerait ne plus rien valoir d'autant qu'elle est belle. Elle a en tout cas un magnifique visage mais j'attends de pouvoir la découvrir à ma façon, avec mes doigts. Elle n'a pas semblé mal à l'aise lorsque je l'ai découverte un peu plus tôt, j'attendrai de voir donc pour la suite, mais ce qui est sûr est que ça se fera en douceur. Finalement l'androïde devient ma possession pour une petite somme pas excessive et sans doute même bradée par rapport à ce qu'elle aurait dû valoir en réalité. Je tourne la tête vers la jeune femme, où du moins le dernier endroit où elle était, la discussion avec le vendeur m'ayant pris mon attention, je ne l'aurai pas entendu se déplacer si c'était le cas.

- Allez, viens.

Je donne un ordre assez sec, les apparences sont importantes, nous sortons et je joue de ma canne pour me sortir de là, une rue plus loin, je m'arrête, me tournant vers la jeune femme dont les pas m'ont fait comprendre qu'elle est pieds nus.

- Bien, commençons ta formation. Tu verras ce n'est pas si difficile, approche-toi contre moi.

Attendant qu'elle s'exécute, je prends son bras à la façon qu'aurait de faire un couple.

- Ce que tu dois bien comprendre c'est que je ne vois absolument rien de ce qui pourrait se trouver devant moi, tu es mes yeux. Tu diriges donc la marche, tu dois me prévenir des obstacles. C'est ta première alors vas-y doucement, nous nous entrainerons chez moi.

Je me mets en marche à ce moment là et je la laisse me guider tout en la conseillant pendant le parcours sur la meilleure façon de faire. C'est un ensemble de choses qu'elle doit apprendre, elle doit apprendre comment me faire arrêter, faire un pas à droite ou à gauche et je la conseille sur la façon de faire. Simplement anticiper et tirer légèrement mon bras un pas avant celui que je dois décaler, pousser légèrement pour un pas dans l'autre sens et penser à s'arrêter un pas avant l'endroit où je dois m'arrêter. Finalement le chemin jusqu'à ma demeure se passe plutôt bien et nous nous retrouvons chez moi sans aucune embûche, ni aucun bleu. Je l'invite à entrer en précisant.

- Il est possible qu'il fasse noir, comme je te l'ai dis je ne vois rien. Je sais que je le répète mais le plus vite tu y penseras, le mieux ça se passera. N'hésite jamais à t'allumer une bougie pour avoir de la lumière. A présent un bon bain ensemble pendant lequel je t'expliquerai les règles de vie à la maison.

Je prends sa main et la guide avec une aisance attestant de ma connaissance de la maison. Je prépare le bain bien chaud et m'y installe le premier, me dénudant devant elle sans pudeur, espérant pourtant un peu qu'elle apprécie ma musculature nouvelle.

- Rejoins-moi, dos à moi, contre moi.
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Re: En vente.

Messagepar Kellya le 31 Octobre 2013, 17:54

Mes débuts étaient plutôt désastreux, un apprentissage à la va-vite et moi, humaine que je suis, je n'ai pas eu le temps de tout assimiler. Je le menais tant bien que mal dans la ruelle que nous empruntions. Son pied se prit plusieurs fois les différents obstacles qui se trouvaient sur le chemin. De temps en temps, mes indications étaient encore hasardeuses. À chaque fois que je donnais une indication à mon nouveau maître, je songeais : Est-ce que j'avais fait le bon choix en acceptant ? Devais-je rajouter "maître" à la fin de chacune de mes phrases lui étant destinées ? Mon bras continuait de caresser le sien, au fil des indications. J'commençais à m'améliorer, ouais, enfin je le pensais jusqu'à ce qu'l'on arrive sur la place du marché, on y voyait rien ! Il s'est pris la poutre d'une échoppe, un silence en suivit alors que nous nous arrêtions pendant quelques instants. Je sentais la colère monter en lui alors que moi, c'était plus le stress naissant vis à vis de la réaction. Malgré les quelques embûches rencontrés sur le chemin, nous arrivions en face de la demeure de mon nouveau maître, il me fit un léger regard accompagné d'un beau sourire, j'suppose que ça voulait dire que j'avais bien fait mon boulot de guide. Nous voilà maintenant dans ma nouvelle demeure, rien de particulier mais y'avait quand même ce petit "quelque chose" qui me plaisait, assez dur à décrire mais très bon à ressentir...

Il a ensuite pris ma main et m'a guidée dans la maison avec une telle aisance ! On aurait dit qu'il voyait, mais c'était simplement l'habitude. Arrivés dans la salle de bain, il s'est déshabillé en face de moi, j'ai eu de mal à contrôler mon regard, je l'admet. Sa musculature était si attirante, j'n'ai pas tardé pour faire les "comparaisons" entre lui et mon ancien maître, il aurait sans doute remarqué mon sourire. Après quelques secondes de bonheur visuelle, il fallait à mon tour que je le rejoigne dans le bain. J'enlevais le haillon que je portais, cachant mes parties les plus intimes comme par réflexe, je savais pourtant très bien qu'il n'y voyait rien mais pourtant.. J'avais l'impression que chacune de mes actions me ramenaient au fait qu'il puisse ou non me voir.
Me voilà désormais dans le bain avec mon nouveau maître, dos à lui. Bizarrement depuis que j'ai eu un coup d’œil sur son corps nu, je sentais ma nanotechnologie s'agiter étrangement, je la sentais s'écouler dans mes veines, se placer dans différentes parties de mon corps. Mon dos était plus sensible que la normale, chaque friction libérait une étrange mais agréable sensation, partagée entre surprise et plaisir, je restais muette, écoutant les différentes indications de mon nouveau maître.

Une fine odeur de cire fondue plane dans la pièce, se mélangeant doucement aux senteurs de parfums que dégage le bain que mon maître partage avec moi. Je les hume, les appréciant à leur juste valeur tout en écoutant les paroles de Caecilius. On entend le bruit de l'eau agité par notre bain. Mon bras glisse le long de mon corps, laissant mes mains attendre mes cuisses que je caresse doucement, un petit moment d'intimité que je partage, tout en étant le plus discrète possible. Le bain terminé, les indications et règles données par mon maître, nous sortons de l'eau, j'enroule autour de mon corps une fine serviette, tout en continuant d'apprécier pendant quelques secondes le corps de mon supérieur.
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Re: En vente.

Messagepar Caecilius le 31 Octobre 2013, 23:14

Très sincèrement, je ne m'attendais définitivement pas à ce qu'elle fasse un sans faute en me guidant à travers les rues, c'est difficile, c'est tout un apprentissage, ça sera long. J'aurai pu prendre ma canne, elle doit en être consciente, j'ai donc fait un acte de fois, de confiance et à présent, j'étais livrée à ses explications pour éviter les obstacles. Il y aura quelques bleus demain mais rien de méchant, le pire elle me l'a fait éviter, après je sais qu'elle débute, que parfois certains obstacles surviennent sans prévenir et il est difficile de guider un aveugle en même temps de faire attention à ses propres bas, aussi elle ne s'en sort pas si mal que ça. Bon je pense toujours qu'elle aurait pu m'épargner la poutre de l'échoppe qui a heurté ma tête mais enfin comme dirait Nox, j'ai la tête bien dure de toute façon. Donc c'est un bilan assez positif pour l'heure et alors que je me dirige désormais dans la maison avec une aisance qui doit la surprendre, ne manquant pas d'allumer pour elle une bougie car si moi je connais tout de cet endroit, cela risque de ne pas être son cas pour l'heure. Je ne lui demanderai jamais de savoir se déplacer comme je le fais à travers la maison soyons bien clair, mais je ne doute pas qu'elle finira par s'y faire et savoir où tout se trouve parce que, et c'est là ce que je lui expliquerai dans le bain, la règle numéro un. Rien ne doit être déplacé. Aussi, une fois dans l'eau et même si je ne peux pas la voir me regarder je sens son regard sur mon corps, je la laisse venir, son haillon est vite enlevé et elle me rejoint dans l'eau, s'exécutant en venant se placer dos à moi comme demandé. Mes mains ne manquent pas de caresser ses hanches pour venir se poser sur son ventre, j'aurai pu avant de l'acheter, décider de la découvrir comme je sais le faire mais je trouve que ça aurait été mal, à présent elle est ma possession donc les choses sont très différentes désormais. Prenant le savon pour laver avec délicatesse sa peau, je lui explique les règles.

- Tu as l'air intelligente, tu as dû comprendre que si je me déplace si aisément dans la maison c'est que je sais où tout se trouve. C'est la règle numéro un et la plus importante de toutes, toujours tout laisser à sa place. Ne pas déplacer quoi que ce soit et remettre en place. Ca me permet de ne me cogner de rien, ça me permet de me balader sans embûches, ça me permet de cuisiner.

Je ne lave que ses bras, son dos et son ventre, épargnant les zones intimes de son corps mais ne manquant pas de laver ses cheveux. Si ma douce fiancée aimait jouer avec ma barbe et s'y frotter, j'ai toujours aimé la coiffer, ce n'était pas toujours pas bien droit j'imagine mais elle se prêtait au jeu et ses cheveux sentaient toujours bon les fleurs. Je ne demanderai pas à Kellya de faire de même, je remarque par contre qu'elle est très silencieuse, cela me gêne, j'aimerai savoir ce qu'elle pense, si elle veut quelque chose.

- Pour le reste des règles, c'est très basique, je donne un ordre, tu obéis et autrement … et bien tu t'occupes de la maison, des courses et tu n'oublies jamais de revenir quand tu pars. Sinon tu finiras à nouveau au marché et encore une fois je crois que tu es assez intelligente pour savoir qu'un Maître comme moi t'offrant tant de libertés sont plutôt rares.

Finalement le bain prend fin et nous quittons l'eau qui a déjà commencé à refroidir. Je n'entendais pas que ce bain "dérape" évidemment, ce n'était pas le but mais ça a été un bon moment, j'ai découvert qu'elle a la peau douce et chaude comme sur ses joues, c'est un contact extrêmement agréable pour un aveugle sensible du toucher. Je l'entends s'enrouler dans une serviette alors que je ne remets jamais qu'un pantalon, restant pied nu, tout en me tournant vers elle, tâchant de la regarder dans les yeux à partir de la hauteur dont je me souviens :

- J'ai peur de ne pas avoir de vêtements pour toi donc jusqu'à ce qu'on aille t'en acheter demain j'ai peur que tu doives rester nue.

Je laisse un instant planer, l'entendant se défaire de sa serviette, je lui souris alors :

- Je plaisante, viens avec moi.

Direction ma chambre et notamment mon meuble à vêtement d'où je sors un haut de lin trop grand pour moi, comme nous avons sensiblement la même taille ou peu s'en faut, je pense que ça devrait lui aller pas trop mal pour le moment. Je lui donne, la laissant enfiler le haut aux manches courtes alors que je m'approche pour voir où le tissu s'arrête. Il descend un peu plus bas que mi-cuisses pas juste au-dessus des genoux mais presque, ce n'est pas si mal en fin de compte.

- Demain j'irai t'acheter une toge et ensuite je te donnerai de quoi t'acheter des vêtements. Maintenant j'ai faim, je ne sais pas pour toi, mais j'ai faim.

Je descends avec elle dans la cuisine, reprenant ce que je préparais où j'en étais, terminant de couper poivrons et champignons pour les mettre à revenir dans une poele sur le feu. Je rajoute à cela quelques herbes et un rien de lait et d'eau pour que cela mijote dans une petite sauce puis je serre deux assiettes, m'asseyant à la table du salon et l'invitant à s'asseoir face à moi, l'invitant à manger tout en me parlant :

- Raconte-moi ton histoire, Kellya. Tes anciens Maîtres, ce qu'ils t'ont fait. Dis-moi si tu as peur de moi et demande-moi ce que tu as envie de me demander. Je ne te demande pas d'être silencieuse, si tu es pipelette, parle, je te dirai déjà quand je n'en peux plus mais maintenant j'aimerai entendre ta voix, ton histoire, si il y a des choses que tu aimerais que je fasse ou au contraire que je ne fasse jamais.
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Re: En vente.

Messagepar Kellya le 01 Novembre 2013, 01:01

Je n'avais encore adressé la parole à mon maître, je sentais dans ses mots un désir de me mettre à l'aise, d'enfin découvrir qui je suis. C'est surprenant, d'habitude mes maîtres ne me demandent pas mon avis, ils veulent que je m’exécute. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression que l'on s'intéresse à moi. J'écoutais donc, ses directives, ma serviette encore autour de mon corps. Il partit se vêtir alors que je restais là sans rien dire, l'observant faire. Après quelques secondes, il revint vers moi et me donna une légère frayeur. Son regard planté dans le miens, j'étais déstabilisée, j'avais l'impression qu'il me voyait. Il ne me lâche pas, je continue de le fixer également avant qu'il n'ajoute :

- J'ai peur de ne pas avoir de vêtements pour toi donc jusqu'à ce qu'on aille t'en acheter demain j'ai peur que tu doives rester nue.

Un léger moment vint entrecouper notre "discussion", je continue de le fixer alors qu'un son s'échappe de ma bouche, j'ai pas réussi à le retenir celui là. Je commençais déjà à redouter les prochaines heures de nudité et de froid. Malgré tout, j'ai défait ma serviette, m'abandonnant à mon sort sans rien dire. Je sentais mes cheveux mouillés se sécher peu à peu, ma peau se réchauffait, et une agréable sensation prit possession de mon corps. Une nouvelle fois, ma nanotechnologie améliorait mon quotidien. Après sa légère plaisanterie mon maître mit à ma disposition l'un de ses hauts. La texture était plutôt confortable, je regardais mon maître trituré ma tenue, sans rien dire, muette. Moins je parlais, moins il en savait, moins il en savait, moins c'était risqué pour moi. À vrai dire, comment savoir si je pouvais lui faire confiance, il était peut être lui aussi un adorateur de l'être humain. Je passais alors ma main dans mes cheveux désormais secs, tout en jetant en temps un coup d’œil vers la fenêtre. Après quelques secondes d'attente, mon maître m'emmena vers la cuisine, je me laissais mener, une nouvelle fois surprise par l'aisance de celui ci pour se diriger dans sa maison. Je le vois se mettre en face de ses fourneaux, reprenant un plat qu'il avait laissé là. Je me réjouis de voir avec quelle aisance il cuisine, ses gestes sont fluides assurés, et la délicieuse odeur que dégage son plat, laisse transparaître ses talents de cuisinier. Je me sentais inutile, me tenant debout près de lui qui cuisinait. Après quelques minutes, son plat était prêt, il dressa rapidement les assiettes et m'invita à m'asseoir en face de lui. Un face à face survint à nouveau, j'affrontais le regard vide de mon maître, contemplant à nouveau son charme si particulier. Je viens me saisir de couverts, observant pendant quelques secondes le plat avant qu'il ne m'adresse la parole.

- Raconte-moi ton histoire, Kellya. Tes anciens Maîtres, ce qu'ils t'ont fait. Dis-moi si tu as peur de moi et demande-moi ce que tu as envie de me demander. Je ne te demande pas d'être silencieuse, si tu es pipelette, parle, je te dirai déjà quand je n'en peux plus mais maintenant j'aimerai entendre ta voix, ton histoire, si il y a des choses que tu aimerais que je fasse ou au contraire que je ne fasse jamais.

Mon corps se fige, je repense à toute mon histoire, mes souffrances. Un léger trou plane dans notre "conversation". Je le regarde pendant un instant, il peut entendre mon souffle, comme un début de phrase mais aucune parole n'en suit. Une fois de plus, il veut découvrir qui je suis, rapidement, je trie les informations, continuant de respirer fortement. Je m'arrête alors, venant caresser pendant quelques secondes mon poignée. Tout se forme dans mon cerveau, mes souvenirs me reviennent violemment, je ferme les yeux pendant quelques secondes comme pour ne pas ressentir les sensations. Mais il est trop tard, ma nanotechnologie s'emballe à nouveau, venant me faire ressentir les différentes sensations et sentiments vécus dans mes souvenirs. Le regard de mon maître me fixe encore, alors que je tente de retenir des gémissements de douleur. Revenant peu à peu à moi, je me stoppe observant mon maître, commençant à lui parler de mon ancien maître. Je m'exprime à lui, ses oreilles perçoivent ma voix chaude, aux couleurs vives, légèrement traînante sur certaines intonations. Chaque sentiment lui parvient le timbre de ma voix le transporte dans mon récit, dans mes méandres, il partage avec moi mes douleurs, mes peurs et mes sensations.
Mon ancien maître était un riche romain athée, il n'était dicté par aucune loi, aucune logique, aucune morale. Je n'étais pas la première de ses esclaves, mais le destin de ses anciens androïdes se comprenaient rapidement par son comportement. Il m'avait acheté dans les bas-fonds à l'âge de 20 ans. Pour lui, je n'étais qu'un objet, il me donnait des ordres, me bousculait, m'hurlait dessus sans raison, juste pour le plaisir de me voir soumise. Oui, c'était ça le mot, il me voulait soumise, tout ce qu'il désirait c'était me dominer, me montrer qu'il est supérieur. Souvent, je le voyais seul en face de son miroir, à ce regarder tout en répétant nerveusement qu'il était humain et que c'est pour cela qu'il était supérieur. C'était un homme pour le moins discret, très lunatique. Sa vie sociale était des plus maigres, et à part son argent, il n'avait aucun impact sur le monde romain, aussi bien politique, que dans son propre quartier. La première nuit où il s'est.. servi de moi, j'ai compris. Toute cette haine, ce besoin de domination, de contrôle, c'est sur moi qu'il l'exerçait. Je me retrouvais plaquer contre des murs, au sol, alors qu'il effectuait des prises de blocages sur mes bras ou mes jambes, parfois même il m'étranglait tout en me regardant dans le blanc des yeux. Il m'injuriait, me forçant à faire des choses ou à en dire. Quand j'y repense, je me dis que sans toute cette nanotechnologie si spéciale qui parcourt mon corps, je serais sûrement morte à l'heure actuelle. Mon ancien maître était très "actif", jamais je n'avais de pauses, les seuls moments de repos, était lorsqu'il s'endormait tard la nuit ou encore lorsqu'il mangeait. Je n'ai jamais totalement réussi à le cerner, il m'offrait une violence si pure, si dure,il me disait de l'accepter comme un cadeau, comme une bénédiction. Il voulait me châtier de ne pas être humaine, sans réellement savoir que je le suis. Je lui ai pourtant répété de maintes fois que j'étais humaine mais sans succès.. Toujours à me repousser. Il est mort par la suite.. D'où ma liberté conditionnelle jusqu'à ce que je ne sois revendu à mon nouveau maître. Bien sûr je lui ai épargné durant ma description les divers faits pouvant lui faire penser que je suis un androïde qui souhaite se faire passer pour une humaine.
J'avais compris que je pouvais m'en sortir, il était peut être mon billet pour une liberté certaine. Je continuais donc de jouer l'androïde.
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Re: [E7]En vente.

Messagepar Caecilius le 01 Novembre 2013, 15:02

Je ne peux pas dire qu'elle ait été particulièrement bavarde avec moi depuis que je l'ai achetée. J'ai eu le droit d'entendre son nom quand même, un joli nom et puis il y a ce que j'ai deviné bien entendu. Il n'était pas difficile de comprendre que l'androïde devait être libre de son plot, qu'elle se disait humaine, mais puisqu'elle se montrait docile et prête à obéir pourvu qu'elle ait des libertés, alors cela me convenait. Je n'étais de toute façon pas du genre à donner ordre sur ordre, j'avais bien essayé avec Flora mais ce n'est pas ma nature, je préfère de loin une présence comme la sienne, qui fasse des choses aussi par envie, tant qu'elle ne m'incendie pas la maison ou ne me change pas la décoration au complet cela va sans dire. Elle a l'air intelligente, je pense qu'elle a déjà compris l'importance pour que tout soit toujours au même endroit, il suffit de me voir me déplacer avec l'aisance que j'ai à le faire pour réaliser que si jamais un meuble n'était pas à sa place, je ne pourrai éviter de tomber par-dessus. Et puis il faut le dire, sa présence est agréable, sa peau très douce, chaude, c'est vraiment un vrai délice de pouvoir la toucher, j'attends avec une certaine hâte je dois dire de pouvoir finalement la découvrir plus intimement, ce soir dans le lit sans aucun doute. Pour l'heure, il me semblerait presque avoir entendu son estomac grogner de faim, je ne sais pas si cela est possible pour une androïde ou s'il s'agissait en fait de mon estomac. Quoi qu'il en soit, j'avais faim et puisque j'avais déjà entamé la préparation d'un plat, c'est très rapidement que celui-ci est terminé et servi dans les assiettes. Toutefois je veux l'entendre me parler d'elle, de ses mésaventures, de son ancien Maître, je veux comprendre pour elle semble si nerveuse à ma proximité, pourquoi l'idée d'un Maître l'inquiétait tant que cela.

Toutefois je ne peux pas dire que je m'attendais à son récit car celui-ci est vraiment des plus choquants. Oui j'ai haïs les androïdes mais ce qui lui est arrivé est simplement horrible. Je sais qu'il existe des romains persuadés que leur nature humaine les rend supérieurs aux androïdes, pour moi ce n'est qu'une histoire de plot mais son Maître a été véritablement odieux. Elle n'a pas simplement été un jouet sexuel, elle a été violée, abusée, violentée, torturée et je sens ma bouche qui demeure entrouverte en un petit o de surprise au fur et à mesure de ses mots. Je comprends tout d'un coup les appréhensions de la jeune femme à appartenir à un nouveau Maître mais surtout, je comprends mieux pourquoi elle s'est inquiétée lorsque j'ai fais ma blague sur sa nudité un peu plus tôt. Je la laisse terminer tranquillement son récit, enfin tranquillement, j'entends qu'elle essaye de poser sa voix du mieux qu'elle peut mais les émotions s'entendent, je peux les ressentir rien qu'au timbre de sa voix et à ses intonations, c'est effrayant. Elle a été terriblement marquée par cette expérience et je le comprends parfaitement. Pour le coup, lorsqu'elle termine et semble attendre ma réaction tout ce que je trouve à dire est absolument rien. Je reste en silence face à elle, il est rare de me clouer le bec de la sorte mais pour le coup … quelle réussite ! J'ai mal pour elle et cela se voit sur mon visage, finalement les mots me viennent :


- Je te promets que je ne serai pas violent, Kellya. Ce soir, après le repas, je me permettrai de te regarder comme je sais le faire avec mes mains. Je te promets que ça sera le contact le plus que quiconque aura jamais eu pour toi et qu'il ne te sera jamais fait le moindre mal d'aucune forme sous mon toit. Que ça soit de moi ou d'un invité.

La promesse est sincère et cela s'entend dans ma voix, je parle honnêtement, très honnêtement, avec mon cœur parce que pour la première fois de ma vie je me prends d'empathie pour une androïde. Son histoire terrifiante me pousse à la douceur à son égard est c'est sans doute pour le mieux. Lentement le repas se termine sans plus un mot, ce que je viens d'entendre m'a clairement choqué et je ne veux pas la contraindre à me parler encore de cela ou de quoi que ce soit. Je me lève, débarrassant et l'invitant à m'accompagner dans la cuisine pour qu'elle fasse la vaisselle tandis que je l'essuie et je la range. Je profite de ce moment pour lui dire :

- Je te demande pardon, je n'aurai pas dû te demander de parler de ta vie ainsi que je l'ai fait. Si un jour tu veux m'en parler plus en détail, je serai à ton écoute et si plus jamais tu ne veux en parler avec moi ou quiconque, ne le fait pas.

La vaisselle terminée, nous gagnons la chambre, je me demanderai presque si elle a déjà dormi dans un lit et non au pied de celui-ci, sauf évidemment quand son Maître se décidait à la violer une fois de plus. Je me déshabille, l'invitant à faire de même et de venir me rejoindre entre les draps. Je m'allonge tranquillement sur le côté, tourné vers elle.

- Vient te lover contre moi, face à moi. Je te promets que ça ne fera pas mal, que ça sera doux et agréable. Je te promets que tu vas apprécier mon contact. Et si tu n'aimes pas, tu n'auras qu'à le dire et ça s'arrêtera.
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Re: [E7]En vente.

Messagepar Kellya le 01 Novembre 2013, 19:33

Un fort calme vint éteindre mon récit, je sentais mon corps souffrant des dernières émotions. Mes paroles avaient fait renaître en moi de forts sentiments. Je maintenais de mon mieux mon calme, observant la réaction de mon maître, il semblait plus muet qu'aveugle, mon histoire l'avait peut être choqué. À nouveau, j'observais son regard qui semblait si vivant, un sourire vint s'emparer de mes lèvres, le voyant en manque de mots pour s'exprimer à moi. Quoi qu'un peu fière, je le contemplais troublé face à mon récit. Il finit par placer cette phrase qui me mis à l'aise alors que nous nous apprêtions à terminer le repas :


- Je te promets que je ne serai pas violent, Kellya. Ce soir, après le repas, je me permettrai de te regarder comme je sais le faire avec mes mains. Je te promets que ça sera le contact le plus que quiconque aura jamais eu pour toi et qu'il ne te sera jamais fait le moindre mal d'aucune forme sous mon toit. Que ça soit de moi ou d'un invité.


Il avait su, et avait pris le temps d'ouvrir un dialogue avec moi, de me faire engager une conversation, d'écouter mes douleurs et il essayait de me comprendre. Je savais maintenant que je pouvais lui parler, me confier sans risquer de recevoir des coups. Sa voix transpirait de confiance, et d'honnêteté, tout portait à croire que mon séjour ici n'allait pas être comme je l'imaginais. Le repas se termine alors lentement, aucun mot ne jailli de ne bouchent qui apprécient le dîner, mon maître était bon cuisinier, cela va sans dire. Il prit par la suite les initiatives et m'emmena jusque dans la cuisine, où nous avons fait, ensemble, la vaisselle. Ça me paraissait très bizarre de nettoyer et d'être accompagnée dans la tâche mais il semblait ne pas vouloir m'accabler de tâche. Pendant un instant il semble se stopper dans sa tâche et ajoute tout en me fixant de son regard déstabilisateur :

- Je te demande pardon, je n'aurai pas dû te demander de parler de ta vie ainsi que je l'ai fait. Si un jour tu veux m'en parler plus en détail, je serai à ton écoute et si plus jamais tu ne veux en parler avec moi ou quiconque, ne le fait pas.

Je m'efforce alors de répondre d'un simple "merci" encore timide, y ajoutant un maigre sourire. Malgré le dialogue ouvert, je sens encore le mal à m'exprimer envers lui, malgré nos confessions, je sens la jeune vis à vis de son statut par rapport à moi. La vaisselle terminée, nous gagnons une chambre à coucher, la pièce est plutôt spacieuse et un large lit nous attend dans le coin plus loin. Rapidement, il se retrouve nu, couché dans son lit, me faisant mine de le rejoindre. J'observe le grand lit d'un air soucieuse, inconsciemment, j'ai songé à mes dernières nuits dans un lit et le doute s'est installé. Et si ce qu'il m'avait dit n'était que belles paroles ? Je songeais à ses mots, plein de confiance et pris la peine de lui dévoiler mon corps nu, malgré qu'il ne puisse me voir. M'approchant du lit d'un pas lent et assuré, je viens alors m'asseoir avant d'y grimper, me collant au corps chaud et musclé de mon nouveau maître, mes mains frôlent doucement son torse, alors que les siennes caressent longuement mon visage, il me voit, m'observe, m'admire. Je doute que ses mains n'ont pas senti ce léger sourire sur mes lèvres, qu'il a caressé du bout des doigts. Le lit est confortable, pour une fois, j'ai le droit de m'y poser en toute douceur, sans y être plaquée, mon maître me câline et c'est agréable. Nos corps s'effleurent, alors que ma nanotechnologie commence à prendre conscience de ma situation, rendant chacune des parties de mon corps sensibles, je sens ses doigts se poser contre mon corps, doucement les caresser, la sensation est horriblement plaisante. Je ferme doucement les yeux, ressentant au mieux les sensations, en profitant au maximum. Jamais un tel égard ne m'avait été offert. Doucement, je viens frotter ma joue à la sienne, appréciant la rugueuse texture de sa barbe, tout en continuant de jouer de mes mains sur son corps musclé. Nos souffles chauds se mêlent doucement alors que le mien s'accélère, du plaisir naissant. L'excitation est elle aussi grandissante. Le sentant plus avenant, je me laisse dévorer par mon désir, il est accroché à moi commençant à doucement embrasser ma peau alors que mon code-barre au poignet s'illumine doucement. Je sens mon corps doucement se préparer à recevoir mon maître qui s'efforce de me faire connaître des sensations encore inconnues mais pourtant si agréable. Je gémis doucement, alors que mes gémissements sont entrecoupés par ma grandissante respiration. Il continue ses douces caresses, alors qu'il s'ouvre à ma poitrine, commençant à généreusement la malaxer. À mon tour, je continue de caresser mon maître alors que ma main descendant un peu plus pas, s'adonne à offrir un plaisir un peu plus intense.
J'étais consciente que pour une fois, un maître allait m'offrir une nuit d'intense plaisir.
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Re: [E7]En vente.

Messagepar Caecilius le 01 Novembre 2013, 20:03

L'histoire de Kellya ne visait pas à me déstabiliser, enfin je ne crois pas, mais c'est pourtant une totale réussite. Je ne suis pas aveugle à ce genre de choses, je suis au courant que certains humains n'hésitent pas à violenter les androïdes simplement parce que ça les amuse mais je n'avais pas imaginé que ça soit arrivé à Kellya. Pourtant le fait que je le sache est très positif pour elle autant que ça l'est pour moi. Pour elle parce que je la sens soudainement rassurée en entendant que je ne lui ferai pas de mal et pour moi parce que je sais ce qu'elle a vécu, je comprends mieux ses peurs et appréhensions, finalement des deux je serai toujours le Maître mais elle ne sera jamais vraiment esclave. Elle ne peut pas comprendre ce que ça signifie pour moi que de prendre en sympathie une androïde, elle ignore mon histoire, comment mon frère est mort parce qu'un androïde devant le protéger n'a pas voulu le faire. Aussi elle ne peut pas savoir ce que cela signifie pour moi de décider d'être doux, prévenant et protecteur enfin une androïde. Pourtant je le serai avec elle. Je lui avais dis que son esclavage serait principalement pas sexuel mais finalement je n'en étais même plus si sûr, non que je sois dégoûté de son corps pour ce qui lui arrivé mais plutôt que je ne veux pas raviver trop de mauvais souvenir. Aussi je savais que ce soir, j'aurais une tâche importante envers la jeune femme, celle de réussir à lui faire associer l'idée de sexe et l'idée de plaisir. Je ne suis pour cela peut-être pas le plus expert ou le mieux placé mais j'ai le souvenir d'une androïde sexuelle particulièrement gourmande devenue folle d'envie lorsque mes doigts ont découvert son corps pour la première fois. Je ne sais pas si j'allais réussir à lui donner une envie aussi terrible que celle qui animait Vita, il faut dire que l'androïde sexuelle était sacrément … enthousiaste mais j'essaierai de donner à Kellya des envies qu'elle n'aura jamais connu jusqu'à l'heure. Que l'envie vienne vraiment d'elle, qu'elle dirige finalement le jeu ou en tout cas y prenne un plaisir intense.

Alors quand la vaisselle est finie et que nous montons dans la chambre, c'est avec douceur que mes mains se posent sur elle et je sens les siennes, chaudes et curieuses de mon corps. Elle découvre mon torse, je sens ses doigts sur mes muscles qui se dessinent tant en ce moment et je ne peux nier ressentir une vraie fierté à offrir à la jeune femme un corps musclé comme le mien. Non il n'y a pas d'amour entre nous, c'est juste une envie, celle que j'ai de lui faire comprendre qu'il peut y avoir du plaisir à partager un lit avec quelqu'un. Elle s'approche, se frotte contre moi, elle se fait joueuse, diablement joueuse et j'adore cela, visiblement la jeune femme commence à avoir envie de moi, vraiment envie de moi, sans que cela ne vienne d'une histoire de maître et d'esclave. Le jeu se précise lentement, une main sur sa poitrine, une des siennes descend vers mon sexe déjà durci et c'est avec beaucoup de douceur que je me saisis de cette main venue entamer de me donner du plaisir. Je trouve les lèvres de Kellya pour l'embrasser avec douceur, murmurant doucement, lèvres contre lèvres :


- Attends … Laisse-moi d'abord te voir, laisse-moi te donner du plaisir le premier, ensuite nous le ferons ensemble.

Je me dérobe doucement à son étreinte pour l'installer sur le ventre, allongée alors que je m'assois à côté d'elle. Mes mains se posent sur ses jambes, remontant lentement, très lentement dans de très légers contacts doux et sensuels. Ses cuisses que je ne manque pas de masser doucement, de caresser toujours avec cette même douceur. Puis son dos que je masse avec un savoir-faire plutôt expert, prenant tout mon temps qu'elle se détende sous mes mains autant que je le peux. Je la sens de plus en plus détendue, elle soupire de bien-être alors que mes mains se perdent sur ses fesses, des fesses fermes, rondes, absolument délicieuses que j'embrasse doucement avant de la faire se tourner. Je commence alors par découvrir ses mains, ses bras, je reviens à son visage, j'adore son visage et surtout ce petit sourire qu'elle a, comme une enfant curieuse et heureuse de ce qu'elle découvre, il est magnifique. Je descend sur son ventre, venant taquiner son pubis d'un léger massage, de quelques caresses, puis à nouveau ses jambes alors que je m'installe à genoux entre ses jambes. Mes mains découvrent ses seins, les redécouvrent, mais elles sont rapidement remplacées par ma bouche, ma bouche qui se fait gourmande, qui chatouille sa peau avec ma langue, qui suçote ses tétons dressés par l'envie. Et puis ma langue glisse sur son ventre, l'embrasse, descendant lentement vers son sanctuaire où ma langue se glisse sans aucune pudeur. Son excitation est évidente, son antre est chaude et humide, accueillante, je pourrai la prendre c'est vrai, mais je veux qu'elle la première prenne du plaisir. Alors ma langue se fait indécente sur son intimité, incendiaire sur son bouton de plaisir et plus son souffle est rapide et profond, plus ma langue accentue ses caresses. Je la sens glisser vers la jouissance et je ne compte m'arrêter que lorsque Kellya se sera cambrée de cette explosion de plaisir.
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