[E7][Event] La marche sur Rome

Est-il nécessaire de décrire le Colisée ? Non ! Les spectacles ont lieu tous les jours de pleine Lune. Il s'agit d'une journée festive. Même le Sénat ne se réunit pas ce jour saint.

[E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Le conteur le 09 Mars 2014, 16:41

Les romains vaquèrent toute la journée à leurs différentes tâches. Une certaine frénésie les habitait en cette veille d’élection du prélat. Dès le lendemain matin, les derniers discours se tiendraient au Grand Colisée. La grande cérémonie de la coupe y serait rendue et les romains y allaient tous de leurs pronostics quant au nom de leur guide suprême.

En effet, suite aux incidents soulevés par le préfet Caïus Aquilius, cette année, Mettius, le prélat nommé à vie, avait offert aux romains la possibilité de choisir de nouveau leur guide suprême. Cette déclaration officielle au Sénat avait surprit tout le monde, même ses plus proches conseillers. Stratégiquement, cela s’avérait être un grand coup de maître, car la plèbe voyait en ce geste l’humilité d’un prélat à l’écoute de son peuple.

Conformément à la constitution, chaque culte avait pu nommer le candidat de son choix face au prélat actuel. Pourtant, il n’y eut pas six adversaires à Mettius, mais deux uniquement : Decima Severa Fanius et Camila Noctua Veturia.

Tous les romains avaient la conviction que Camila succéderait sans difficulté à Mettius. En effet, elle avait le soutien des soldats de Minerve, mais également des cultes de Venus et de Vesta. Les grands-prêtres de Pluton et de Neptune ne s’étaient guère prononcés. Malgré le précieux soutien du culte de Jupiter, Decima n’avait que le rôle de challenger. Mettius restait néanmoins un adversaire à ne pas sous-estimer. Car c’étaient les sénateurs et non le peuple qui désignaient le prélat. L’influence de Mettius s’appuyaient sur les solides fondations de ses secrets politiques, mais également l’argent de son épouse. Cette nuit-là, les élections n’étaient acquises pour personne.

Ce soir, le calme avait gagné la ville, mais il n’était qu’illusion.. Sur les remparts de Rome, les gardes de Pluton veillaient sur la cité. Depuis plus d’une semaine, aucune attaque n’avait été répertoriée. Leur inquiétude devenait palpable. Les créatures s’abattaient sur la ville sans relâche. Et jamais de période d’accalmie n’avait tant durées, sauf durant le corps expéditionnaire. Et tous les gardes se souviennent de la grande bataille qui avait eu lieu. Tous n'eurent la vie sauvée que suite à l'apparition des dieux. Et au coeur de la ville, les romains ne dormaient pas plus. Malgré le labeur pour préparer ses grandes festivités, malgré les derniers sprints aux élections, très peu de romains parvinrent à trouver le sommeil rapidement. Sans exception aucune, ils s’étaient tous retournés maintes et maintes fois dans leur lit.

Alors, au chant du coq, les yeux piquaient, les bouches se voulaient pâteuses et une forme de mauvaise humeur réveillait la ville. La chaleur devenant insupportable en été, la cérémonie avait lieu en début de matinée. Rapidement, romains et romaines se rendirent au Colisée. Les romains ne savaient nullement à quoi s’attendre. Les dernières élections remontaient à plusieurs siècles. Inutile de dire qu’il était difficile de se replonger dans la tradition aujourd'hui. Alors, Mettius avait choisi d’ouvrir la cérémonie par un grand discours dont il avait le secret. Ensuite, pour respecter une équité certaine, chaque candidat disposerait d’un temps de parole équivalent.

Spoiler: Afficher
Pour les nouveaux venus, je rappelle les règles des élections. Chaque prière remplit infimement la coupe du dieu auquel le prêcheur s’adresse. Lors de l’élection, le grand-prêtre désigne un sénateur pour chaque louche récoltée dans la coupe. Ensuite, les sénateurs voteront publiquement pour le prélat de leur choix.
Voici le sujet de présentation de cet évènement important pour Rome et le sujet pour vos éventuelles questions
Avatar du romain
Le conteur
Joueur absent
 
Messages: 43
Inscription: 21 Juillet 2012, 10:45

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Mettius le 11 Mars 2014, 16:49

Avatar du romain
Mettius
Humains
 
Messages: 59
Inscription: 15 Février 2013, 17:22
Prénom: Mettius
Nom de famille: Aurelius
Surnom: Aguila
Compte principal: Prometheus
Compte secondaire: Oui

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Nero le 12 Mars 2014, 06:58

Les grandes roues de la Fatalité sont en marche. Elles s'entrecroisent dans leurs engrenages et créent le monde comme nous le voyons aujourd'hui. Cette nuit est la dernière de sa génération et je ne voulais pas moisir dans mon lit. Je lève les yeux aux cieux. Paisible, tranquille, magnifique. Les Dieux ont placé les étoiles tout là-haut pour raconter les histoires du passé. Je me demande si dans le futur, les vieux enseigneront NOTRE histoire, celle de maintenant au travers les étoiles. Il n'y a plus beaucoup de place au dessus de nos têtes. Je soupire, roule des épaules et continue de veiller sur les remparts. L'horizon est calme, il n'y a pas eu d'attaque depuis des jours et des jours, ce n'est pas normal. Le calme avant la tempête. Je redoute la tempête. C'est la première fois que cela m'arrive. Quand je me bat contre les Monstres de Pluton, je sais comment m'y prendre, je connais leur faiblesse, leur atout, leur dangerosité, mais pas ces hommes mi-lézards...

Au petit matin, je ne vais nullement me coucher. Ce n'est pas un jour à lambiner chez soi. Le peuple va se rassembler autour du Prélat. Aujourd'hui est un jour important. J'époussète d'un geste distrait l’Égide de Minerve, blanche immaculée, de la poussière de la nuit. Je cale mon casque sous le bras droit et mes cheveux au vent, je me place juste derrière le siège tant convoité. Je représente l'armée de Rome, la force toute puissante. Je peux vous dire qu'à cet instant mon égo enfle, mais je retiens mon sourire sous un masque impassible. Tout va se jouer entre Camila et Mettius. Et je prêterais serment, au nom de l'armée, malgré tout, aux pieds du nouveau Prélat pour les années à venir. Tous les Minerviens ne dirigent pas leur prière vers Camila et elle n'aura certainement pas ma voie. Je lui en veux encore, de m'avoir laissé là, à Rome, derrière les remparts, leur de l'Expédition. Non, je ne porte pas Camila dans mon cœur. Mes yeux se portent sur Mettius qui prend la parole.

Intérieurement, je souris, il sait parler, il sait tenir la foule par quelques mots, c'est un talent que bien peu d'hommes ont et Camila n'a pas cette prestance. Certes, elle est bonne politicienne, très bonne, mais pas suffisamment pour porter tout le fardeau de Rome. Je sers Rome et uniquement Rome, si c'est elle qui est élue, certes, je resterais à ses côtés, à ma place, mais elle n'aura qu'un préfet dénué d'âme et dangereux. Lentement, pour passer le temps, je déplace mon poids du corps d'un pied à l'autre, afin de relacher mes muscles et d'en reposer certains.

Je tourne mes yeux vers la dépouille du nouvel adversaire. Mettius sait y faire. Il arrive à rabaisser Caïus, l'enfant chéri du peuple par quelques mots. Il a réussi à placer tous ses arguments. Non seulement il parvient à se faire entendre, mais en même temps, il détruit les arguments des autres et les réduit au silence. Je me demande bien ce que Camila va dire désormais. Tout ce qu'elle peut faire, c'est dire "oui, ils arrivent et moi, je vais vous défendre", mais ça serait reprendre les mêmes mots que Mettius. Je porte mon regard sur Décima. Ah, les Jovaniens sont également d'habiles politiciens. Mais je ne donne pas cher de la peau des deux femmes. Cependant, je n'ai pas mon avis à donner, je reste silencieux, immobile, en retrait. L'armée de Rome se fera entendre en temps et en heure...
Image
Avatar du romain
Nero
Humains
 
Messages: 51
Inscription: 10 Décembre 2013, 10:46
Prénom: Leonius
Nom de famille: Furius
Surnom: Néro
Compte principal: Evander
Compte secondaire: Oui

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Otho le 12 Mars 2014, 14:44

Le Colisée... Certains de ses hommes avaient craché leur sang ici, manger le sable, et gagner sous les hurlements de la foule. Des gladiateurs... qu'Otho a remanié en armes bipèdes. Il aurait pu s'abstenir de venir à ce spectacle pathétique, embué de politique hypocrite, de serments à deux sous et d'autres blaphèmes qui devaient donner de l'urticaire à Minerve. Otho n'aimait pas spécialement Mettius. Otho n'aimait pas grand monde, mais il assumait pleinement sa condition d'asocial contreproductif politiquement parlant. Il était une plaie pour tous les sénateurs, lui et sa Centurie, qui n'avait même plus de numéro mais un nom: les Ursus, dont il portait la cape en ce même instant. Il fallait dire que la moitié de ses hommes ne savaient même pas compter, alors à quoi bon un numéro. Ils ne savaient pas compter, mais ils maniaient parfois le glaive, la lance, et autres armes meurtrières, mieux que personne, décapitant au bouclier et fonçant dans le tas, comme un commun être, récitant haut et fort une prière à Minerve, scandant cette foi indissoluble à l'égard de cette déesse, qui jusque là les avait tenu en vie. Ils ne savaient pas compter, mais ils étaient là, derrière le Centurion le moins recommandable de l'armée...Des rumeurs, des mauvaises langues, des craintes, les Ursus commençaient à se tailler une part de réputation que même les autres Centuries redoutaient. Mais ces Ursus étaient malgré tout plus disciplinés que tous ces petits cons sans expérience qui jouaient du glaive en pensant s'y connaitre. Ils avaient connu pour la plupart, tellement de sang, que pas une seule nuit n'en était pas entâchée. Ils avaient pour beaucoup le dégout de la plupart de l'espèce humaine, déçus, brisés, traumatisés, aigris de la puissance de ceux qui parlent le mieux, soumis et humiliés pour le plaisir des plus pédants... Et pourtant, ces rebuts restaient les plus calmes, les plus obéissants, derrière cet ours, attendant l'heure d'aller faire ce pour quoi ils étaient le plus doué: tuer.. Et faire justice à leur manière. Ils n'avaient aucune ambition, aucun rêve, ce n'était qu'un groupe d'hommes ayant trouvés des frères dans un combat commun, un univers où il avait une importance à leur échelle.. Peu importait le reste.

Alors pourquoi Otho était ici? Pourquoi se torturer avec ces fichues élections? Et tous ces abrutis, savaient-ils pourquoi ils acclamaient cet homme? Étaient-ils suffisants? Désespérés? Peut être bien mais ce n'était pas le cas d'Otho. Il avait bravé Pluton, et continuerait. Il était allé à l'encontre du refus du Sénat et des magouilles pour dissoudre sa Centurie, il avait réussi là où d'autres avaient refusé de s'emmerder ou échoué. Il était de ceux qui parlent avec les lames et non les mots, c'était une merde en éloquence, et il le savait. Il voyait cette foule vivante, ces gens d'en bas qui buvaient les paroles de ce politicien... Les paroles d'un homme en toge qui osait parler de combat, de mort, de sang, et de venir avec eux sur le champ, pour panser les plaies et souffrir avec eux. Mourrait-il avec eux aussi? Foutaise... Et ils croyaient à ses conneries? Otho observait, écoutait. Il plissa les yeux et gronda comme l'ours qui sommeillait en lui...Cet homme aux mots si puissants pisserait dans son froc en face de ses hommes sur le champ de bataille et il osait parler d'honorer leur sang et protéger Rome? Ça le foutait en rogne. Il bouillait intérieurement, ses oreilles sifflant. Il avait bien repéré , Nero à coté de lui, ce gros chat humain aussi dangereux qu'obéissant. Il ne le lâcha pas des yeux un instant.

Il avait aussi repéré les poules de luxe, femmes des sénateurs présents, ou encore les Centurions des autres sections, le Navarque , non loin de la tribune du Prélat. Comme si ces mecs étaient capables de repousser des milliers d'hommes lézards. Le regard d'Otho se fit sombre à la vision du corps de l'ennemi. Ils étaient dans la merde. Ils n'avaient que ça à proposer le Mettius? Sa parole, ses promesses de Prélat, et sa gueule aux traits tirés pour sortir Rome d'un Gouffre de Fureur? Il avait hâte de voir ses couilles face aux pires des guerriers qui viendrait vomir sa haine sur tête à moitié dégarnie. S'il voulait que ses hommes suivent cette folie, il avait plutôt intérêt à avoir d'autres arguments plus pesants. Peu leur importait aux Ursus de tous finir comme gladiateurs, ça ne changerait rien, parce que là ou dans l'au delà, ils avaient trouvé leurs frères... Ils tiendraient ensemble, jusqu'à la fin. Au final, c'était l'armée qui perdait le plus à ne pas avoir les Ursus à leur coté... Otho était du coup curieux de voir ce qu'ils allaient sortir de leur manche pour le convaincre de risquer le cul de ses hommes dans cette folie collective. Et qui s'opposer à Metthius? Deux femmes. Le pire qu'on puisse faire comme combinaisons... C'était un coup à se taper une dépression, si du moins Otho était capable d'en faire une... et non. Un type qui savait parler et animer les foules, et deux donzelles aux seins aussi gros que leur besoin de supériorité. Bien qu'il soit dévoué entièrement à Minerve, cette Decima et cette ... comment déjà... ah oui Camila... Il ne leur obéirait pas, c'était certain. D'un parce qu'il ne leur pensait pas assez de charisme, et de deux parce qu'aucun de ses hommes ne comprendrait cette décision. Macho? Absolument. Cette centurie l'était, faisant exception sur de rares cas féminins. Mais jamais de sa carrière, il n'avait vu femme égaler un de ses hommes dans une arène, sans pouvoir bien entendu. Pour lui, bien que ce soit un argument primitif, il était suffisant pour pousser son choix. Il ne s'était pas mêlé aux autres, n'avait pas pris place au coté des autres militaires sur les cotés, plus bas... Il était resté en hauteur, loin, à l'opposé du Colisée , au dessus du peuple, appuyé bras croisés contre un pilier, en compagnie d'une nouvelle recrue, Cassian, qui devait apprendre. Le reste de ses hommes avaient reçu pour consigne de rester au Ludus et de continuer comme d'habitude sans laisser entrer personne.
MEME QUAND ON S'RA DANS L'AU DELA, MA BOTTE TROUVERA TON CUL.Image
.OURS PLEIN DE DENTS, EMMERDES DROIT DEVANT.
Avatar du romain
Otho
Humains
 
Messages: 68
Inscription: 09 Mars 2014, 00:01
Prénom: Otho
Nom de famille: Helvetius
Surnom: Ursus
Compte principal: Oui

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Decima le 17 Mars 2014, 11:55

Quelle redoutable répartie que celle de notre Prélat. Je n’écoutais que d’une oreille distraite son discours. Je fus surprise de découvrir que cet imbécile ait osé jouer la carte militaire, domaine où Camila excellait. Avait-il oublié qu’elle était revenue en grande victorieuse du désert, qu’elle avait créé la première colonie de Rome ? Caïus avait failli, mais elle avait réussi à se détacher du coup d’état. Bref, je me détournais de son monologue, j’avais ma contre-attaque. Je me contentais désormais de saluer les retardataires. Parmi eux, je remarquais certains adversaires politiques de Mettius. La politique n’est qu’une succession de petites attaques. Seules les dernières attaques pouvaient être plus virulentes. Et il ne fallait pas rater son coup.

Ce matin, j’avais pris une grande décision, une grande frappe contre Mettius. Il fallait parfois savoir perdre une bataille afin de pouvoir gagner la guerre. Je me tournais vers deux sénateurs qui venait de me garantir leurs votes. Mais, je n’avais guère de chance. Je les regardais et leur conseillai alors de mieux écouter mon discours que celui du prélat. La foule applaudit. L’homme de terrain qui répandrait son sang dans le désert.

Mettius retournai s’asseoir et je pus prendre la parole à mon tour. Amusons-nous un peu, amusons la galerie que la plèbe rigole et que les sénateurs écoutent mon discours au moins autant que le sien. Je m’avançais vers la foule.

-- Merci Mettius. Je suis ravie d’apprendre que vous voulez aller sur les champs de bataille, je pense que cela amusera les soldats de vous voir faire vos classes…

La foule rit ! De qui se foutait-on ?

-- Plutôt que de belles paroles et de coups d’éclats au sein du Colisée, peuple de Rome, Camila Noctua Vetturia et moi-même avons entrepris de grands travaux pour la fortification de Rome. Cet impôt impopulaire pour les Soldats de Minerve et pour les Gardes de Pluton, nous a permis de renforcer les remparts. Camila Noctua Vetturia avons des différents politiques, mais face à l’adversité, nous savons oublier nos différents et unir nos efforts pour protéger la ville. Oh je n’ai pas la prétention de dire que j’irais sur le terrain, que j’irais me battre et faire couler le sang. Je ne suis jamais allé combattre, je n’ai aucune rigueur militaire et je ne sais pas ce qu’est le goût du sang. Il y a six mois, j’étais à inspecter les nouveaux remparts et les nouveaux systèmes d’aqueducs. J’ai vu pour la première fois de ma vie un combat. Je suis restée figée, comme le sera notre brave trouffion Aurelius. J’ai vu des gardes sortir, prendre des risques. Ils étaient en sous-nombre, débordés. Grâce à leur stratégie, ils n’ont pas subi la moindre perte. PAS LA MOINDRE PERTE !

Ces derniers mots étaient criés car “Troufion Mettius” avait été un peu trop drôle pour certains.

-- Alors que fais-je ici ? Eh bien, je m’unis dans l’adversité. Hier soir, Camila Veturia et moi-même nous sommes rencontrés pour sceller un accord pour Rome.

Ce n’était bien sûr que purs mensonges, mais comment pouvait-elle me contredire pendant mon discours ? Je venais de prendre les devants. Si tous les sénateurs qui devaient voter pour moi tournait leur voix ver Camila, elle gagnait. Encore fallait-il que les grands prêtres ne fassent pas des leurs en désignant les candidats. Je me méfiais notamment des adeptes de Pluton. Je n'avais aucune information suite au décès de Mortis. Quant à moi, j'héritais d'un poste fabuleux et je n'essuierais pas d'échec électoral.

-- Je ne peux pas diriger la ville de Rome en tant de guerre, car regardez ces hommes-serpents. C’est bien la guerre qui débarque à nos portes ! Non, je me retire de la course au poste de prélat. Je présiderais le sénat pour qu'il apporte tout son soutien à ceux qui se battront dehors, pour nous, pour vous, pour Rome. Je pense en toute franchise que notre prochain prélat doit être un vétéran de la guerre. Je pense en toute franchise que notre prochain prélat devra diriger toutes les armées de Rome. Je pense en toute franchise que notre futur prélat devra se servir de son expérience. Je vous demande donc d’accueillir à la tribune, la victorieuse du désert, celle qui a réussi à fonder une colonie, celle qui est revenue avec ses soldats à Rome en conquérante , je vous demande d’accueillir Camila Veturia Noctua

La foule se leva et s’unit à moi pour applaudir. Si certains ne l’appréciaient pas, le peuple de Rome n’oubliait pas celle qui avait ramené leurs enfants en vie du corps expéditionnaire. Cela me faisait mal de lui laisser mon poste de prélat. Cela me faisait très mal. Mais elle était aux coudes à coudes avec Mettius et je n’avais qu’aucune infime chance de passer. Alors autant m’assurer la présidence du Sénat. Après tout en cas de mort du prélat, c’était le président du Sénat qui héritait de son poste. J’avais bon espoir qu’elle y reste dans la confrontation et je n’hésiterai pas à forcer le destin. C’est en pensant à tout cela que je saluais très chaleureusement Camila Veturia à la tribune pour son discours.

Spoiler: Afficher
Texte écrit par Jupiter en raison des difficultés rencontrées par la joueuse de Decima.
Avatar du romain
Decima
Humains
 
Messages: 135
Inscription: 22 Octobre 2012, 19:48
Prénom: Decima
Nom de famille: Fanius
Surnom: Severa
Compte principal: Oui

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Calypso le 20 Mars 2014, 10:32

Cette fois, j'avais délaissé mes tenues simples pour une tenue bien plus habillée et travaillée. En toge, je l'avais choisi d'un bleu océan cousue de fils d'argent de motifs romains typique. Une de mes sœurs avait passé du temps à me coiffer, tressant mes longs cheveux en de multiples tresses réunies en couronne et parsemé fleurs de nacre et de perle. Je n'aimais pas les grandes tenues mais je ne pouvais pas jouer les modestes un jour comme aujourd'hui. En tant que grande prêtresse de Neptune, je me devais d'être digne et majestueuse. C'était un jour décisif pour Rome. Un nouveau prélat allait être nommé ou alors Mettius continuerait d'accaparer les pouvoirs. Quoiqu'il en soit, le sort de la cité prenait un tout nouveau tournant et je me devais d'être présente. Je n'avais donné aucun choix concernant les candidats. J'espérai juste que la coupe d’Archimède me permettrait de mettre un ou même plusieurs adeptes de mon dieu au sein du Sénat. Tâche devenue plus que complexe depuis la disparition de Caïus. Mais il me fallait avancer et chercher un nouveau champion. Caïus serait un héros mais je ne pouvais miser uniquement sur le capital sympathie que le peuple avait eu pour lui. Les nouveaux adeptes de Neptune étaient de plus en plus rares. Pourtant mon dieu méritait cent fois d'avoir bien plus de fidèles. Le vote d'aujourd'hui serait là aussi important. Si les prières au dieu avaient été suffisantes, le dieu serait de nouveau en faveur auprès du peuple. Mais j'allais devoir prendre mon mal en patience et devoir supporter les discours de l'ancien et des futurs prélats possibles.

Accompagnée d'une petite délégation de trois prêtres, je rejoignais le Colisée et gravissait les marches pour atteindre la place qui m'était réservée. Je possédais un rôle non négligeable et tous le savait. Je saluais d'un sourire tous ceux qui interpellaient. Je n'affichais jamais ce que je pouvais vraiment penser surtout si ses pensées étaient négatives. Gagnant la tribune, j'observais le prélat Mettius. Nul doute qu'il allait éblouir la plèbe avec un discours bien ficelé. C'était le propre des politiciens et le sien en particulier. J'observais la foule et notait la présence des autres grandes prêtresses des cultes de Pluton, Minerve, Vesta... Je remarquais aussi la présence d'Otho, une connaissance que je ne pensais pas vraiment voir ici mais comme tous il devait se demander ce qui allait advenir de Rome.

Mettius s'avança et prit la parole. Mon visage restait impassible mais je souriais ironiquement en moi. Cet homme savait diablement bien mener les mots. Il pourrait faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Comme vendeur ambulant, il ferait un malheur. Mais il était prélat, en sursis certes mais prélat encore. Plus le temps passait, plus je pensais que c'était là la meilleure place pour lui. Je ne pensais pas qu'il soit apte à cette charge, je pensais surtout qu'il était peut-être là le moins dangereux. Sans surprise, il mania les mots et mania la foule, achevant son discours sur la présentation de la menace extérieur de Rome. Un être serpentin. Il déviait habilement les préoccupations de la population, renvoyant les esprits à la menace qui frappait aux portes de notre cité. Très fort, il était très fort, intelligent et retors. Un politicien de haut de vol mais il allait avoir de la concurrence.

La sénatrice Décima s'avançait à son tour et sa langue était aussi habile que celle de Mettius. A mon sens, elle était aussi dangereuse que lui, plus peut-être même. Son discours était aussi bien travaillé que celui de son prédécesseur. Elle jouait sur l'alliance avec Camila mais je me demandais si cette alliance était réelle ou juste de façade. J'avais du mal à l'imaginer alliée avec qui que ce soit sauf si c'est dans son intérêt. Et le coup de théâtre, voilà qu'elle abandonne le titre de prélat pour celui de présidente du Sénat. Quel coup habile ! Elle pourrait en donner des leçons à Mettius ! Au final, c'était bien elle la plus dangereuse. Contrôler le Sénat, c'était contrôler Rome ! Dans mon fort intérieur, j'espérai que Camila ne fut pas élue. Non pas que je ne la croyais pas capable d'assumer cette charge, bien au contraire, c'était certainement elle la mieux placée pour le faire après Caïus. Mais devenir prélat, c'était l'exposer à la folie des deux autres. Mais les jeux étaient fait désormais. Il fallait attendre et voir. Elle n'avait pas encore parlé et le vote devait avoir lieu. Le choix était en cours mais impossible de l'influencer. Toutes les routes semblaient encore possible pour Rome.
Image

Codage sign by Silver Lungs
Avatar du romain
Calypso
Humains
 
Messages: 68
Inscription: 16 Février 2014, 13:08
Prénom: Calypso
Nom de famille: Oceanus
Surnom: Murena

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Camila le 07 Avril 2014, 10:47

Le soleil trônait au-dessus de nos têtes et le peuple romain attendait avec impatience le dénouement de ces élections. Quel que soit le résultat, le visage de Rome changerait. Quel que soit le vainqueur, nous devrons faire face au plus grand danger jamais affronté. Quel que soit le culte gagnant celui-ci devra être s’allier avec tous les autres pour avoir une chance de survivre à cette menace. Mes prunelles balayaient le Colisée tout en écoutant le discours de notre Prélat. Bien que je n’aime pas Mettius pour de multiples raisons, et cela depuis de nombreuses années, je pouvais je ne pouvais nier l’homme d’éloquence qu’il avait toujours été. Il était maitre des mots et savait les employer à la perfection, comme un charmeur de serpent saurait envouter le reptile devant lui. Ce discours devant la population serait la nôtre dernière carte à jouer même si je me doutais déjà que les jeux étaient faits, que les Dieux savaient déjà l’avenir qui se déroulait ici. J’attendais patiemment mon tour, ne montrant aucun sentiment d’aversion ou d’inquiétude sur mon visage. La maitrise des émotions fait aussi partie de l’entrainement d’un soldat et quoi que l’on dise sur moi, et bien que je sois une femme, j’ai eu la chance d’avoir de grands mentors dans ma vie. Par moment, je voyais Brictius se tourne vers moi m’adressant un regard protecteur et inquiet de voir cette foule en délire scander le nom de Mettius. Il n’était pas à l’aise et pourtant il ne faillirait pas à son devoir.

Mettius avait l’art et la manière de captiver l’attention de ses interlocuteurs et encore bien plus lorsqu’il dévoila le corps de l’un de ces Khoriens. L’étrangère avait disparu depuis un moment, volatilisée de notre monde. Rien de ce que pouvait raconter le Prélat ne m’était inconnu puisque j’avais été là lorsque son vaisseau s’était écrasé dans le désert. Les créatures m’étaient, elles, apparues lors d’un tête à tête explosive avec Tibérius grace à l’aide de Sapiens et ses méthodes toujours aussi mystérieuses. Il nous avait donné un aperçu du futur et de l’attaque. La sénatrice Décima fut la seconde à intervenir. Il mit en avant le pacte que nous avions scellé toutes les deux lors d’une rencontre enrichissante. Cette femme m’avait toujours impressionnée même si nos idées étaient loin de ressembler. Elle ne manquait pas d’audace et ses petites piques à l’encontre de Mettius soulevèrent les rires de la foule. Armes redoutables qu’étaient là aussi ses paroles. Je dus faire un effort surhumain pour garder mon sérieux. Je saluais sa façon si harmonieuse et rusée de s’approprier déjà le poste de Présidente du Sénat si les résultats penchaient en ma faveur. Lorsqu’elle m’annonça je la saluais dignement d’un signe de tête.

Le brouhaha des citoyens tomba soudainement et le silence revint. Tous les regards étaient tournés vers moi. Il était temps que je leur montre mon point de vue mais aussi qui j’étais au-delà de la femme militaire ou de la femme politique. Il y avait aussi la femme de cœur qui se battait pour ce qu’elle croyait juste.

- Je vous remercie Sénatrice Décima Severa Fanius.
Cher peuple de Rome, je ne chercherai pas à feinter avec vous ni encore moins à vous endormir avec de belles paroles. Ma priorité à l’heure d’aujourd’hui, c’est la protection de notre cité et de notre survie ! Mais il va falloir changer les choses si vous voulez apprécier un nouveau lendemain ! Les magouilles, les affaires politiques, les intrigues, les aversions envers les uns et les autres ne nous aideront pas à sortir de ce chaos. C’est dans un esprit d’équipe, un rassemblement de tous les cultes et des races que nous pourrons sortir vainqueurs de ce Mal qui fonce vers nous.


J’observais tous ces visages qui restaient interloqués devant mes mots. Ils commençaient à comprendre, à réfléchir que se déchirer entre ne servirait pas notre cause.

- La Sénatrice Decima a parlé des travaux qui ont été faits au niveau des remparts et des aqueducs pour renforcer la sécurité. Nous pourrons mettre toute la technologie à notre service, des constructions immenses mais sans un lien puissant entre nous tous, nous n’y arriverons pas. Il est temps de voir nos voisins non pas comme des ennemis mais comme des alliés. Chacun d’entre nous possède des dons, des pouvoirs et des capacités exceptionnelles. Mettons-les au service d’un tout pour sauver Rome et nos vies !
Des applaudissements jaillirent de toutes parts. J’avais au moins réussi à capter leur attention au-delà du danger qui nous menaçait.

- Chaque représentant de culte se verra remettre une puissance encore plus phénoménale pour nous aider à éloigner ces monstres. Je ne suis pas celle qui choisit. Je suis juste la messagère d’une force qui me dépasse. Octavius Aquilius a été choisi pour le temple de Neptune. Tibérius Scribonius pour le temple de Vénus. D’autres viendront.

Je porte ma main devant moi pour montrer le tatouage qui orne mon poignet, noir à l’origine qui est devenu rouge depuis qu’il s’est décuplé. Octavius et Tibérius en possèdent une réplique d’ébène sur leur poignet.

- Ceci fait partie de nos chances à gagner contre ces monstres ! Ces monstres dont j’ai vu grace à une vision leur avancée vers notre cité. Mais sans vous, sans cet esprit d’équipe, sans cette envie d’œuvrer pour le bien de tous et non pas pour une seule personne égoïstement, nous ne survivrons pas !

Tous se levèrent scandant avec faveur mon nom.

- Peuple de Rome, je suis une femme de terrain, j’ai arpenté le désert là où notre cher Prélat nous avait envoyé. Nous sommes revenus avec une nouvelle colonie. Nous avons lutté contre les dangers, nous avons ramené avec nous cette Étrangère !
Peuple de Rome, je suis aussi une femme politique qui n’a pas peur de s’opposer à ce qu’elle croit injuste ! Mais je suis aussi une femme de cœur ! Les taxes, les vivres, les récoltes, l’éducation, tout cela fait aussi partie de notre vie mais à quel prix si nous ne sommes pas capables de nous unir ? Je sais que les traditions sont ancrées en nous, que le changement peut faire peur mais l’évolution est la clef de notre avenir.

Merci à Lia pour le Kit ♥
Avatar du romain
Camila
Humains
 
Messages: 314
Inscription: 27 Juillet 2012, 13:24
Prénom: Camila
Nom de famille: Veturia
Surnom: Noctua
Compte principal: Oui

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Nero le 24 Avril 2014, 02:06

Je plisse les yeux face au discours de Décima Fanius. J'arrive à garder toute mon impassibilité sous contrôle, je ne dévoile rien, je reste un soldat et les soldats ne parlent pas... pour le moment. Mais il ne faut pas nous mettre à dos. La Sénatrice Fanius est intelligente, très intelligente. Mes pupilles noires se portent sur Camila. La haine m'envahit, mais je la tient par la bride pour le moment et ne bouge pas. Deux femmes contre un homme. Cela va faire mal. Cela va faire très mal. Je me demande bien qui va gagner ce combat épique. Mettius a de la bouteille. Il sait gérer tout cela. Il sait faire volte-face, il sait parfaitement comment gagner les voix du peuple. Camila et Décima sont plus jeunes et dégourdies, cela va de soi, sinon jamais elles ne se seraient hissées sur les plus hautes marches du podium, ensemble, elles feront un couple à la puissance incroyable. Toutefois, j'émets de grands doutes. Pourront-elles s'entendre? Un très léger sourire à peine visible et parfaitement éphémère passe sur mes lèvres. Non, j'en suis certain, il y aura du crêpage de chignon dans l'air à peine les élections terminées. Mon regard revient sur Décima. Elle a laissé la parole à sa comparse. Je ne peux que voir le dos de Camila, alors qu'elle s'adresse à la foule. J'imagine son sourire moqueur, j'imagine son visage fier et arrogant. A cet instant, je crains plus Décima que Camila, j'avoue. Camila est une bonne guerrière, un très bon leader, c'est juste que je suis d'une extrême jalousie, mais je reconnais, sans jamais le dire ses qualités sur le terrain. C'est Décima qui cache incroyablement son jeu. Cette politicienne cherche à s'assurer la Présidence du Sénat? Elle vient de dévoiler une main gagnante. Comme au jeu de cartes. Les politiciens sont d'habiles menteurs, des traitres et des escrocs, tous, sans exception. Une femme qui gagne la mise, c'est quelque chose d'inhabituel, d'étrange et de suspect. Mais d'un autre côté, elle joue au jeu du rideau. Elle laisse le trône à Camila mais dans l'ombre, c'est elle qui dirigera, car elle aura l'avantage d'être tranquille, de ne jamais à devoir regarder dans son dos. Camila, si elle est élue Prélat devra se méfier des recoins sombres. Mettius n'a jamais eu d'opposant direct, mais Camila... elle aura Décima... Décidément, la Sénatrice Fanius est intelligente, très... trop. Mon attention se porte sur Mettius avant de croiser le regard de Calypso... Un nouveau sourire traverse très rapidement mes mâchoires serrées... Ah les femmes... Elles peuvent vous en faire voir de toutes les couleurs...
Image
Avatar du romain
Nero
Humains
 
Messages: 51
Inscription: 10 Décembre 2013, 10:46
Prénom: Leonius
Nom de famille: Furius
Surnom: Néro
Compte principal: Evander
Compte secondaire: Oui

Re: [E7][Event] La marche sur Rome

Messagepar Le conteur le 21 Août 2014, 18:15

La puissance n’est rien sans intelligence, les pions sont déplacés sur l’échiquier jusqu’au moment où le voile se lève sur la réalité du monde. Vivre perpétuellement est le drame de Rome. Attendre, attendre parce que le piège des Elohim s’est refermé sur Rome...

Le monde qu’en est-il ? Les romains vivent depuis des siècles sans mourir. Les humains ont réussi à devenir aussi puissants que les Nephilim. Leurs pouvoirs personnels sont monstrueux. Ils régénèrent, ils ne vieillissent plus, certains sont polymorphes. Mais comment diable est-ce possible ? La nanotechnologie expliquerait tout, une science oubliée depuis longtemps mais inscrite dans les gênes des humains. Les prières expliqueraient la suite et les dieux le reste. Mais tout ceci n’est que mensonge. Tout ceci n’est que manipulation orchestrée par Harahel, que vous connaissez sous le nom de Pluton, le dieu romain des enfers.

Avant de révéler les mensonges. Parlons de la vérité ! Prenons les choses vraies, les réalités qui forgent le monde de façon certaine ! Les humains fournissent de l’Orgone aux Nephilim. Les Nephilim ne peuvent donc pas buter leur bétail, sinon, ils se tirent une balle dans le pied. Quant aux Elohim ? Ils sont créés par Eloha. Eloha les crée comment ? En dévorant les âmes humaines ! Les pauvres êtres humains espéraient en étant sages gagner le Walhalla, le paradis, le truc avec des vierges partout, des nuages blancs sous un ciel bleu. Ah les bisounours ! Ils y ont cru des siècles, des millénaires à ce paradis. Pourtant après la mort, ils se font juste bouffer l’âme par Eloha. Cela est vrai, cela est une réalité malheureusement immuable.

Les humains sont donc l’espèce qui survivra quoi qu’il arrive, car Eloha comme les Nephilim ont besoin d’eux pour survivre. Les Elohim et les Nephilim se battent entre eux pour cette ressource pourtant abondante. Mais dans cette guerre, Harahel a toujours été un tricheur, il a toujours été insoumis et a constamment enfreint les règles. Ses pions sortent de l’échiquier, reviennent en cavaliers rendant fous les tours adverses.

Maintenant, la réalité établie, révélons les mensonges ! Les androïdes n’existent pas. Les humains n’ont jamais eu de pouvoirs. Ils pensent en avoir parce que Vesta manipule leur esprit. Revenons dans le temps et tout va paraître plus clair.

1999, les Nephilim sont nombreux, mais c’est un passage clef de l’histoire, car il signe une immense victoire des Elohim. 2013, Vegas, les Nephilim ayant survécu à l’attaque coordonnée des Elohim ressurgissent des mondes de Kabbale et prennent la ville de Vegas. Mais quelques décennies plus tard, des guerres éclatent et la Terre est totalement détruite. Vous pensiez vraiment qu’après une tempête nucléaire, une cité comme Rome pourrait subsister ? Non la Terre meurt, elle meurt vraiment, les contes de fées n’existe que dans les livres, il faut fuir. Alors le clan des asmodéens, maître du métal, construit des vaisseaux pour que les humains quittent la Terre.

Il y a ceux qui pourront monter à bord et ceux qui vont crever sur Terre. Mais les insoumis aiment trop les humains pour les abandonner. Harahel et Voldi resteront sur Terre pour protéger les humains restants et chercher une improbable porte de sortiee. Lidrya et ses enfants s’envoleront dans les arches pour tenter de survivre dans l’immensité spatiale. Harahel a joué sur l’Amour maternelle de son épouse pour la convaincre de partir, car il ne croit guère en la survie sur Terre.

Les vaisseaux s’en vont. Ils se déplacent par bonds qu’ils croyaient spatiaux. Mais horreur et désespoir, ils se déplacent par bonds spaciaux temporels. Non seulement les vaisseaux se meuvent dans l’espace en un bond, mais il réapparaisse à une autre époque plus loin ou plus tôt dans le temps. Les humains se perdent. Quand ils retrouvent la Terre, c’est un champ de ruine, ou une planète encore en formation. Quand par chance, ils retrouvent la bonne époque, ils sont à une ou deux galaxies de distance de la Terre. La mission 2666 a échoué. Les vaisseaux n’ont pas trouvé de planète à temps et ils n’ont jamais su revenir. Mais cela est l’histoire de 2666. Revenons sur Terre, à Rome. Enfin à ce que vous croyez être la Terre et ce que vous croyez être Rome !

Sur Terre, des humains ont essayé de survivre avec l’aide des Nephilim. Mais les irradiations les tuaient. Les humains mourant à tour de bras, Eloha dévorait leurs âmes en nombre et renforçait brutalement ses armées d’Anges. Alors, les Nephilim restés sur Terre ont vu leur leader Harahel prendre la plus douloureuse décision de sa vie : manipuler l’espèce humaine pour qu’elle survive. Il a dû jeter aux oubliettes tous ses principes.

Pour mettre son plan en oeuvre, il n’a pas plongé dans les profondeurs des royaumes de Kabbale. Au contraire, il est retourné à Vegas, la seule cité où les anges ne peuvent se rendre. Vegas fut la premièree cité atomisée. Mais malgré cela, le dôme a subsisté. Vesta et lui sont les deux seuls survivants Originel encore présents sur Terre. Il ont mis dans la confidence les quatre Nephilim les plus chers à leur coeur et ils leur ont donné des rôles. Minerve est une puissante asmodéenne, Calypso Dane, choisie par Vesta, Neptune est plus connu sous le nom de Thomas Lisle, June Lewis incarnera Venus. Quand au Nephilim qui incarnera le rôle du puissant Jupiter, ce n’est autre que Voldi Idaho. Il a bien entendu été choisi par Harahel. Les quatre Nephilim se feront passés pour des Elohim. Les humains vivent dans le conflit et il faut leur faire croire que les conflits perdurent pour qu’ils se battent entre eux et ne cherchent pas trop à sortir de Rome.

Dans ces profondeurs, les Nephilim étaient hors de portée d’Eloha. Dieu reconstruit une Terre avec ses anges. Et Hadès, réfugié à Vegas, reconstruit un monde chimérique avec les Nephilim et les humains. Seulement, il faut une quantité incroyable d’Orgone pour la prison d’absinthe de Vesta et pour les manipulations kabbalistiques d’Harahel. Alors Rome ? Qu’est-ce donc ?

Rome est un royaume ou les Nephilim sont manipulés par Vesta. Les Nephilim sont convaincus d’être humains voire, des androïdes. Comble de l’ironie, certains androïdes étaient des esclaves sexuels, mais c’est eux qui absorbaient l’Orgone en réalité et l’envoyait sans le savoir au temple de Venus. La déesse dispatchait cet Orgone récoltée durant le sommeil des androïdes, et en garde une réserve pour l’invocation finale d’Harahel et pour le pouvoir de Vesta.

Jupiter, Minerve et Neptune montent des complots de toute pièce pour distraire l’espèce humaine, ils mènent des expéditions hors du dôme. Ils sont en réalité à quelques kilomètres de Rome et tournent en rond dans le sable, manipulé par Vesta encore et toujours. Les trois dieux organisent aussi des joutes au Colisée. Le monde n’est donc que façade. Et tous les siècles environ, la mascarade échoue. Il y a toujours des humains ou des Nephilim trop puissants, trop éveillés qui dérapent et trouvent des failles dans le rêve.

Ces failles font alors effondrés le rêve et les humains pourraient mourir. Alors, l’abomination Katla fait son arrivée. Il s’agit de la Nemesis, une espèce d’improbabilité qui parle de mécanisme quantique et prétend que la magie n’existe pas. Elle est tellement convaincue de ses croyances scientifiques qu’elle convainc. Elle déclare que des monstres vont arriver. Elle croit tellement en la réalité de sa connerie, qu’elle véhicule la terreur parmi les Nephilim et les humains. Ils rêvent de cette terreur, génèrent de l’Orgone et la Kabbale créent ses monstres cauchemardesques. Ils attaquent alors Rome. Les romains découvrent alors que les Khors vont gagner. Tout le monde va mourir. Katla, messagère de la mort, avait raison.

Et aujourd’hui au Colisée, c’est ce grand jour. Les humains se battent entre eux pour des élections futiles, mais les pauvres n’y sont pour rien. Le discours de Camila est éloquant même si certains la déteste et que d’autres la vénèrent. Tout cela n’a plus d’importance. Tout cela est le plan orchestré par les six. Ils manipulent encore et encore. Et quand Chaos débarque tout explose, les Nephilim et les humains se réveillent et se souviennent qu’ils sont encore à Vegas, une cité détruite et en proie aux terribles radiations de la Terre. Les Nephilim pourraient survivre, mais pas les humains. Quand les humains mourront, les Nephilim perdront leur source d’Orgone, redeviendront humains et mourront à leur tour. Le Dieu Chaos qui est censé envoyé les Khors est alors convoqué sur Terre par Harahel. Chaos, comme son nom l’indique sème le Chaos, mais seulement dans l’esprit des humains et des Nephilim. Ils les plongent alors dans un état entre rêve et réalité. Ils évoluent dans Vegas et croient évoluer à Rome. Ils génèrent alors une quantité considérable d’Orgone. Pourquoi ? En réalité, à Vegas, cet Orgone est utilisé par Neptune. C’est pour cela que ce dieu n’apparaît qu’au retour de Katla. Thomas Lisle, alias Neptune, reste seul à Vegas. Ils voient les humains marcher, rêver, somnolant au côté des Nephilim. Il récolte leur Orgone pour nourrir une machine qui protège la cité détruitee de Vegas des radiations.

A Rome, dans ce rêve éveillé, ce jour, les Khors approchent et soudain les six dieux apparaissent au centre du Colisée. Des nuages de sables s’abattent sur la ville et rougissent le ciel. Les athées chient dans leur froc. Harahel se montre moins insouciant que son rôle Pluton. Il est perplexe et ne rigole pas. Jupiter, enfin Voldi, est énervé et bougonne, lassé de cette énième circonvolution . Thomas reste discret, dans ses pensées. Venus, enfin June, ne se plaint pas, car son rôle lui permet d’être proche des humains qu’elle aime sincèrement. A l’inverse, Minerve, enfin Calypso, en a marre de jouer les femmes prudes et vierges qui ne pensent qu’à la guerre. Elle embrasse un humain, un puissant combattant et se nourrit à l’ancienne avec de l’Orgone devant des témoins ébahis. Elle en avait marre de boire l’Orgone récoltée par le temple de Venus. Elle avait l’impression de boire un biberon. Alors, devant tout le monde, elle s’accouple au centre du Colisée, car sa tâche à elle est terminée. Car peu importe le spectacle qu’elle offre, le grand chamboulement va arriver.

Les Khors attaquent les remparts et Harahel ordonne à ses gardes d’abandonner leurs postes pour revenir au Colisée. Les portes cèdent, les créatures pénètrent la ville. Mais heureusement le Colisée se trouve au centre de la ville, au point de convergence des 5 temples. Eh oui, souvenez-vous, il n’y a que 5 temples à Rome, Neptune n’a pas de temple. Chacun des temples est une pointe du pentacle, le Colisée en est le centre.

L’invocation de Chaos commence et les Khors disparaissent. Les Khors sont bannis par Harahel d’un revers de la main, car ce ne sont que des créatures de Kabbale et il en reste leur maître. Ils ne sont que des pions eux aussi. Peu importe, Chaos arrive et va remplir sa part du contrat. En échange d’une partie de l’Orgone accumulé, il efface les souvenirs des humains, il efface les souvenirs des Nephilim et manipule leurs esprits. Le contexte de Rome est regravé dans leur esprit. Ils sont tous reformatés, reconditionnés, vidés de leur souvenir. Harahel pleure, car leurs personnalités si belles vont être détruites. Venus verse également des larmes en pensant aux êtres humains qu’elle a sincèrement aimé et qui seront différents.

Mettius a eu de nombreuses vies. Il a été un mendiant, puis un homme généreux avant d’être prélat. Lia a été la femme de Servius. Tiberius a même été un jovanien très fier de ne jamais cédé à son voeu de chasteté, alors que Camila pendant cette époque était une grande prêtresse de Venus. Dans le monde a venir Decima pourrait devenir une esclave sexuelle, Prometheus pourrait devenir un adepte de Neptune et prendre des bains quotidiens dans le Tibre pour rendre hommage à son Dieu. Je ne peux citer tous les romains. Seule Votum reste Votum d’un épisode à l’autre. Elle est le reflet d’une Nephilim que Voldi aime. Car, lui aussi reste constant. En réalité, si Jupiter semble si absent, c’est uniquement parce que Voldi préfère être lui-même et vivre avec Votum. Il n’y a que vers la fin du rêve éveillé qu’il disparaît pour reprendre à plein temps son rôle de Dieu Jupiter.

Mais en cette journée, quelque chose ne va pas. Harahel est soudain inquiet. Voldi réfléchit à une nouvelle recette de cuisine, mais il finit par lever les yeux au Ciel face au silence de l’Originel. Les nuages de sables recouvrent Rome. Le désert sec de Vegas se fait sentir et remplace l’odeur iodée de la méditerrannée qui disparait. Les humains commencent à s’éveiller, les Nephilim aussi. Mais ils ont définitivement perdus leurs personnalité de Vegas. Ils conservent leurs personnalité romaine. Forcément, ils sont totalement perdus. Les ruines du Mirage apparaissent, c’est le moment le plus délicat. Mais l’invocation de Chaos échoue. Elle échoue ! Cela n’est jamais arrivé.

Harahel n’en revient pas. Jamais il n’a échoué. Il n’y a qu’une femme qui peut le contrer… Il lève les yeux au ciel et découvre le vaisseau de guerre San Djinn Barr. Il ressent sa puissance et les tirs partent en tout sens autour de Vegas. Ils rasent les ruines de l’aéroport pour s’y poser comme il le peut. Il s’ensuit une course dans les rues de Vegas. A certains carrefour, des vestiges d’Orgone cristallisé laisse apparaître des traces de Rome. Ici on retrouve la maison de Sybilla, là l’improbable Tibre s’écoule au milieu du désert Las Vegan et là encore un reste du rempart se dresse au lieu de l’Interstate 15. Les Nephilim aident les humains. Des vestales sous les ordres de Thomas garde le groupe soudé pour que des humains ne s’aventurent pas hors de sa protection du dôme, car dehors les anges se regroupent à la frontière du dôme pour buter les exterminer à la première occasion.

Car, oui, heureusement, les anges sont confrontés au dôme qui lui a toujours survécu durant ses siècles. Harahel ressent la présence de Iah Hel. Il la plaint du fond du coeur, car sa souffrance est pire que la mort. Voilà des siècles qu’elle a fait don de sa vie, de son âme, de son corps pour protéger les Nephilim sous ce dôme salvateur. Il verse à nouveau une larme et percute quelqu’un. Sa fille Becky ! Elle le gifle, il lui rend sa gifle et la serre dans ses bras, elle le repousse.

-- Maman va mourir ! Dépêche-toi !

Harahel traverse l’aéroport d’un bond et est le premier à gagner le vaisseau pour secourir sa femme. Il se doute de la connerie qu’elle a faite et craint pour sa vie. Il ne pourra pas la ramener du royaume des morts à chaque fois. June, enfin Venus, toujours dehors fait monter les humains et les Nephilim à bord du San Djinn Barr. Quand elle est sûre que tout le monde est sauf, elle fait signe à Thomas de refermer les sas.

Débordante d’amour, elle se sacrifie et reste dehors pour retourner vers le dôme, vers le Luxor. Elle plonge dans les profondeurs du Luxor et parvient aux portes de l’Artefact, source inépuisable du dôme. Devant la porte, plusieurs squelettes. Ce sont de défuntes Skjaldmeyjar qui ont connu une mort atroce. Elles sont restées sur Terre. Sans humains pour les nourrir, elles ont perdu leur Orgone, elles ont perdu leur immortalité, elles ont perdu leur éternelle jeunesse et sont mortes de vieillesse, seules devant le tombeau de l’Artefact. Se sont-elles livrées à un rituel ? Il leur manque à chacune un index. Venus s’attarde et les regarde. Il reconnait plusieurs d’entre elles à leurs voleuses d’âme, Kaylee, Erika, Elsee, mais d’autres également moins connues. Elles ont réussi leur mission. Les Elohim ne pouvaient entrés à Vegas. Mais les Templiers le pouvaient. Elles ont dû survivre jusqu’à ce que le dernier humain sur Terre ne meurt des irradiations. Alors l’artefact était sauf. Elles purent mourir en paix faute d’Orgone qu’elles arrachaient à leur victime templière. Mais June Venus Lewis n’est pas là pour elles. Le corps de Kurt Hansel ne doit plus être loin. Lui aussi a dû connaître une mort atroce. Elle s’en veut de l’avoir abandonné, alors elle veut mourir au côté de son corps. La vie sans tous ses humains qu’elle a aimés, la vie sans lui serait trop difficile cette fois. Elle culpabilise encore plus en le retrouvant, à côté de l’artefact. Il repose en paix au côté du corps d’Iah Hel, l’artefact.

-- Iah Hel je te libère…

Elle brise la protection de l’artefact et le dôme s’affaiblit. Elle entend les réacteurs à fusion du San Djinn Barr qui décolle C’en est fini pour elle. Elle prend Kurt dans ses bras, son corps est préservé. Il voulait tenté une expérience, il voulait tenter de sauver les dernières Skjaldmeyjar. Il est vivant. C’est horrible ! Le pauvre est vivant. Cela fait 6 siècles qu’il est allongé conscient. L’ange en lui le maintien en vie. Mais Kurt ne peut bouger son corps. Seul depuis des siècles dans cette pièce, il a sombré dans la folie. Elle pleure à chaudes larmes sur son corps immobile. Son sacrifice semble avoir été vain, car elle a vu les corps des Skjaldmeyjar. Elle s’agenouille et l’embrasse. Il n’a pas bougé. L’ange l’a protégé du vieillissement, mais à quel prix ? Elle pleure et attend qu’un ange vienne la tuer. Elle dégaine sa voleuse d’âme. Elle va devoir boire l’âme de l’humain qu’elle aime avant de se suicider à son tour. Ils seront réunis dans la mort, comme elle lui avait promis. Venus tient toujours ses promesses. Mais elle doit le faire vite sinon les anges le feront ou le torturerons éternellement. Elle respire profondément pour s’insuffler du courage.

-- Je t’aime… dit-elle avant d’abattre son arme sur le corps de Kurt.

Mais c’était sans compter Thomas. Sa main bloque le bras de Venus. Il est à côté d’elle. Elle ne l’a pas senti arriver. C’est donc qu’il possède toujours le pouvoir de Sariel ? Mais Sariel est vivant alors ? Thomas pose sa main sur elle et téléporte tout le monde au vaisseau juste avant le bond spatio-temporel.

Vegas est détruite, Rome n’existe plus, le dôme a implosé. La verrue Nephilim du pêché a disparu de la surface de la Terre. Les anges vont enfin raser Vegas et rendre la Terre à leur image. La paix sonnerait-elle sur Terre ? Eloha va-t-il refonder l’espèce humaine après avoir nettoyer le sol de ses radiations ? Je n’y réponds pas, car cela est l’histoire d’Eloha.

6 juin 2666... Le San Djinn Barr rejoint ce qu’il reste de la flotte. Dans le hangar de l’astronef Harahel embrasse Lidrya étendue, immobile au sol.

-- Oh mon dieu est-elle morte ? se demande Venus qui porte Kurt dans ses bras.

Oui, Lidrya vient de se sacrifier dans une invocation improbable. Elle a compris que tous les calculs du monde ne lui permettraient jamais de retrouver la localisation de la terre et de la bonne année. Alors, elle a fait l’impossible. Elle a volé le portail d’invocation de Chaos pour y faire passer le vaisseau de sa fille. Malheureusement, le sort l’a vidé et elle est morte d’épuisement.

Mais Harahel ne manque pas de ressources. Il puise dans son coeur, une énergie plus forte que l’Orgone et un souffle de vie ranime Lidrya. Elle cligne des yeux, tout le monde respire. Sariel, en retrait, peste et Thomas se marre.

-- Tu as couché avec Vesta ? demande Lidrya à Harahel …

Harahel manque de s’étouffer. Mais quelque chose trouble Sariel. C’est cet abruti de Kurt Hansel et la connerie amoureuse de Venus.

-- Tu réalises ce que tu viens de faire, Thomas ?
-- Oui
-- Tu ne pouvais pas laisser crever Venus ?
-- Non répond Thomas toujours aussi flegmatique.

Sariel s’approche de Kurt pour le tuer de sa voleuse, mais Venus le téléporte d’une simple pensée dans le vide interstellaire. Thomas ne semble pas inquiet pour Sariel, il en a connu d’autres. Lidrya se redresse, et s’approche de Kurt et Venus.

-- Il a survécu ?
-- Son corps mais je ne sens pas son esprit. Je vais aller lui faire prendre une douche et l’allonger dans un lit. Je vais veiller sur lui.

Un des hommes de Becky la regarde étrangement. Il veut s’opposer. L’eau est si rare qu’on ne peut s’en servir pour laver un être humain. Mais Becky l’en empêche.

-- Il peut pas se contenter d’une douche ionique comme tout le monde ?

Becky décalque son insubordonné d’un revers de la main et ouvre un sas à Venus. Un objet tombe du cou de Kurt. Il s’agit d’un pendentif avec un drôle d’objet au bout. On dirait une petite gourde métallique sur laquelle sont gravés des mots. Veuillez me pardonner Seijitsu San, S’il vous plait...
Venus le ramasse et l’ouvre. Une odeur assez nauséabonde s’en échappe. Elle le referme et résoudra cette énigme plus tard.

Deux hommes approchent de Becky :

-- Commandant ? Désolé d’écourter les retrouvailles, mais la flotte va mal. Votre absence a coûté cher…
-- J’arrive…

Becky Raven Chesly de Vegas, se rapproche de Votum, la créature de Kabbale. Votum est un double de Raven, il y a eu de nombreux doubles. Les doubles ont arpenté les royaumes de Kabbale à la recherche de leur père. Et c’et Votum qui l’a trouvé. Raven pose sa main sur Votum qui s’enflamme. Elle disparait sous les yeux de Prometheus. Votum se fond dans Raven.

-- Je vous suis lance Raven à ses hommes. -- Faîtes moi votre rapport !



Quelques heures plus tard Venus arrive en courant dans la cellule qui serre de couche à Lidrya. Elle interrompt visiblement des ébats entre les deux tourtereaux. Mais rien ne l’arrête. Elle saisit les épaules de Lidrya qui a juste le temps de cacher sa poitrine au regard de Venus. Elle agite devant Lidrya la gourde de Kurt.

-- Lidrya… tu ne le croiras pas… Kurt, Kurt, il a réussi…
-- Il a repris conscience ?
-- Non… non… Il ne reste rien de son âme… Ses yeux sont rougis de larmes… Mais… Les Skjaldmeyjar… Ce p’tit con a réussi !!! Il a réussi !!!

Lidrya descend du lit laissant Harahel en plan et enfilant sa chemise avant de suivre Venus en courant dans les couloirs crasseux du San Djinn Barr

Vesta passait par là et regarde Harahel, tout con, seul sur lit. Elle éclate de rire.

-- C’est fort en chocolat quand même ! grogne Harahel.
-- Mon pauvre petit ! Vesta se moque avant de refermer la porte.


Ainsi Rome ferme ses portes. 2666 ouvrira ses portes prochainement (mais pas avant 2015 ). Je vais publier un message officiel à ce sujet .


Spoiler: Afficher
Question subsidiaire pour Lidrya : Quand Vesta a refermé la porte, l’a-t-elle refermée derrière elle pour s’enfermer avec Harahel nu sur son lit… Ou l’a-t-elle refermé pour le laisser seul dans sa chambre. La seconde hypothèse me semble peu (?) probable
Avatar du romain
Le conteur
Joueur absent
 
Messages: 43
Inscription: 21 Juillet 2012, 10:45


Retourner vers Le Colisée



Qui est à Rome ?

Romains parcourant ce forum: Aucun romain en ville et 2 touristes

cron